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dimanche 29 mars 2020

Mythology : The Castle of Crossed Destinies

Et si Massimo Gasperini avait trouvé le Graal du hard prog ? La perle absolue ?  Le truc improbable dont rêve tout dénicheur de vieilles bandes enfouies dans des cartons au fond d'un garage. 
Voici Mythology, groupe absolument inconnu au bataillon. Comment savoir d'où arrive cette formation ?
Le nom des musiciens est masqué par des pseudonymes ésotériques.
Ce n'est évidemment pas la pochette qui va nous éclairer vu que l'artwork a été entièrement créé par  la maison de disques génoise, Black Widow, et que la jaquette est volontairement dénuée de toute indication de lieu et de temps.
Le nom de l'album, lui, reprend le titre d'une nouvelle d'Italo Calvino ('Il castello dei destini incrociati") qui avait été publiée en en même temps qu'une autre ("La taverna dei destini incrociati"). Mais ce n'est pas avec çà que l'on va aller bien loin.
Reste la musique. Là c'est le choc. Car cet album improbable étonne par le haut niveau des compositions inspirées et fouillées mais aussi par la qualité d'exécution qui amène très vite à penser qu'on a affaire à des musiciens qui n'ont rien d'amateurs. Le titre éponyme ("The castle of crossed destinies") est une tuerie absolue dans un style musclé entre Daemonia et Leaf Hound (je sais, c'est large). "Missed chances" est une sorte de proto métal épique. Rien ne manque : la rythmique de plomb, les cuivres style peplum hollywoodien, le solo de guitare acide sur une Gibson et  les chœurs pour envelopper le tout. La deuxième partie de ce morceau bascule dans une séquence blues/jazz du plus bel effet avec le retour du saxo enregistré sur plusieurs pistes. La touche médiévale se trouve dans "The moon" mais ne vous attendez pas à du Gryphon. Là encore, il y a de l'épaisseur et çà reste viril. Si "Now I'm blind" va du côté de Magnum, "Emperor" se place clairement en territoire sabbathien, les vocaux féminins en plus. Car ce qui fait la différence, presque à chaque fois, ce sont ces chœurs féminins qui tuent ("Missed chances", "Don't be afraid").
Alors d'où vient ce groupe ? Massimo Gasperini veut garder le secret. Il lâche juste du bout des lèvres qu'il connaît deux des musiciens de la formation et qu'ils sont italiens. Les autres seraient originaires du canton de Fribourg en Suisse. Après, il y a bien une autre hypothèse, que la qualité de l'enregistrement et de traitement du son peuvent corroborer, c'est que Massimo ait fait du vieux avec du neuf. J'ai par exemple un peu de mal à croire qu'un morceau comme "Emperor" soit très ancien. 
Il n'empêche ! En attendant une éventuelle explication qui pourrait arriver avec un deuxième album, celui ci est diablement bon et  excitant. Cela nous suffira pour l’instant.

La track list :
1.The castle of crossed destinies lien YT
2. Missed chances lien YT
3. The moon lien YT
4. Now I'm blind lien YT
5. Emperor lien YT
6.  Don't be afraid lien YT

Le groupe : Chad Samoth (batterie), Athos Sade (chant lead), Lady Sif (chœurs), Aton Dasha (guitare), Dan Moses (claviers), Santo Asteda (basse), Dana Shettom (saxophone, Mellotron)

Black Widow records (https://blackwidow.it/)

