Nuova Era : dopo l'infinito (LP, Contempo Records, 1989)
Nous parlons bien ici du label italien basé à Florence à ne pas confondre avec le label anglais du même nom spécialisé dans le funk, la soul, le disco et le rythm'blues. Pendant la période 1984/1995, durant laquelle il a eu une activité intense, le label florentin a ratissé assez large en produisant aussi bien du lourd extrême (Liftiba, Diaframma, Death SS) que des musiques de films de compositeurs italiens (Riz Ortolani, Piero Umiliani, Ennio Morricone, Armando Trovajoli, Aldo Piga). Il s'est aussi intéressé au rock progressif en ayant la bonne idée de rééditer des albums de quelques groupes de proto prog (I Ribelli, Equipe 84) ainsi que ceux de noms plus connus (Acqua Fragile, Cervello, Il Rovescio della Medaglia, Perigeo, Pierrot Lunaire, Reale Accademia di Musica, Museo Rosenbach, The Trip). Enfin, il s'est distingué en prenant sous son aile quelques nouvelles formations prog italiennes comme Arcansiel, Aton's et Nuova Era.
"Il faut le réaffirmer haut et fort : rien que
pour avoir eu le courage d’émerger à une période complètement hostile au rock
progressif, Nuova Era mérite ses lettres de noblesse. Quand on écoute L’ultimo
viaggio puis Dopo l’infinito sorti un an après, on se dit que Walter
Pini et son groupe se sont tout simplement trompés de décennie. Quel dommage car
ce rock progressif symphonique et dynamique parfois à la limite du heavy évoque
aussi bien Alphataurus que Museo Rosenbach (écoutez « Eterna Sconfitta »
sur L’ultimo viaggio pour vous en convaincre). Les Florentins auront le
courage de sortir quatre LP avant de lâcher l’affaire en plein renouveau du
progressif italien. Depuis Walter Pini tente régulièrement de relancer son
groupe." (extraits du livre Plongée au cœur du rock Progressif Italien, éditions Camion Blanc)
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