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mardi 15 juillet 2025

il Segno del Comando : Sublimazione (annonce)

Il Segno del Comando annonce la sortie d'un album live pour juillet 202 C'est un petit évènement en soi puisque que le seul témoignage in vivo du groupe consistait jusque là en un enregistrement en conditions live mais en studio en ... 2017. Il s'agit d'Il Segno del Comando : ... Al passato, al presente, al futuro...Live que je vous avais présenté il y a déjà quelque temps à l'occasion de sa réédition 2024, chronique ici.

En attendant de vous en dire plus, je vous laisse méditer ces quelques mots de présentation du leader du groupe, Diego Banchero : "La SUBLIMATION, pris dans son sens ésotérique, concerne les étapes de la croissance spirituelle, mais le terme est utilisé dans de nombreux domaines scientifiques pour désigner des processus de purification et de développement. Un live est aussi une évolution de morceaux écrits au fil des ans sous une nouvelle forme".


dimanche 16 février 2025

Diego Banchero Trio : Gathered lectures from a lifetime

En bientôt quarante de carrière artistique, Diego Banchero est devenu une vraie figure de la scène musicale gênoise. Au gré des différentes formations auxquelles il a participé, à commencer par Il Segno del Comando bien sûr, même s'il est bon d'ajouter Malombra, Ballo delle Castagne, Egida Aurea, Recondita Stirpe ou encore Zess et récemment Horror Bach pour être complet, il a exploré nombre de styles musicaux, parfois extrêmes, que ce soit le doom, le metal, le gothique ou encore le dark prog. Il était donc normal qu'à un moment Diego souhaite s’exprimer plus personnellement et qu'il fasse une sorte de synthèse de toutes ses expériences musicales qu'il considère comme autant de leçons apprises au cours de ces années, d'où ce mot "Lectures" dans le titre de l'album (Gathered lectures from a lifetime). Tout ceci est également en accord avec le fait que Diego entretient une vraie passion pour les livres et plus particulièrement pour tout ce qui touche à l'ésotérique.
Pour mener à bien ce projet personnel Diego a opté pour une formule sobre en associant deux fidèles acolytes (et amis) déjà présents dans plusieurs projets communs, Roberto Lucanato à la guitare et Fernando Cherchi à la batterie.L'enregistrement s'est fait au Nadir Studio à Gênes le 13 novembre 2023 en conditions live. Diego a ensuite pris le temps de peaufiner ses douze morceaux instrumentaux.
Exceptionnellement un petit éclairage sur chacun des titres s'impose.
"Looking for the pusher" est une composition originale jamais publiée auparavant qui se veut être la bande-son d'une scène d'un film policier dans laquelle un drogué cherche affreusement son dealer.
" Macabro suite " était déjà apparue en 1999 dans la compilation E Tu vivrai nel Terrore publiée par Black Widows Records. Elle s’inspire très largement d’une série télévisée italienne des années 70 intitulée Ho incontrato un'ombra.
"Le 4A" est un des titres de l'album L’Incanto dello Zero d'Il Segno del Comando.
" Vestale" est tiré du disque Derive publié en 2012 par le groupe Egida Aurea.
"One Winter Night" est un solo de basse inspiré par les sensations ressenties lors d'une nuit d'hiver.
"Metamorfosi" est un autre morceau d'Il Segno del Comando présent en version chantée sur l'album L’Incanto dello Zero.
"Il viaggio", fait partie de l'album Surpassing All Other Kings du groupe Ballo delle Castagne. Sa version chantée parle de la saga de Gilgamesh.
"Bloody Sunset" est un morceau composé pour la guitare par Roberto Lucanato.
"Magia postuma" est un très ancien morceau antérieur à la création d'Il Segno del Comando que l'on trouvait en bonus sur la réédition du premier album du groupe, un titre qui évoque les connexions entre le spiritisme et des ondes sonores.
"Messagero di pietra " est une chanson présente sur le premier album homonyme d'Il Segno del Comando en 1996. Elle évoque des moments de la série télévisée des années 70 dont le groupe a directement repris le nom (le messager de pierre est une statue qui garde des secrets).
"Polizei Blues"’est un morceau original jamais publié auparavant.  C'est à nouveau une bande-son imaginaire pouvant illustrer une scène d’un film policier avec une poursuite entre des gansters et la
police.
" Samba for a butterfly" est un solo de basse dédié à la femme de Diego.

Voilà pour le décodage des douze pistes de cet album. Le résultat est bluffant si l'on tient compte du fait que l'on a affaire à un trio basse/batterie/guitare sans aucun artifice. L'univers musical de Diego nous ramène au cœur même des années 70. A cette époque, il était de mise de mêler différents styles sans trop se poser de question : jazz rock, heavy rock, funk et rock psychédélique faisaient bon ménage. Du haut de ses 8 mn 45, "Messagero di pietra" est un exemple parfait de ce mélange réussi des genres. Car c'est exactement ce que reproduit DB3 cinquante ans après, avec en plus des ambiances très sombres qui rappellent certaines bandes-son qui illustraient les gialli et les films d'horreur de notre jeunesse (enfin de la mienne en tout cas !). Mais rassurez-vous (ou pas), loin de s'enfermer dans un style monolithique, DB3 propose douze pistes musicales composites qui forment un tout protéiforme. Bien sûr, il arrive que l'on pense à Il Segno del Comando. Normal puisque plusieurs titres sont issus du répertoire de son groupe amiral (voir détail des pistes plus haut). Bien sûr parfois aussi, ça penche plus vers le jazz fusion ("Magia postuma"), vers le funk ("Looking for the pusher") ou encore vers un blues rock débridé, ce qui est le cas de "Polizei blues", un morceau sur lequel les trois compères se lâchent bien quand même.
L'analyse, autant musicale qu'introspective, de cet album amène à penser que Diego Banchero a fait émerger consciemment ou inconsciemment tout ce qui l'a marqué non seulement dans sa carrière de musicien mais aussi dans son parcours de vie. En cela Gathered lectures from a lifetime est donc une sorte de reproduction sonore, le double musical de Diego en quelque sorte. Et au niveau musique pure, c'est un régal !