dimanche 22 mars 2020

Runaway Totem : Multiversal Matter

En ces temps terribles où le malheur s'abat sur une humanité qui apparaît soudainement bien démunie, ce nouvel album de Runaway Totem annonce soit l'apocalypse soit le passage vers un nouveau monde meilleur. Mon optimisme naturel me fait retenir la deuxième hypothèse.
Car moi, je l'aime bien ce Multiversal  Matter, onzième disque commis par Runaway Totem en bientôt trente année d'existence et de multiples changement de personnel, Roberto Gottardi restant aujourd'hui le seul membre rescapé des débuts.
D'accord, Raffaello Regoli, aka Re-Tuz pour les intimes, et Roberto Gottardi, aka Cahal De Betel, toujours pour les intimes, vivent dans un monde parallèle, mais j'aime les atmosphères que nos deux compères réussissent à dégager. L'air de rien, un morceau comme "Dark Matter", il faut quand même tenir pendant presque trente minutes dans un pareil délire chamanique. Imaginez Robert Fripp et ses soundscapes qui auraient fusionné avec Magma, c'est à peu près çà, avec un côté trance à la Popol Vuh pour corser le tout ("Tears of concrete"). J'aime aussi la  simplicité de "Deorum Matter" qui est à la base une chanson folk très étirée sur laquelle Raffaello Regoli vocalise comme un vrai italien. Bien sûr le morceau dégénère un peu sur la fin mais dans une ambiance plutôt festive portée par une rythmique flirtant avec les Caraïbes. Et alors, j'adore carrément le quasi liturgique "Korath Matter". Tout y est : chant monastique et chœurs angéliques sur fond d'orgue d'église. Pourquoi ai-je l'impression que c'est le diable qui tient l'orgue ? Sans doute du fait de l'utilisation d'intervalles malins discrètement intercalés (diabolus in musica !). Le plus remarquable dans la construction de cette drôle de messe est le lent et inexorable glissement impulsé et mené par une cohorte de  cuivres (synthétisés on est d'accord) qui entraînent le morceau dans un univers opposé, carrément onirique, donnant l'impression de se retrouver dans un vieux film où l'on verrait au loin en flou un cirque avec en fond sonore une musique de circonstance complètement déjantée comme désaxée. L'effet est obtenu en accolant plusieurs lignes mélodiques (vocaux, guitare...) qui avancent en parallèle sans jamais se rejoindre. Sur la fin du morceau, le brusque retour à des psalmodies religieuses incantatoires appelant les fidèles à rejoindre l'office des laudes n'en est que plus saisissant. Nouveau changement radical de paradigme (ou aboutissement d'une longue démarche initiatique) avec "Universo di Sfere" qui voit le retour des soundscapes enveloppant de leurs nappes éthérées un duduk énigmatique, le tout préparant un décollage cosmique pour rejoindre, sans aucune possibilité de retour, la galaxie Gong. 
Même si Multiversal  Matter aurait sans doute gagné à être un peu plus court (73 minutes quand même) en faisant l'impasse sur "Le scale oscure" et "Paesazione Sonora" par exemple, il n'en reste pas moins que Runaway Totem reste fidèle à sa réputation de digne représentant de la Zeuhl en Italie.  
Enfin pour ceux que cela passionnent, nos amis de Runaway Totem sont de fervents partisans d'une musique exprimée à la fréquence de 432 Hz. Dont acte. Chacun a son avis sur le sujet, les musiciens bien sûr, avec des arguments le plus souvent respectables, mais aussi un certain nombre de personnes qui n'ont rien à voir avec la musique et (col)portent des théories plus ou moins fumeuses. Alors, puisque l'on ne me demande pas mon avis, je vous fais une confidence : mon oreille d'audiophile vibre de manière optimale à 448 Hz !

La track list :
1. Dark Matter
2. Le Scale Oscure
3. Deorum Matter
4. Korath Matter
5. Paesazione Sonora
6. Universo di Sfere

Label : Black Widow Records (https://blackwidow.it/)

samedi 21 mars 2020

Patrick Djivas parle de sa biographie "Via Lumière"

C'était hier. Interview durant deux heures de Patrick Djivas pour l'émission Bass Your Life. Une partie était consacrée à sa biographie en français, "Via Lumière" écrite par Louis de Ny.
Si vous voulez écouter Patrick Djivas parler (en italien) pendant deux heures de sa carrière, de la musique et de pleins d'autre sujets, suivez ce lien YT 20032020  

