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jeudi 31 décembre 2020
Witchwood : Before the Winter
mercredi 23 décembre 2020
Anandammide : Earthly Paradise (in italiano)
Prima
di tutto il gruppo. Non è frequente nella cerchia del Prog italiano
trovare dei musicisti francesi associati ad un progetto artistico.
Figuratevi che non soltanto in questa formazione ci sono dei musicisti
francesi, ma in più il gruppo ha come base Parigi! In realtà ne fanno
parte tre strumentisti francesi, una violinista inglese (che declama un
estratto del poema di William Morris “The Earthly Paradise”) ed un solo
italiano. Nella fattispecie, si tratta di Michele Moschini, che abbiamo
incontrato in altri tempi nel gruppo Floating State, autore di un solo album uscito nel 2003, già con Lizard Records (Thirteen tolls at noon).
Piccolo aneddoto, quest’album conteneva un pezzo di ventidue minuti ed
un altro di quarantaquattro minuti. Evidentemente questo genere di
exploit non è appannaggio unico dei Flower Kings & co.
Michele
ha dato vita a questo progetto musicale già nel 2007, poco tempo dopo
il suo arrivo in Francia, ma c’è stato bisogno di attendere dieci anni e
qualche concerto affinché Anandammide si concretizzasse discograficamente.
Ed ora la musica. Certo, sono più attratto dal buon vecchio rock progressivo, italiano se possibile, e qui abbiamo a che fare con un revival del folk britannico di fine anni sessanta/inizio anni settanta. Fantastico! Dal momento in cui si tratta di qualcosa di bello, mi interessa. Tanto più che c’è una moltitudine di particolarità e di sottigliezze da scoprire in questo album.
Tutta la musica ed i testi sono stati scritti da Michele, che è al contempo iniziatore di questo progetto e coordinatore artistico. Michele rivendica i Fairport Convention, i Pentangle e Donovan come sue principali fonti di ispirazione. Aggiungerei facilmente Steeleye Span e anche Nancy Elisabeth per il tono generale. Ritroviamo anche una esplicita tendenza alle ambientazioni medievaleggianti, per esempio sulla lamentazione medievale “Pilgrims of Hope” o sulla cantilena “Colette the Witch”, senza citare la cadenzata “Þórsmörk". Il trovatore e poeta Walther von der Vogelweide è di fatto un’altra influenza principale di Michele. Forse la raffinatissima ballata medievale “Electric Troubadour”, che si conclude con un sublime canone cantato, è inconsciamente a lui dedicata.
Ho parlato rapidamente della voce di Michele. Torno a parlarne perché questo ragazzo possiede un timbro vocale assolutamente strabiliante, assimilabile ad una tessitura di tenore leggero. Il suo modo di cantare, dolce e calmo, non attira l’attenzione immediatamente, ma gli ascolti ripetuti mettono in risalto la sua voce sino a creare un effetto magnetico. D’altronde lo stesso Loris Furlan afferma che la voce di Michele è senza dubbio una delle più belle che ha incontrato durante i suoi venticinque anni passati al timone della Lizard Records.
La tracklist : (potete ascoltare su youtube i pezzi sottolineati)
- Singer of an empty day
- Earthly Paradise
- Lady of the Canyon
- Þórsmörk
- Anandi
- Electric Troubadour
- Pilgrims of Hope
- Satori in Paris
- Syd
- Iktsuarpok
- Colette the Witch
Il gruppo : Adrien Legendre (violoncello), Audrey Moreau (flauto), Michele Moschini (voce, chitarre, synth, organo, flauto dolce, tin whistle, batteria e percussioni), Stella Ramsden (violino, voce sulla traccia n. 1), Pascal Vernin (basso)
Label : Lizard Records
Per ascoltare ed acquistare l’album cliccate su questo link bandcamp. Grazie da parte del gruppo.
Anandammide : Earthly Paradise
Voilà un groupe et un album qui me font bien plaisir en cette fin d'année si particulière.