La tracklist :
  1. Looking for the pusher
  2. Macabro suite
  3. Le 4 A
  4. Vestale
  5. One winter night (bass solo)
  6. Metamorfosi
  7. Il viaggio
  8. Bloody sunset (guitar solo)
  9. Magia postuma
  10. Messagero di pietra
  11. Polizei blues
  12. Samba for a butterfly (bass solo)
     

L'album est sortie le 18 janvier 2025 sous le label Tricephale Independent Production. Il existe uniquement 200 copies du CD, pas une de plus ! Donc il faut faire vite. Pour commander votre exemplaire, il vous suffit de contacter directement Diego Banchero à cette adresse mail : diegobanchero@alice.it.


mardi 1 octobre 2024

Il Segno del Comando : ... Al passato, al presente, al futuro...Live in studio

En 2017, alors même qu'Il Segno del Comando avait déjà trois albums à son actif, ses musiciens s'étaient retrouvés en studio pour enregistrer, en condition live, six des morceaux les plus emblématiques de la formation génoise.

Loin d'être une décision anodine, ces prises 'in vivo" étaient l'occasion de réunir la nouvelle formation enfin stabilisée autour de l'inamovible Diego Banchero, le gardien du temple, il segno del comando personnalisé ! Plusieurs fois remanié depuis sa création en 1995, le groupe avait accueilli en 2013 ses deux nouveaux guitaristes (Davide Bruzzi et Roberto Lucanato) ainsi que le batteur Fernando Cherchi pour l'album Il volto verde. Puis le nouveau chanteur Riccardo Morello était arrivé peu après.

De fait, ce Live in Studio avait tenu toutes ses promesses et réjoui tous les fans du groupe, qu'il s'agisse de constater l'extraordinaire cohésion dont faisaient preuve les musiciens du groupe, d'apprécier la voix puissante du nouveau chanteur ou encore de découvrir la complicité miraculeuse des deux guitaristes, Roberto Lucanato et Davide Bruzzi. 

Le CD avait été publié à l'époque en auto-production, ce qui fait que, bien sûr, il était épuisé depuis longtemps. Black Widow Records a donc eu la bonne idée de sortir une nouvelle édition de l'album en 2024. Non seulement, cet enregistrement n'a pas pris une ride mais il reste parfaitement d'actualité. Il confirme également qu'Il Segno del Comando avait très tôt fixé son style tenant dans une formule faite d'un alliage inoxydable entre un heavy rock gothique et un dark progressif mais avec un truc en plus. Et ce truc, c'est cette formidable capacité d'accélération dont est capable le groupe. "Golem" et "Il segno del comando" sont d'ailleurs deux exemples parfaits de la vélocité dont savent faire preuve les musiciens (les deux guitaristes en l’occurrence) pour s'extraire des marécages doomesques et emballer définitivement l'affaire. Pour ce qui concerne les morceaux sélectionnés pour ce Live in Studio, il apparaît une fois de plus que " La taverna dell'angelo" (incluant le solo de basse de Diego) et "Il segno del comando" (avec son ouverture démentielle à l'orgue liturgique) constituent bien les deux piliers inamovibles de la set-list du groupe en concert.    

Vous aurez bien sûr remarqué au passage l'artwork toujours aussi dantesque de Danilo Capua qui illustre toutes les pochettes des disques d'Il Segno del Comando et de Universal Totem Orchestra, autrement dit, deux poids lourds du prog italien .

Au passé, au présent et encore au futur Il Segno del Comando, demeure, dans sa formule actuelle, un des tous meilleurs groupes œuvrant du côté obscur du rock progressif italien.  


Le groupe : Diego Banchero (basse, chœurs), Riccardo Morello (chant, claviers), Davide Bruzzi (guitares, claviers, chœurs), Roberto Lucanato (guitares), Fernando Cherchi (batterie).   

 La tracklist :

1. Komplott Charousek
2. Golem
3. Usibepu
4. Retrospettiva di un amore
5. La taverna dell'angelo
6. Il segno del comando

Artwork : Danilo Capua

A écouter sur ce lien bandcamp Live in Studio

et à commander chez Black Widow Records


jeudi 14 décembre 2023

Ma sélection des meilleurs albums de RPI en 2023 / La mia selezione dei migliori album RPI nel 2023