samedi 14 mars 2020

Prog 40 et maintenant Prog 50

Avec l'aide de plusieurs compagnons de route, Maurizio Galia a réalisé un travail colossal de recensement des groupes ayant compté, au cours des cinquante dernières années, dans le paysage prog mondial. Les formations sont regroupées en trois catégories : les "Kings" (les rois, les seigneurs !), les "Knights" (les chevaliers) et les "Troopers" (les soldats, la piétaille quoi). Ils sont ensuite présentés par pays avec à chaque fois un rapide historique (une dizaine de lignes), les membres du groupe (souvent non exhaustif), des photos et les principaux albums à retenir. Seuls les "Kings" ont droit à un descriptif d'une page entière, beaucoup plus détaillé et complet. Un index à la fin permet de retrouver tout ce petit monde. Le livre est précédé de deux préfaces signées Aldo Tagliapietra. (Le Orme) et Peter Gabriel (Genesis). Les dessins sont de Maurizio Galia lui-même qui est graphiste et illustrateur de métier.Il est aussi musicien à ses heures (clavier pour être précis) et a formé deux groupes de prog italien (Aquael et Maury e i Pronomi).
Bien sûr, certains commenceront par aller chercher les groupes qui ne sont pas dans le livre. Je vous rassure, il y en a plein. D'autres (dont moi) trouveront qu'il s'agit d'une somme encyclopédique d'informations permettant de dépasser le simple survol et de se prendre à feuilleter les pages un peu dans tous les sens pour tomber de manière aléatoire sur le nom d'un groupe connu...ou inconnu. Je vous laisse aussi juger de qui aurait mérité d'être (ou pas) dans une catégorie plutôt qu'une autre. 
Mon avis est que globalement, çà se tient et surtout qu'il s'agit d'un livre indispensable pour tout progueux qui a envie de creuser le sujet et de faire des découvertes. Et il y en a ! Allez faire un tour du côté des pays sud-américains, des pays de l'est ou d'Asie, vous ne serez pas déçus du voyage.
Par rapport à l'édition originale (Prog 40), le livre a été revu et complété. La nouvelle édition augmentée s’intitule désormais Prog 50. Le temps passe !

Le livre existe en italien mais aussi en anglais. Vous n'avez donc aucune excuse pour ne pas l'acheter. Il est disponible sur diverses plateformes dont amazon.it et BTF.it. Voici les liens.

jeudi 12 mars 2020

Oh No It's Prog

Votre Attention SVP : belle découverte en vue ! Après avoir joué, pendant des années, la musique de ses idoles (Marillion, Genesis, Twelfth Night, et IQ) au sein de divers tribute bands, Gianni Nicola réalise enfin son rêve à cinquante deux ans et sort son premier album auto-produit. Son titre, Oh No it's Prog, est évidemment "a joke" qui vient de ses années d'adolescent durant lesquelles il a entendu à de multiples reprises cette exclamation formulée par son entourage qui ne partageait pas ses goûts pour la musique progressive. En tout cas, ce titre a aussi l'avantage d'interpeller et d'intriguer. Il faut bien çà, car bien sûr l'album de Gianni, dépourvu de l'appui promotionnel d'un label, arrive dans un  océan de sorties qui lui laisse peu de chances pour se distinguer autrement, au moins au départ. Car une fois lancé le CD dans le lecteur, il s'avère à l'écoute que Gianni Nicola n'a pas à rougir de son travail, loin de loin. "Happy song" a toutes les qualités d'un titre agréable, gentiment pop dans sa première partie (l'intro à la "Strawberry fields forever"), pour démarrer de manière plaisante cette rencontre musicale. Le premier solo de guitare bien rock de Gianni Nicola montre également que l'on n'a pas affaire à un manchot. D'ailleurs l'ambiance générale se réchauffe progressivement pour finir par afficher une couleur très nettement rock symphonique. C'est également l'occasion de faire connaissance avec la voix remarquablement expressive d'Alessandra Turri dont la tessiture vocale est parfaite pour moi, en timbre comme en puissance. '"Early morning musings" aura du mal a renier ses références au néo prog le plus fin, celui de IQ (la ligne mélodique au début), de Jadis et de Twelfth Night, celui justement dont nous parlions plus haut. Le but n'est absolument pas de se contenter de reproduire des plans connus mais bien de proposer sa propre vision des choses. J'ajoute que ce titre évoque aussi furieusement le Quidam de la période Emila Derkowska, la seule qui vaille pour moi. Si Gianni Nicola avait continuer à enchaîner des morceaux calibrés à six/sept minutes, tout le monde s'en serait largement contenté. Mais pas Gianni, qui sort son arme secrète avec une longue suite de plus de vingt minutes, divisée en cinq parties. Il fallait quand même oser ! Et le plus incroyable est que le résultat est absolument remarquable : une suite épique prog comme on les aime avec tous les ingrédients, toutes les variations et tous les rebondissements qui font que l'on sait que çà ne peut être que d'obédience progressive ! La flûte d'Ariel Verosto est ici particulièrement bien utilisée et mise en valeur. Alessandra réussit une nouvelle performance vocale en s'adaptant à tous les climats, le lyrisme naturel de sa voix fait  merveille. Des réminiscences de Quidam s’invitent à nouveau. Avec 'The dream", Gianni Nicola tient incontestablement son morceau de bravoure. Il lui reste ensuite à finir tranquillement avec l'instrumental "Taking a stroll with Jethro", un hommage assumé au groupe de Ian Anderson.
Tant que des petites perles comme çà, inattendues et improbables, continueront à sortir de nulle part, il y aura de l'espoir. Oh No Its Prog ? Yes for sure and for the best !