Le groupe d'abord. Il n'est pas si fréquent dans le milieu du prog italien de trouver des musiciens français associés à des projets artistiques. Or figurez vous que non seulement dans cette formation, il y a des musiciens français, mais en plus elle est basée à Paris ! En fait, nous avons ici trois instrumentistes français, une violoniste anglaise (qui déclame un extrait du poème de William Morris sur "Singer of an empty day") et un seul représentant italien. En l’occurrence, il s'agit de Michele Moschini que nous avions rencontré en d'autres temps dans le groupe Floating State, auteur d'un unique album sorti en 2003, déjà chez Lizard Records (Thirteen tolls at noon). Pour la petite histoire cette galette comprenait un morceau de vingt deux minutes et un autre de quarante quatre minutes. Comme quoi, ce genre d'exploit n'est pas l'apanage unique des Flower Kings & co. Michele a démarré ce nouveau projet musical dès 2007, peu de temps après être arrivé en France. Mais il aura fallu attendre dix ans et quelques concerts pour qu'Anandammide passe à la concrétisation discographique.
La musique ensuite. Certes, je suis plus attiré par ce bon vieux rock progressif, italien si possible, et là nous avons affaire à un resucée du folk briton de la fin des sixties/début des seventies. La belle affaire ! Du moment que c'est bon et beau, çà m'intéresse. D'autant plus qu'il y a une multitude de particularités et de subtilités à découvrir dans cet album.
Les morceaux ont été composés et écrits par Michele, qui est à la fois l'initiateur de ce projet et son coordinateur artistique. Michele revendique Fairport Convention, Pentangle et Donovan parmi ses principales sources d'inspiration. J'y ajouterais facilement Steeleye Span et même Nancy Elisabeth pour la tonalité générale. On retrouve aussi une franche inclinaison pour les ambiances moyenâgeuses, que ce soit, par exemple, tout au long de la complainte médiévale "Pilgrims of hope" ou encore avec la cantilène "Colette the Witch", sans parler du cadencé "Þ'orsmörk". Le trouvère et poète du Moyen-Age central, Walther von der Vogelweide est de fait une autre influence majeure de Michele. Peut-être que la très raffinée ballade médiévale "Electric Troubadour", qui se termine par une sublime partie de chant en canon, lui est inconsciemment dédiée.
La tracklist : (vous pouvez écouter les titres surlignés)
- Singer of an empty day
- Earthly Paradise
- Lady of the Canyon
- Þ'orsmörk
- Anandi
- Electric Troubadour
- Pilgrims of Hope
- Satori in Paris
- Syd
- Iktsuarpok
- Colette the Witch
Le groupe : Adrien Legendre (violoncelle), Audrey Moreau (flûte), Michele Moschini (chant, guitares, synthé, recorder, tin whistle, batterie et percussions), Stella Ramsden (violon, chant sur 1), Pascal Vernin (basse)
Label : Lizard Records
Pour écouter et acheter vous cliquez sur ce lien bandcamp du groupe. Merci pour eux.
dimanche 20 décembre 2020
ma sélection des meilleurs albums de RPI pour 2020
lundi 14 décembre 2020
Elisa Montaldo : Dévoiler
Voici la tracklist complète :
- Is that from Batman ?
- Except for himself
- Il giorno che non ti aspettavi
- So much more
- Wesak
- I'm still here
- Wine tastes better
- Lanterne
- Washing the clouds
- Comptine d'un autre été, l'après-midi
- Il giorno che non ti aspettavi (the shore version)
- Goldrake
- Dolce Madre (old demo)
- La magia è la realtà (japanese version)
Pour commander l'album en version digitale ou en format physqie CD, vous allez directement sur le site d'Elisa Montaldo en cliquant sur ce lien : Elisa Montaldo
Vous pouvez aussi aller sur Spotify Elisa Montaldo's Mix
dimanche 13 décembre 2020
Qohelet : Qohelet
Qohelet pour nous (pauvres de nous !) c'est Alessandro Seravalle (Garden Wall et plus récemment Officina F.lli Seravalle) et Gianni Venturi (membre historique d'Altare Thotemico). Le premier prend en charge la partie instrumentale (piano, synthés, samples). Le second est à la fois le grand maître des mots et l'émetteur de la voix d'outre-tombe que l'on entend. Le premier crée un fond sonore terriblement anxiogène pour que le second puisse installer et développer un récitatif qui vous tombe dessus comme si vous entendiez, recroquevillé au fond d'un trou noir, les prêches d'un Savanarole accusateur vous exhortant au bûcher des vanités ! En arrière plan, un fond musical qui oscille en permanence entre bruitages et collages sonores pour un rendu à la fois glauque et marécageux.