MMXXIII Quelle belle année pour le rock progressif italien ! Elle est aussi inattendue que magnifique. Car 2023 restera incontestablement une grande cuvée avec des révélations (Tritop, Le Vele di Oniride), des confirmations éclatantes (Andrea Orlando, Homunculus Res, I Viaggi di Madeleine, Mater a Clivis Imperat, Sfaratthons), des valeurs sûres en pleine forme (Antilabé, Il Bacio della Medusa, Sophya Baccini'Aradia, Luca Scherani, Il Cerchio d'Oro, LogoS) et même le retour d'anciens noms mythiques (Franco Mussida, Le Orme).
Cette année 2023 a été prolifique aussi par la quantité, quasiment pas une semaine sans recevoir une nouveauté RPI. J'ai essayé de vous en présenter un maximum en n'écartant que ce qui avait réellement peu ou pas d'intérêt ou qui n'était pas prog ou prog friendly. Alors, à année exceptionnelle, sélection exceptionnelle. Au lieu des 9 voire 12 choix habituels, ce ne sont pas moins de 16 albums (un record donc !) que je vous propose de découvrir (ou de redécouvrir pour les plus assidus d'entre-vous). Une fois de plus, il n'y a pas de classement car c'est tout simplement impossible. Mais comme c'est la coutume ici, un album obtient la distinction suprême, et pour 2023 c'est incontestablement Il Segno del Comando avec Il Domenicano Bianco qui se hisse tout en haut du Mont Olympe. Mais je peux vous affirmer que les albums respectifs d'Andrea Orlando, Mater a Clivis Imperat et Le Vele di Oniride méritaient presque autant cette première place. C'est vous dire la qualité de ce millésime 2023. 
Voici maintenant la liste détaillée de cette sélection. En cliquant sur le nom de chaque album vous accéderez directement à la chronique. 

MMXXIII Che bellissimo anno per il progressive rock italiano! È tanto inaspettato quanto magnifico. Perché 2023 resterà incontestabilmente grande con rivelazioni (Tritop, Le Vele di Oniride), conferme eclatanti (Andrea Orlando, Homunculus Res, I Viaggi di Madeleine, Mater a Clivis Imperat, Sfaratthons), valori sicuri in piena forma (Antilabé, Il Bacio della Medusa, Sophya Baccini'Aradia, Luca Scherani, Il Cerchio d'Oro, logos) e anche il ritorno di antichi nomi mitici (Franco Mussida, Le Orme).
Quest'anno 2023 è stato prolifico anche dalla quantità, quasi non una settimana senza ricevere una novità RPI. Ho provato a presentarvene un massimo scartando solo ciò che aveva realmente poco o nessun interesse o che non era prog o prog friendly. Quindi, anno eccezionale, selezione eccezionale. Invece delle 9 o 12 scelte abituali, vi propongo di scoprire (o riscoprire per i più assidui di voi) non meno di 16 album (un record!). Ancora una volta, non c'è classifica perché è semplicemente impossibile. Ma come è consuetudine qui, un album ottiene la distinzione suprema, e per il 2023 è incontestabilmente Il Segno del Comando con Il Domenicano Bianco che sale in cima al Monte Olimpo. Ma posso dirvi che i rispettivi album di Andrea Orlando, Mater a Clivis Imperat e Le Vele di Oniride meritavano quasi lo stesso primo posto. Questo vi dice la qualità di questo anno 2023.
Ecco ora l'elenco dettagliato di questa selezione. Cliccando sul nome di ogni album accederete direttamente alla cronaca.

Il Segno del Comando : Il Domenicano Bianco
 
Andrea Orlando : La Scienza delle Stagioni
Mater a Clivis Imperat : Carmina Occulta
Le Vele di Oniride : La Quadratura del Cerchio
 
Il Cerchio d'oro : Pangea e le tre lune
Sfaratthons : Odi e Amo
Luca Scherani : Everything's changing
Il Bacio della Medusa : Imilla
LogoS : Bokeh
I Viaggi di Madeleine : Tra Luce e Ombra
Antilabé : Animi Motus
Sophya Baccini' Aradia : Runnin' with the Wolves
 