Sur cet album Gianni Nicola assure les parties de guitares (Fender Stratocaster en électrique et guitare acoustique Eko modèle "Massimo Varini") et est entouré de musiciens professionnels ayant tous un CV long comme le bras même s'ils ne se sont pas distingués dans des groupes connus : Emanuele Bosco à la batterie, Luca Pisu à la basse, Paolo Gambino aux claviers (qui a accompagné Eugenio Finardi pendant dix ans), Alessandra Turri au chant et l'Argentin Ariel Verosto à la flûte


La tracklist :
1. Happy song Lien YT
2. Early morning musings Lien YT
3. The dream Lien Lien YT part 1 Lien YT part 2
3.1 Comfortably siiting on the toilet seat
3.2 Through the corridor
3.3 The room
3.4 The fight
3.5 See you next time
4. Taking a stroll with Jethro
5. Through the corridor (alternative version)

Voici les liens des deux pages FB vous permettant de rentrer en contact avec Gianni et de lui commander directement votre CD pour la modique somme de 15 euros. Cela pourrait même lui permettre de l'aider à trouver un label.
https://www.facebook.com/gianni.nicola.336
https://www.facebook.com/Oh-No-Its-Prog-
Son adresse mail:  gianninicola@alice.it

lundi 9 mars 2020

Quel Che Disse Il Tuono (Official Video)




Actualité déjà bien chargée en ce début d'année pour Quel Che Disse Il Tuono, le nouveau groupe de Francesca Zanetta (ex Unreal City), avec plusieurs dates de concert annoncées et un premier clip officiel présenté ce jour, 9 mars 2020. 
Le titre "Figlio dell'uomo" est avant tout pour moi une sorte de carte de visite permettant aux membres de Quel Che Disse Il Tuono de faire un tour en dix minutes des différentes facettes du prog italien. Sans doute une manière pour eux d'affirmer leurs influences. Vous reconnaîtrez plusieurs allusions franches à des formations connues (dont une très proche de Francesca si vous voyez ce que je veux dire). Je ne les cite pas pour vous laisser le plaisir de chercher vous-même.  
Attendons la sortie de l’album, le 20 mars, pour nous faire une idée plus précise de ce que donnera cette nouvelle formation profilée 100% RPI (çà c'est déjà sûr !). 
Le lien YT pour le clip de "Figlio dell'uomo" : c'est par ici