Gianni Venturi considère que cet album tient plus de la pièce de théâtre que du simple disque. Je dirais pour ma part qu'il s'agit d'une expérience quasi sensorielle qui veut nous amener à une rupture totale par rapport à notre vécu et à nos habitudes, et ainsi nous faire prendre conscience de l'absurdité de notre existence. Pour arriver à leurs fins Alessandro Seravalle et Gianni Venturi nous forcent à emprunter la voie menant à un monde désenchanté qu'ils noircissent à l’extrême de manière à nous faire sentir et comprendre que ce monde est en fait le paradigme de l'enfer des vivants et que si nous frayons dans ce cloaque sans espoir d'en sortir, c'est de notre seule faute !
Il y a de grandes chances que le sentiment de malaise qui va s’emparer de vous au début de l’écoute de cet album perdure jusqu’aux dernières secondes. Franchement, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Qohelet est une création expérimentale à la fois très torturée mais aussi très poétique qui nous oblige à réfléchir sur nous-mêmes et surtout sur ce qui est vraiment important et ce qui ne devrait pas l'être. En cela, elle est donc unique en son genre ! Prenez le comme tel.
Label : Lizard Records
(*) La peinture ornant la pochette est signée Giovanni "Nino" Seravalle
vendredi 11 décembre 2020
Mesmerising : The clutters storyteller
- 1 - Feel...
- 2 - ...My dream
- 3 - Ballad of a creepy night
- 4 - Slave of your shell
- 5 - Underground
- 6 - The vortex
- 7 - False reality
- 8 - In a different dimension
- 9 - The man who's sleeping
- 10-The last time you called my name
Label : Lizard Records
dimanche 6 décembre 2020
Julius Project : Cut The Tongue (recensione in italiano)
Senza il grande amore di una figlia per suo padre, questo album non avrebbe mai visto la luce. Alla fine degli anni ‘70, Giuseppe Chiriatti (Julius!) fa parte di un gruppo, i Forum, che conosce un certo successo dalle parti del Salento. Ma i brani che Julius compone tra il 1978 e il 1981 non trovano il gradimento degli altri membri del gruppo, che hanno cambiato nel frattempo il loro ambito per praticare un jazz rock più presentabile del prog ormai sorpassato. Julius mette quindi le sue composizioni in un cassetto. Ci riposeranno per 35 anni fino a che Bianca, la figlia maggiore [di Julius], le scopre e si rende conto che, invece di vecchi brani impolverati, suo padre aveva di fatto scritto una suite [di brani] che raccontava[no] una storia. Quella di un giovane ragazzo perso nella sua vita che ascolta dapprima la voce di un falso profeta che lo conduce verso la superficialità e le facili apparenze prima di sentire il bisogno di tagliare la lingua (Cut the Tongue) al suo uccello del malaugurio e di trovare un senso alla propria esistenza rifugiandosi nella solitudine e nella contemplazione di un cigno.
Se Bianca è stata la fata che ha dato il colpo di bacchetta magica per ridare vita a questo progetto, Paolo Dolfini è stato l’uomo della provvidenza. Accettando di fare di più che solo collaborare, Paolo ha fornito tutta la sua competenza e abilità musicale sia a livello delle tastiere che a quello della struttura (gli arrangiamenti). Paolo ha anche radunato una bella compagnia coinvolgendo altri membri dei Jumbo (Paolo Dolfini, Dario Guidotti, Daniele Bianchini) ma anche dei Maxophone (Marco Croci) e persino suo figlio Filippo alla batteria. Perché questo album è anche una storia familiare, con le figlie di Julius presenti nell’album: Bianca Berry, la maggiore (anche giornalista musicale) che assicura la voce solista e i cori su una gran parte di brani, e Martina (la più giovane) che impersona la voce del profeta in "Mask and Money".
L'inferno è lastricato di buone intenzioni, dice l’adagio. Era necessario che questa squadra improvvisata, giustamente piena di buone intenzioni, si mettesse al servizio di una creazione artistica che riuscisse bene per potere in seguito trasformarla in un’opera conclusa, presentabile della quale i genitori potessero essere fieri.