lundi 25 septembre 2023

Blue Dawn : Reflections from an Unseen World


Aujourd'hui je vous emmène du côté occulte du rock progressif génois car il y a dans cette ville une véritable scène dark vivante et surtout de grande qualité. Depuis longtemps, les Death SS, Malombra, Helden Rune, Alchem, IANVA, Egida Aurea, Il Segno del Comando, Il Ballo delle Castagne et plus récemment La Janara répandent leurs notes plombées sur la capitale ligurienne. Avec Blue Dawn, on est également en plein dans le sujet. Avec trois albums au compteur depuis sa création en 2009, le groupe fait complètement partie de ce mouvement local undergound. Il compte même en son sein un membre d'Il Segno del Comando en la personne du guitariste surdoué, Davide Bruzzi.
L'écoute de ce quatrième album, Reflections from an Unseen World, permet d'acter une légère inflexion dans le style du groupe. Bien sûr, globalement on navigue toujours sur une route maritime marquée par les tempêtes et les coups de tabac, avec à bâbord un métal gothique de grande classe ("Hostage of Grudge") et à tribord un heavy metal de première génération avec un morceau comme " Damage Done" dont le chant n'est pas sans rappeler celui de Lemmy Kilminster. 
Bien sûr aussi, le groupe ne peut pas s'empêcher de payer son tribut au géniteur suprême, j'ai nommé Black Sabbath. La reprise d'un morceau comme "Who are you ?" tiré de Sabbath Bloody Sabbath a de fait pour principal intérêt de démontrer que le groupe maîtrise son sujet, ce que l'on avait déjà compris avec "Damage Done" ou encore avec l'étonnant "Praise of Folly" qui alterne avec adresse phases doomesques et envolées épiques sur lesquelles la voix de Monica Santo fait merveille. 
Si vous pensez également à Blue Oyster Cult en écoutant "From Hell", rien de surprenant. On est effectivement dans le même registre avec des atmosphères très proches. Au passage, non seulement le morceau est très réussi mais le solo de guitare qui démarre en tapping est de toute beauté. Puisqu’on en est aux parties instrumentales, et si vous appréciez ce genre d'exercice, vous avez rendez-vous avec l'énorme "Blue Monster in my Heart" qui porte bien son nom. Accrochez vous parce que çà décolle à la verticale au moment où on ne s'y attend pas.
Mais je reviens à mon histoire d’infléchissement dans le ton car il y a sur la deuxième partie de l'album, quelques surprises à commencer par le hanté "Shades" qui permet d'entendre Mercy (Malombra) au chant et Fulvio Pereda au Mellotron pour un morceau beaucoup plus axé sur le mélodique avec toutefois un emballage qui reste marqué par une ambiance gothique pesante. Je pense aussi à "Sea of Glass" qui tient plus du métal épique avec le côté emphatique qui va bien. Le morceau est clairement tiré vers le haut par les parties de guitares. Il se termine par une étonnante coda d'une grande beauté mélancolique.
Enfin "Colorfoul", après une intro cataclysmique se la joue ambiance langoureuse avec le saxo de Roberto Nunzio Trabona qui flirte avec la voix devenue enjôleuse de Monica Santo mais les gros riffs de guitare bien gras reviennent régulièrement faire quelques apparitions avec à chaque fois une accélération soudaine du rythme. Il faut savoir apprécier ce genre d'exercice mais je dois reconnaître que le final furieux est de la folie pure.
Côté design, la pochette à la Jacula, que l'on doit à Alessandra Toni, est magnifique, avec une profondeur mystique réellement captivante et fascinante avec toujours la même question : qui sont ces personnages mystérieux encapuchonnés, sans visage, déambulant dans un décor de Pandémonium ? D'ailleurs si vous achetez le CD, vous aurez même droit à une reproduction cartonnée de la couverture. 
En tout cas, si vous êtes fan de ces ambiances dark mais que vous n'avez pas envie de vous taper un déferlement bourrin non stop, cet album renferme un heavy rock gothique agrémenté de nombreuses subtilités qui devrait vous plaire. Comme quoi, même en passant du côté obscur de la force, il peut encore y avoir de l'espoir !

Le groupe : Enrico Lanciaprima (basse, chant), Andrea Martino (guitares), Monica Santo (chant), Davide Bruzzi (guitares et claviers), Andrea Di Martino (batterie)

Invités : Renato "Mercy" Carpaneto (chant), Fulvio 'Dr Fungus" Pereda (Mellotron, tablas)

La tracklist :

  1. Hostage of Grudge
  2. Praise of Folly
  3. Damage Done
  4. From Hell
  5. A Blue Monster in my Heart
  6. Who are you ?
  7. Shades
  8. Sea of Glass
  9. Colorful
     

Label : Nadir

Distribution : Black Widow Records

Le bandcamp de Blue Dawn

mardi 19 septembre 2023

Il Segno del Comando : Il Domenicano Bianco (trad. it.)

Con Il Domenicano Bianco, siamo di fronte al sesto album in studio del gruppo Il Segno del Comando. Per una volta inizio questa rubrica soffermandomi qualche istante sull'aspetto concettuale di questo disco, dato che a discografia de Il Segno La Del Comando segue da anni il lavoro dello scrittore austriaco Gustav Meyrink, uno dei più grandi nomi della letteratura fantasy europea, e la band continua in questo senso con il nuovo album. Meyrink è meglio conosciuto per la Notte di Valpurga, ma ha scritto anche diversi libri che hanno come tema comune quella che lui chiamava conversione. Si tratta di una visione in evoluzione dell'uomo che deve uscire dal suo carattere educato, formattato e disposto a svolgere un ruolo possibilmente produttivo nella società, per andare verso una rinascita personale. Questa rinascita dovrebbe consentire a ciascun essere umano di riappropriarsi del proprio destino e diventare un essere unico, che troverà così la simbiosi con il centro del mondo. Si tratta di un viaggio che richiede la rottura, la rinuncia alle evidenze intellettuali, il distacco materiale ma anche emotivo, e quindi l'ascetismo, per passare successivamente all'acquisizione di nuove conoscenze. In tutto questo è evidente una ricerca di perfezione (flos forum) con forti connotazioni esoteriche e mistiche. Credenze e dottrine, sia occidentali che orientali, sono tutte evocate e chiamate ad accompagnare i personaggi principali dei quattro libri e consentire la loro trasformazione (conversione). L’opera dell’autore è intrisa anche di una forma di misantropia soggiacente e di un atteggiamento estremista, vicino al fanatismo, che può sorprendere. Visto che siamo sul Domenicano Bianco, basti sapere che il giovane eroe, o in questo caso il ricorrente, si ritrova a confessare allo spettrale monaco tutti i suoi peccati, compresi quelli che potrebbe commettere in futuro. Diego Banchero ha iniziato a utilizzare gli elementi letterari di Gustav Meyrink dal secondo album del suo gruppo con Der Golem (del 2002) e poi con Il Volto Verde nel 2013, che hanno coperto i rispettivi romanzi. Con Il Domenicano Bianco, Il Segno del Comando chiude una trilogia della sua personale lettura dell'opera dello scrittore austriaco.