vendredi 6 mars 2020

Sintonia Distorta : A piedi nudi sull'arcobaleno



En 2015, j'étais resté un peu sur ma faim avec Frammenti d'incanto, le premier effort de Sintornia Distorta.  La faute, à mon avis, à un mauvais dosage entre belles envolées et bourrinades inutiles (suivez mon regard du côté du batteur). Rien de grave docteur mais bon, çà m'avait gâché le plaisir car il y avait de très bonnes choses dans cet album. Là, dès les premières notes sortant des enceintes, les oreilles sont en alerte. "Solo un sogno" est un morceau de pur prog parfaitement calibré sur lequel Roberto Tiranti apparaît, à son avantage comme d'habitude, en  invité d'honneur. La suite de l'album va confirmer cette très bonne impression. Sintornia Distorta se positionne désormais dans la grande tradition du rock progressif italien symphonique avec une musique à la fois énergique et mélodique qui  n'oublie jamais de se rappeler aux bons souvenirs des fondamentalistes du genre (dont votre serviteur fait partie !) en puisant dans le répertoire inépuisable de ses illustres prédécesseurs. Pour se faire une idée de ce que cela donne, vous pouvez tirer une ligne qui part de Metamorfosi et qui va jusqu’à Il Bacio della Medusa en passant par Consorzio Acqua Potabile. Du tout bon donc. Simone Pesatori maîtrise désormais beaucoup mieux la puissance de sa voix. il force moins et module beaucoup mieux. Comme souvent dans ces cas là avec les bons chanteurs (ce qui est le cas de Simone), le rendu gagne en efficacité et le plaisir d'écoute en est grandement amélioré. Mais, à l'évidence, la grande affaire sur ce disque, c'est la présence, je dirais même l'omni-présence, de la flûte tenue par Marco Miceli. Ce garçon est arrivé récemment en renfort dans la formation juste avant l'enregistrement de l'album. Le recrutement d'un flûtiste  est vraiment un très bon choix fait par le groupe. Il n'est d'ailleurs pas le seul petit nouveau puisque Sintornia Distorta ne compte plus que deux membres d'origine (le chanteur Simone Pesatori et le bassiste Fabio Tavazzi). Giampiero Manenti (claviers), Claudio Marchiori (guitares) et un nouveau batteur (ouf !) Giovanni Zeffiro complètent ce qui est désormais un sextette. Voilà qui explique sans aucun doute l'évolution stylistique radicale de la formation lombarde qui produit désormais un rock progressif élégant, sans tâche et pour tout dire de grande classe avec de beaux élans romantiques là où le métal prédominait un peu trop souvent.
J'avais quelques appréhensions avec "Madre Luna", la reprise de Black Jester ("Mother Moon" dans sa version d'origine) mais même pas ! Le titre est superbe et l'inclusion d'un chorale d'enfants (I Musici Cantori di Milano) est une chouette idée. Il n'y a vraiment que les Italiens pour pondre des merveilles pareilles.
Fabio Zuffanti, qui a assuré la production artistique, affirme que le groupe fait partie des dignes héritiers de Biglietto per l'inferno. Je ne sais pas si la comparaison tient, musicalement, parlant, mais c'est en tout cas un beau compliment, surtout venant de la part de Fabio !
Ce qui est sûr par contre, c’est que Sintonia Distorta nous offre une belle surprise avec cet album qui se place d'emblée dans la course pour le classement des meilleures sorties 2020 (catégorie RPI bien sûr, toujours !). Il va y en avoir d'autres notamment avec les arrivées annoncées côté Ubi Maior et La Maschera di Cera, mais celle là est vraiment sympa car totalement inattendue.Alors ne passez pas à côté, vous le regretteriez !

La track list :
1.  Solo un sogno (lien YT)
2. A piedi nudi sull'arcobaleno (lien YT)
3. Alibi (lien YT)
4. Sabri (lien YT)
5. La rivincita di Orfeo (lien YT)
6. Madre Luna (lien YT)


Le groupe est formé de : Simone Pesatori (chant), Fabio Tavazzi (basse, seconde voix). Giampiero Manenti (claviers), Claudio Marchiori (guitares), Giovanni Zeffiro (batterie, seconde voix), Marco Miceli (flûte, sax) 
Avec en invités sur l'album : Roberto Tiranti (chant sur 1), Luca Colombo (guitare solo sur 2), Paolo Viani (guitare solo sur 5), I Musici Cantori di Milano (chœurs sur 6)