Tra opera rock e commedia musicale, particolarmente in "Mask and money", "Welcome to the meat grinder" "Wandering", Cut the tongue è prima di tutto un lavoro incantevole segnato dalla bellezza delle melodie semplici ma accattivanti sull’esempio dei Camel che restano un punto di riferimento in materia. Mi piace questo stile di pop progressivo che parla direttamente al vostro cuore ma che sa anche farvi drizzare le orecchie con dei passaggi più corposi (in "Welcome to the meat grinder", c’è davvero di che deliziarsi. Che grande brano!). Per quelli che amano i brani più tosti che danno energia, vi invito su "Speed kings" che ha tutto dell’hard prog epico e sul quale Marco Croci fa sentire la sua voce, molto bella secondo me. E siccome si parla del canto, Bianca Berry realizza una bella performance imponendosi con un timbro vocale pieno di candore che aderisce perfettamente al tono dell’insieme (ascoltate "We know were are two" o "Glimmers”, ogni volta è una pura delizia). L'altra sorpresa, per quanto riguarda il canto, è l’apparizione di una voce ben conosciuta da tutti i vecchi appassionati di prog, quella di Richard Sinclair in "Cut the tongue", una bellissima canzone, composta appositamente nel 2019 da Julius per uno dei nostri inglesi preferiti residente da tempo in Italia. Per tornare al lato prog, anche da questo lato c’è di che divertirsi, con in particolari gli strumentali "I see the sea" (con Julius all’Hammond e Paolo al Minimoog, prego) e "Wandering" che dovrebbero farvi alzare dalla [vostra] sedia.
Julius immaginava all’epoca in cui ha composto la sua saga che essa avrebbe un giorno avuto questa forma musicale? Sarebbe da porgli la domanda. In ogni caso, il risultato non può che essere come minimo all’altezza delle sue aspirazioni inconfessate. Tanto vale dirlo e affermarlo chiaro e forte: Cut the Tongue è un vero successo che bisogna gustare con tanto più piacere in quanto tutto ciò è giunto totalmente inatteso. (trad. Paolo Dolfini)
Tracklist :
1. The fog
2. In the room
3. You need a prophet
4. Mask and money
5. Welcome to the meat grinder
6. Speed kings
7. Clouds pt. 1
8. Clouds pt. 2
9. Cut the tongue
10.The swan
11.Island
12.We know we are two
13.I see the sea
14.Glimmers
15.Castaway
16.Wood on the sand
17.Wandering
18.Desert way
I musicisti: Bianca Berry (voce solista e cori in 1, 3, 6, 18), Filippo Dolfini (batteria e percussioni), Marco Croci (basso, voce solista e cori in 6), Dario Guidotti (flauto, voce solista in 3), Francesco Marra (chitarre), Mario Manfreda (chitarre), Paolo Dolfini (tastiere, cori, arrangiamenti), Julius (tastiere, voce solista in 1 e 16).
+ gli ospiti: Richard Sinclair (voce solista in 9), Martina Chiriatti (voce in 4), Egidio Presicce (sax tenore in 9), Daniele Bianchini (chitarra in 9), Flavio Scansani (chitarre in 14 e 17)
Godetevi anche l'edizione, l'artwork e la confezione sono veramente curati.
In vendita presso GT Music
samedi 5 décembre 2020
Julius Project : Cut the Tongue (2020)
Sans le formidable amour d'une fille pour son père, cet album n'aurait jamais vu le jour. A la fin des années 70, Giuseppe Chiriatti (Julius !) fait partie d'un groupe, les Forum, qui connaît un certain succès du côté de Salente. Mais les morceaux que compose Julius entre 1978 et 1981 n'ont pas l'heure de plaire aux autres membres du groupe qui ont viré entre temps leur cuti pour pratiquer un jazz rock plus présentable que le prog désormais dépassé. Julius met donc ses compositions dans un tiroir. Elles vont y dormir pendant 35 ans jusqu'à ce que Bianca, la fille aînée de Julius tombe dessus et se rende compte qu'en fait de vieux titres poussiéreux, son père avait en fait écrit une suite de titres qui racontaient une histoire. Celle d'une jeune garçon perdu dans sa vie qui écoute d'abord la voix d'un faux prophète l'entrainant sur les chemins de la superficialité et des apparences faciles avant de ressentir le besoin de couper la langue (cut the tongue) à son oiseau de malheur et de trouver un sens à son existence en se réfugiant dans la solitude et la contemplation d'un cygne.