Iniziando con “Il Libro Color Cinabro”, il colore (è proprio il caso di dirlo) viene visualizzato. I grandi organi impongono un decoro solenne. Ci affascina un prog oscuro che tuttavia ha il buon gusto di non strafare nel lugubre (cosa che non sempre accade nei vicini di casa di Malombra) e che resta lontano da ogni teatralità (a differenza di IANVA). Con "La Bianca Strada" che segue, gli affilati riff di chitarra, le sepolcrali note di tastiera e soprattutto la voce calda ed espressiva di Riccardo Morello, si mettono al servizio di una musica che appare invariabilmente sincera e generosa. A riprova di questo cito la successione di assoli di chitarre elettriche eseguiti con maestria da Davide Bruzzi e Roberto Lucanato. Questo brano è uno dei must dell'album ma anche dell'intera discografia del gruppo. Con “Il Domenicano Bianco” il ritmo accelera notevolmente. Capiamo che si tratta di dare una dimensione epica al personaggio e quindi alla canzone. La cosa è perfettamente riuscita. Fernando Cherchi, solitamente discreto, coglie l'occasione per scatenarsi con la sua batteria. Impone così al pezzo un ritmo infernale. Questa volta sono i nostri duettisti della chitarra a trovarsi in secondo piano. “Ofelia” descrive con dolcezza l'arrivo nella storia dell'amato personaggio. Tornando per un momento all’aspetto letterario, mi chiedo se questa presenza femminile non rappresenti in definitiva l'equivalente della tentazione nella mente torturata di Meyrink. Certe atmosfere criptiche, come quelle di "La Testa Di Medusa" e del successivo brano "Il Dissolvimento Del Corpo Con La Spada", ricordano certo Jacula e Antonius Rex. Tuttavia, da quando Il Segno del Comando è in attività (a dire il vero da più di venticinque anni), dobbiamo fare riferimento soprattutto a quello che è lo stile del gruppo: un'oscurità nel tono che si fonde perfettamente con linee melodiche avvincenti, un'enfasi che sostiene voli grandiosi che talvolta sfiorano perfino il lirismo. L'anti Akron in un certo senso! 

Tornando a "Il dissolvimento del corpo con la spada", ecco un altro pezzo forte di questo album: un brano estremamente teso che farà la gioia degli amanti degli sviluppi strumentali (che non mancano), con molteplici colpi di scena sia sulle chitarre che sulle tastiere e con una sezione basso/batteria che struttura il tutto senza tremori. È importante sottolineare qui che Diego Banchero, autore di tutti i testi e delle musiche ad eccezione di "La testa di medusa" firmata da Beppi Menozzi, conduce magistralmente il suo mondo, supportato da Davide Bruzzi che si rivela sempre più essenziale, e soprattutto efficace, sul piano degli arrangiamenti. 

"Missa Nigra 2021” mira ad essere più pacato, ma è denso in modo soffocante e soprattutto adotta una statura ieratica che rende il brano una messa nera dai forti toni satanici.
Non ho dimenticato la bellezza del finale strumentale, "Solitudine", che facilmente ci immageremmo suonato su un Chapman Stick, e che sembra voler trasmettere un messaggio finale tanto esoterico quanto misterioso. L'assenza di parole lascia così a ciascuno uno spazio per immaginare cosa rappresenti per lui la vera solitudine: “La solitudine favorisce le rivelazioni dello spirito” (Jacques Chardonne). 
Ci sono gruppi come questo, la cui musica acquista slancio disco dopo disco. Per Il Segno del Comando, Il Domenicano Bianco si rivela senza dubbio il suo album più compiuto e decisivo. Forse è dovuto al fatto che il gruppo ha trovato un perfetto equilibrio interno con i suoi componenti attuali, forse è semplicemente dovuto alla maturità, ma in ogni caso tutto è al suo posto per il meglio, e questo meglio è Il Domenicano Bianco!
La fantastica esibizione live offerta dalla band genovese il 3 settembre 2023 al festival 2 Days Prog+1 di Revislate non ha fatto altro che confermare il posizionamento de Il Segno del Comando che appariva quella sera, ai tanti spettatori presenti, come un gruppo imprescindibile dell'attuale rock progressivo Italiano. Era ora!
 
Band : Diego Banchero (basse), Davide Bruzzi (guitares, claviers), Roberto Lucanato (guitares), Riccardo Morello (chant lead et choeurs), Beppi Menozzi (claviers), Fernando Cherchi (batterie)

Tracklist

  1. Il libro color cinabro
  2. La bianca strada (suonato 2 Days Prog + 1, le 03/09/2023)
  3. Il Domenicano Bianco (suonato 2 Days Prog + 1, le 03/09/2023)
  4. Ofelia
  5. La testa di medusa
  6. Il dissolvimento del corpo con la spada
  7. Missa Nigra 2021
  8. Solitudine

