Cet édito devrait être optimiste, il ne le sera pas vraiment. L’Homme sait
créer les plus belles choses, il est aussi malheureusement capable du pire.
Pour paraphraser Coluche, l’Homme est capable du meilleur comme du pire mais
c’est dans le pire qu’il est le meilleur. Je n’ai pas ici à m’étendre sur un
personnel politique déficient et sur un système politique à bout de souffle. Je
n’ai pas à commenter les errements d’une humanité en pleine décadence qui court
inéluctablement à sa propre perte. Je laisse de côté le climat et le bio qui
sont devenus aujourd’hui des prétextes faciles pour les donneurs de leçon et
les multi nationales mercantiles.
Moi ce qui m’intéresse, c’est le
beau et tout particulièrement la musique. Mais dans ce domaine également le
niveau d’exigence baisse à toute vitesse. Là aussi, la dégénérescence
programmée est en marche. Le son est numérisé, compressé, artificiellement
modifié. Le résultat (je devrais dire le résidu) est écouté dans des conditions
abjectes, le téléphone portable servant de lecteur, les oreillettes servant
d’écouteurs. 95% de ce qui est écouté dans ces conditions n’est pas de la
musique au sens noble du terme. Vous me direz : compte-tenu de ce qui est
écouté, cela ne vaut pas mieux ! C’est un fait. Mais cela induit un autre
phénomène à moyen terme, plus grave et irréversible celui là. C’est ce son qui
va devenir la norme dans les années à venir ! Vos enfants, petits enfants
ne distingueront plus aucune subtilité, plus aucune profondeur de son. Leurs
références en matière de dynamique et d’harmonique seront irrémédiablement
tronquées. Comment dans ces conditions continuer à produire de la belle musique
(classique, jazz, art rock, prog mais aussi rock, hard rock, etc…, il n’y a pas
de style plus ou moins supérieur) ? Car pour que çà fonctionne, il faut un
public pour écouter et apprécier mais aussi pour rémunérer les artisans
artistes. Je vous rassure (ou pas), je n’ai pas d’autre réponse à apporter que
de continuer à écouter la musique que j’aime et à soutenir les vrais musiciens
avec mes modestes moyens.
Allez, je souhaite une bonne
année 2019 - et de bonnes oreilles – à tous les résistants du beau son et à
tous ceux qui défendent la belle musique. Si vous lisez ces lignes, c’est que
vous en faites partie ! Que la force soit avec nous !
Questo édito del nuovo anno dovrebbe essere ottimista, non lo sarà veramente. L'uomo sa creare le più belle
cose, è tanto purtroppo capace del peggio. Per parafrasare Coluche, l'uomo è
capace del migliore come il peggio ma è nel peggio che è il migliore. Non ho
qui a stendermi su un personale politico deficiente e su un sistema politico ad
estremità di soffio. Non ho a commentare gli errori di un'umanità in piena
decadenza che corre ineluttabilmente alla sua propria perdita. Lascio da parte
il clima ed il « bio » che sono diventati oggi dei pretesti facili
per i datori di lezione ed i multi nazionali mercantili.
Io ciò che mi interessa, è il
bello ed in modo particolare la musica. Ma in questo campo il livello di
esigenza abbassa anche a tutta velocità. La degenerazione programmata è là
anche, in marcia. Il suono è digitalizzato, compressé, artificialmente
modificato. Il risultato, dovrei dire il residuo, è ascoltato nelle condizioni
abiette, il telefono portabile servente di lettore, le orecchiette che servono
di ricevitori. il 95% di ciò che è ascoltato in queste condizioni non sono
della musica al senso nobile del termine. Mi direte: conto-tenuto di ciò che è
ascoltato, ciò non è meglio! È un fatto. Ma ciò induce un altro fenomeno a
medio termine, più grave ed irreversibile quello là. È questo suono che va a
diventare la norma negli anni futuri! I vostri bambini, piccoli bambini non
distingueranno più nessuna finezza, più nessuna profondità di suono. I loro
riferimenti in materia di dinamica e di armonico sarà troncato
irrimediabilmente. Come in queste condizioni continuare a produrre della bella
musica (classico, jazz, arte rock, prog ma tanto rock, hard rock ….). Perché
affinché çà funziona, occorre un pubblico per ascoltare ed apprezzare ma anche
per rimunerare gli artigiani artisti. Vi rassicuro, o non, non ho altra
risposta a portare che continuare ad ascoltare la musica che amo ed a sostenere
i veri musicisti coi miei modesti mezzi.
Andate, auguro un buono anno 2019
- e dei domestiche orecchi - a tutti i resistenti del bel suono ed a tutti
quelli che difende la bella musica. Se leggete queste linee, questo è che ne
fate parte! Che la forza sia con noi ! (afflitto per il cattivo italiano !!!)