Si Bianca aura été la fée donnant le coup de baguette magique pour redonner vie à ce projet, Paolo Dolfini en aura été l'homme providentiel. en acceptant de faire mieux que de collaborer, Paolo a apporté tout sa science et son savoir-faire musical que ce soit au niveau des claviers ou de la mise en forme (les arrangements). Paolo a même rameuté du beau monde en faisant venir d'autres membres de Jumbo (Paolo Dolfini, Dario Guidotti, Daniele Bianchini) mais aussi de Maxophone (Marco Croci) et même son fils Filippo à la batterie. Car cet album est aussi une histoire de famille avec les filles de Julius présentes sur l'album : Bianca Berry, l'aînée (également journaliste musicale) qui assure le chant lead et les chœurs sur une grande partie des titres et Martina (la cadette) qui fait la voix de prophète sur "Mask and Money".
L'enfer est pavé de bonnes intentions dit l'adage. Encore fallait-il que cette équipage de fortune, plein de bonnes intentions justement, se mette au service d'une création artistique qui tienne la route pour pouvoir ensuite la transformer en une œuvre aboutie, présentable dont ses géniteurs puissent être fiers.
Entre opéra rock et comédie musicale, tout particulièrement sur "Mask and money", "Welcome to the meat grinder" "Wandering", Cut the tongue est avant tout une œuvre enchanteresse marquée par la beauté de mélodies simples mais attachantes à l'instar d'un Camel qui reste une référence en la matière. J'aime ce style de pop progressive qui parle directement à votre cœur mais qui sait aussi vous faire dresser les oreilles par des passages plus corsés (sur "Welcome to the meat grinder", il y a vraiment de quoi se régaler. Quel grand titre !). Pour ceux qui aiment les morceaux plus enlevés qui dépotent bien, je vous donne rendez vous sur "Speed kings" qui a tout du hard prog épique et sur lequel Marco Croci fait entendre sa voix, fort belle ma foi. Et puisqu'on parle du chant, Bianca Berry réussit une jolie performance en s'imposant avec un timbre de voix qui colle parfaitement à la tonalité d'ensemble pleine de candeur (écoutez "We know were are two" ou "Glimmers", c'est à chaque fois un pur délice). L'autre surprise, question chant, est bien l'apparition d'une voix connue de tous les vieux amateurs de prog, celle de Richard Sinclair sur "Cut the tongue", une très belle chanson, composée spécialement en 2019 par Julius pour un de nos anglais préféré exilé en Italie. Pour revenir au côté prog, il y a là aussi de quoi se faire plaisir avec notamment les instrumentaux "I see the sea" (avec Julius au Hammond et Paolo au minimoog s'il vous plait) et "Wandering" qui devraient vous faire lever de votre chaise.
Julius imaginait-il à l’époque où il a composé sa saga qu'elle aurait un
jour cette forme musicale. la question sera à lui poser. En tout cas,
le résultat ne peut qu'être a minima à la hauteur de ses aspirations inavouées. Autant le dire et l'affirmer haut et fort : Cut the tongue est une vrai réussite qu'il faut savourer avec d’autant plus de plaisir que tout cela est totalement inattendu.
La tracklist :
- 1. The fog
- 2. In the room
- 3. You need a prophet
- 4. Mask and money
- 5. Welcome to the meat grinder
- 6. Speed kings
- 7. Clouds pt. 1
- 8. Clouds pt. 2
- 9. Cut the tongue
- 10.The swan
- 11.Island
- 12.We know we are two
- 13.I see the sea
- 14.Glimmers
- 15.Castaway
- 16.Wood on the sand
- 17.Wandering
- 18.Desert way
Les musiciens : Bianca Berry (chant lead et chœurs sur 1, 3, 6, 18), Filippo Dolfini (batterie et percussions), Marco Croci (basse, chant lead et chœurs sur 6), Dario Guidotti (flûte, chant lead sur 3), Francesco Marra (guitares), Mario Manfreda (guitares), Paolo Dolfini (claviers, chœurs, arrangements), Julius (claviers, chant lead sur 1 et 16).
+ les invités : Richard Sinclair (chant lead sur 9), Martina Chiriatti (voix sur 4), Egidio Presicce (sax tenor sur 9), Daniele Bianchini (guitare sur 9), Flavio Scansani (guitares sur 14 et 17)
Faites vous plaisir avec l'édition, l'artwork et le package sont vraiment soignés
C'est en vente chez GT Music