Label : Nadir

Distribuzione : Black Widow Records 
 

dimanche 17 septembre 2023

Il Segno del Comando : Il Domenicano Bianco


Avec Il Domenicano Bianco, nous voici donc face au sixième album studio du groupe Il Segno del Comando et pour une fois, je vais commencer cette chronique en m'arrêtant quelques instants sur l'aspect conceptuel de ce disque car la discographie d'Il Segno del Comando suit, depuis de années, l’œuvre de l'écrivain autrichien Gustav Meyrink, un des plus grands noms de la littérature fantastique européenne et il se trouve que c'est encore le cas avec cet album. Meyrink, on le connaît surtout pour La nuit de Walpurgis mais il a en fait écrit plusieurs livres qui ont pour thème commun ce qu'il a désigné sous le nom de conversion. Il s'agit en fait d'une vision évolutive de l'homme qui doit s'extraire de son personnage éduqué, formaté, préparé à jouer un rôle, si possible productif, dans la société, pour aller vers une renaissance personnelle devant permettre à chaque être humain de reprendre sa destinée et de devenir un être unique qui trouvera ainsi la symbiose avec le centre du monde. Le parcours exige la rupture, le renoncement des évidences intellectuelles, le détachement matériel mais aussi affectif, donc l’ascèse, pour enfin passer à l'acquisition de nouvelles connaissances Il y a une évidente quête de la perfection dans tout cela (flos forum) avec de fortes connotations ésotériques et mystiques. Les croyances et les doctrines, autant occidentales qu'orientales, sont toutes évoquées et sollicitées pour accompagner et permettre la transformation (la conversion) des personnages principaux des quatre livres. Mais, il y aussi en filigrane une forme de misanthropie qui ne dit pas on nom et une posture jusqu'au-boutiste, proche du fanatisme, qui peuvent interloquer. Puisque nous sommes sur le Dominicain Blanc, il suffit de savoir que le jeune héros, ou en l’occurrence l'impétrant, se retrouve à confesser tous ses péchés au religieux spectral, y compris ceux qu'il pourrait commettre dans le futur. Diego Banchero a commencé à utiliser les éléments littéraires de Gustav Meyrink dès le deuxième album de son groupe avec Der Golem (en 2002) qui correspondait à Le Golem puis avec Il volto verde en 2013 qui reprenait Le Visage vert. Avec Il Domenicano Bianco, Il Segno del Comando clôt ainsi une trilogie de sa propre lecture de l’œuvre de l'écrivain autrichien.
Dès "Il libro color cinabro", la couleur (c'est bien le cas de le dire) est affichée. Les grandes orgues imposent un décorum solennel. Nous sommes happé par un dark prog qui a toutefois le bon goût de ne pas en rajouter dans le lugubre (ce qui n'est pas toujours le cas des voisins de Malombra) et qui reste éloigné de toute théâtralité (a contrario de IANVA). Avec "La bianca strada" qui suit, les riffs de guitares tranchants, les notes de claviers sépulcrales et surtout la voix chaude et expressive de Riccardo Morello, se mettent au service d'une musique qui s'affiche invariablement sincère et généreuse. J'en veux pour preuve cette succession de chorus aux guitares électriques assurés avec maestria par Davide Bruzzi et Roberto Lucanato. Ce morceau est un des musts de l'album mais aussi de toute la discographie du groupe. Avec "Il Domenicano Bianco", le tempo s’accélère notablement. On comprend qu'il s'agit là de donner une dimension épique au personnage donc à la chanson. Et c'est parfaitement réussi. Le d'habitude discret Fernando Cherchi en profite pour se déchaîner sur sa batterie. Il impose ainsi un rythme infernal au morceau. Cette fois, ce sont nos duettistes aux guitares qui se trouvent en position de suiveurs. "Ofelia" décrit avec douceur l'arrivée dans l'histoire de la bien-aimée Ophélie. Pour en revenir un instant au côté littéraire, je me demande d'ailleurs si cette présence féminine ne représente pas finalement l'équivalent de la tentation dans l'esprit torturé de Meyrink. Certaines ambiances cryptiques, comme celles de "La testa di medusa" et de la piste enchaînée "Il dissolvimento del corpo con la spada" rappellent bien sûr Jacula et Antonius Rex mais depuis le temps qu'Il Segno del Comando est sur le pont (depuis plus de vingt cinq ans en fait), il faut avant tout se référer à ce qui est le style du groupe : une noirceur de ton qui se marie parfaitement avec des lignes mélodiques prenantes, une emphase qui supporte des envolées grandioses frôlant même parfois le lyrisme. L'anti Akron en quelque sorte ! 
Pour en revenir à "Il dissolvimento del corpo con la spada", voici un autre highlight de cet album, un morceau tendu à l'extrême qui ravira les amateurs de développements instrumentaux car là il y en a, avec de multiples rebondissements tant du côté guitares que claviers avec une section basse/batterie qui structure tout cela sans trembler. Il est important de souligner ici que Diego Banchero, auteur de tous les textes et de la musique à l'exception de "La testa di medusa" signé par Beppi Menozzi, mène son monde de main de maître, épaulé par un Davide Bruzzi qui se révèle de plus en plus indispensable et surtout efficace côté arrangements. 
"Missa Nigra 2021" se veut plus posé mais est d'une densité étouffante et adopte surtout une stature hiératique qui fait de ce morceau une messe noire aux forts relents sataniques.
Je n'oublie pas la beauté de l'instrumental final, "Solitudine", qu'on aurait facilement imaginé joué au stick, qui semble vouloir transmettre un dernier message aussi ésotérique que mystérieux. L'absence de paroles laisse ainsi à chacun la place d'imaginer ce que représente pour lui la vraie solitude, "La solitude est propice aux révélations de l'esprit" (Jacques Chardonne). 
 
Il y a des groupes comme çà dont la musique prend de l'ampleur disque après disque. Pour Il Segno del Comando, Il Domenicano Bianco se révèle incontestablement son album le plus abouti et le plus décisif. Peut-être est-ce dû au fait que le groupe a trouvé un équilibre interne parfait avec ses membres actuels, peut-être est-ce tout simplement dû à la maturité, mais en tout cas, tout est en place pour le meilleur et le meilleur c'est Il Domenicano Bianco !
 
La formidable prestation live qu'a proposée la formation génoise le 3 septembre 2023 au festival 2 Days Prog + 1 à Revislate n'a fait que confirmer le positionnement d'Il Segno del Comando qui est apparu ce soir là, à beaucoup de spectateurs présents, comme un groupe incontournable du rock progressif italien actuel. Il était temps !


Le groupe : Diego Banchero (basse), Davide Bruzzi (guitares, claviers), Roberto Lucanato (guitares), Riccardo Morello (chant lead et chœurs), Beppi Menozzi (claviers), Fernando Cherchi (batterie)

La Tracklist

  1. Il libro color cinabro
  2. La bianca strada (joué au 2 Days Prog + 1, le 03/09/2023)
  3. Il Domenicano Bianco (joué au 2 Days Prog + 1, le 03/09/2023)
  4. Ofelia
  5. La testa di medusa
  6. Il dissolvimento del corpo con la spada
  7. Missa Nigra 2021
  8. Solitudine

Label : Nadir

Distribution : Black Widow Records

 

dimanche 19 mars 2023

Malombra : T.R.E.S.


Malombra c'est bien sûr la perle noire du cinéma italien tournée durant la seconde guerre mondiale, un mélodrame psychanalytique, gothique avant le gothique, avec une touche de surnaturel projetant vers le fantastique. Mais Malombra, pour ce qui nous concerne, c'est un groupe italien qui fait partie intégrante du paysage du dark et doom prog génois. La formation qui existe depuis maintenant trente ans a pour leader et chanteur, l’énigmatique Mercy (Renato Carpaneto pour les amis) qui officie aussi  dans l'insaisissable formation IANVA. Mercy a aussi fait partie d'Il Segno del Comando jusqu'en 2002, groupe qu'il a co-fondé avec Diego Banchero. Le même Diego a tenu un temps la basse dans le Malombra nouvelle formule de 2001 (album The Dissolution Age). Vous suivez toujours ? C'est pas fini ! Si vous consultez la discographie de Malombra, vous constaterez qu'il y a un trou de quinze années entre les deux premiers albums (Malombra en 1994, Our Lady Of The Bones en 1996) et The Dissolution Age en 2001. 
L'histoire (car il y a toujours des histoires avec moi, vous le savez bien), c'est que le groupe d'origine a splitté peu après la sortie de Our Lady Of The Bones alors même qu'un troisième album était déjà en chantier. Les compos étaient écrites et la pré production avait été réalisé. Sur l'impulsion de Black Widow, Mercy et Matteo Ricci, deux des cinq membres du groupe d'origine, sont retournés en studio l'année dernière, pour finir le travail et quel travail ! Imaginez que ces deux musiciens se gavent depuis toujours au heavy gothique des pères fondateurs italiens, Jacula, Antonius Rex et Devil Doll (et pas que, car Hawkwind est également une réelle source d'inspiration). Vous pouvez déjà deviner ce que çà donne au niveau musical. Ces nochers des enfers ne sont jamais aussi à l'aise que dans le dark blow et le hard scrofuleux. Et il faut reconnaître que pour cette renaissance inattendue, ils se surpassent.
L'écoute de cet album c'est un peu comme se faire les montagnes russes à la foire du Trône assis dans une nacelle à laquelle on s'accroche comme on peut. "Baccanalia" tangue dans tous les sens avant de se décomposer lentement. "Astarta Syriaca" vous entraîne dans un gouffre doom qui sent le souffre à plein nez avec des chapelets de tritons en arrière plan sonore. Pendant ce temps, "Fantasmagoia 1914" vous écrase de toute sa pesanteur malgré un pont central qui prend un peu de hauteur grâce à sa mélodie ascendante lumineuse à connotation médiévale (Ré/Sol/La/Ré/Do/Si). Bien sûr "Allucinazione ipnagogica" frise la folie psychédélique avec une tonalité particulière protée une progression d'accords en 7ème augmentée sus4. Mais le grand rendez-vous, ce sont les dix sept minutes et quelques du monstrueux "Cerchio Gaia 666" entre rock orgiaque, représenté par des riffs de guitare délirants, et messe noire illustrée par les appogiatures maladives d'un orgue démoniaque. "Cerchio Gaia 666" est un hard gothique poussé à son paroxysme qui n'accorde aucun répit à l'auditeur, car même la partie centrale en apparence plus calme (9'55 à 12'23) n'est en fait qu'un marais sonore glauque déprimant à l’extrême avec un Mercy dont le récitatif se révèle plus menaçant que murmurant. La rémission (je n'ose même pas écrire l'espoir) semble venir de l'éponyme "Malombra", longue complainte désabusée sur laquelle la voix de Mercy prend des accents à la Fabrizio De Andre. On entend même un piano, pour le moins frivole au regard de l'ambiance générale, qui courre pendant quelques secondes sur son erre. Mais non, décidément cette élégie termine mal et finit en un monstrueux tourbillon pagan. Heureusement, il y a "La sola immanenza". Ah que cet instrumental de trois minutes porte bien son nom (d'ailleurs, sur cet album, tous les titres des morceaux sont parfaitement choisis). Mercy y est un récitant solennel aux paroles salvatrices, un prêcheur qui augure de la lumière après l'apocalypse. 
Au delà du fait de se rappeler au bon souvenir de l'école italienne du dark prog, qui a fait depuis beaucoup d'émules (à commencer par La Janara, Una Stagione all'inferno et bien sûr Mater a Clivis Imperat), avec  T.R.E.S. les membres survivants de Malombra nous délivrent un testament posthume qu'il aurait été franchement dommage de ne jamais connaître. C'est chose faite aujourd'hui !
 
Une fois encore Black Widow a mis le paquet car outre la version CD,  vous avez le choix entre le double LP vinyle avec un livret de 32 pages ou un coffret édition spéciale avec le double LP vinyle coloré marbre, un livret de 36 pages et plein de trucs en plus (stickers, lien mp3 pour écouter 4 titres live de 1995) 

Le groupe : Mercy (chant, Fairlight), Matteo Ricci (guitares, basse, Mellotron, Vocoder), Fabio Cuomo (batterie, claviers), Giulio Gaietto (batterie, Odissey sur "Allucinazione ipnagogica")
 
La tracklist
  1. Astarta Syriaca
  2. Baccanalia
  3. Malombra
  4. Allucinazione ipnagogica
  5. Cerchio Gaia 666
  6. Fantasmagoia 1914
  7. La sola immanenza

lundi 14 février 2022

ZoneM : Sono dentro di me

Il faut un certain courage et une certaine dose d'inconscience pour se lancer en 2022 dans un projet conceptuel qui revendique une franche inclinaison pour l'horrifique aussi bien que pour le gothique et en tout état de cause pour le non conventionnel. C'est le challenge que relève pourtant Beppi Menozzi le claviériste d'Il Segno del Comando. Les autres membres de son groupe principal font d 'ailleurs partie de l'aventure (Diego Banchero à la basse, Fernando Cherchi à la batterie, Davide Bruzzi et Roberto Locanato aux guitares) au même titre que ceux de son autre formation, Jus Primae Noctis (Marco Fehmer au chant, Pietro Balbi à la guitare). Tout ce petit monde, augmenté d'encore quelques autres musiciens, participe à ce projet très personnel, imaginé par Beppi, basé sur une réflexion conceptuelle qui mérite réellement une recherche approfondie (qui se trouve être un sujet sur lequel je travaille en ce moment !) : l’idée que les sons que l'on perçoit ont le pouvoir d'activer des sensations primaires, notamment la peur. Ainsi, c'est l’amygdale, connu comme le noyau le plus ancien du cerveau humain, qui déclenche l’anxiété et la tension sans que la partie rationnelle de l’esprit puisse en avoir le contrôle. Les sons et la musique sont des vecteurs directs pour atteindre les couches les plus profondes du cerveau. Les sons le font à travers des bruits inattendus, des bruits non identifiables mais aussi des bruits naturels reconnaissables. La musique le fait en influençant le métabolisme et la fréquence cardiaque à travers le rythme et les dissonances qui entraînent l’auditeur hors de la zone de confort des sons familiers et attendus.

A partir de ce constat, Beppi Menozzi se lance dans un incroyable périple introspectif  qui incite fortement l'auditeur à faire ce voyage sonore les yeux fermés à l'écoute de ses réactions intimes en essayant de visualiser ce qu'il ressent,, ce que le titre de cet album indique clairement "sono dentro di me"("je suis en moi" ). Il va alors se trouver balloter entre des ambiances musicales évocatrices d'un certain type de  films (on va y revenir) et un style de musique plus communément prog. D'un côté les atmosphères cinématographiques évoquent les bandes son des gialli et des films d'horreur  de la grande époque des années soixante dix (l'énorme "Cospirazione" est un modèle du genre !). Il y a des évocations incroyables dans cet album avec des ambiances aussi bien à la John Carpenter ("Vulnerabile, bestia pt 3") qu'à la David Lynch ("Merrick")  ou encore à la Fabio Frizzi ("Amigdala"). De l'autre côté, les références au rock progressif émergent régulièrement évoquant Emerson Lake & Palmer ("Peshtigo") et même Peter Gabriel. On n'est pas complètement coupé non plus des styles, dark et torturés, habituellement développés par les deux groupes de Beppi Menozzi, Il Segno del Comando et Jus Primae Noctis avec des titres comme "Arkham" ou encore "Cthulhu". Enfin, si vous voulez juste vous faire plaisir, écoutez le technoïde et funky "Nessuna uscita", le genre de morceau après lequel moult musiciens permanentés des années quatre vingt ont couru sans jamais l'atteindre.

Le foisonnement de thèmes et l'alternance de titres, soit raisonnablement longs soit très courts, semblent résulter de la volonté délibérée de Beppi Menozzi qui veut privilégier la spontanéité de ses idées en faisant passer au second plan la forme. Tout cela afin de solliciter la mémoire la plus ancienne et la plus instinctive de l'auditeur, par des détails inaudibles rationnellement. En cela, le sentiment d’avoir affaire à un montage décousu prédomine, mais çà fait tellement plaisir d’être face à une œuvre ambitieuse et réellement originale. Car au final ce qui est le plus remarquable dans cet album, c'est bien ce sentiment d'avoir affaire à une succession de climats dérangeants et d'ambiances déstabilisantes qui obligent se réajuster en permanence avec la réalité. Expérience réussie pour moi donc !  

 

Musiciens et participants : Beppi Menozzi (chant, claviers, arrangements, composition, textes, production) Pietro Balbi (guitare), Diego Banchero (basse, texte) Alessandro Bezante (basse), Davide Bruzzi (guitare), Fernando Cherchi (batterie), Marco Fehmer (chant, guitare, composition, textes), Graziella Gemignani (quadri), Mauro Isetti (basse), Roberto Lucanato (guitare), Renzo Luise (guitare), Tommaso Maestri (guitare),Pietro Menozzi (guitare), Rita Menozzi (chant), Riccardo Morello (chant), Silvia Palazzini (chant), Paolo Puppo (graphisme, guitare), Mario Riggio (batterie). 

La tracklist :

  1. Nessuna uscita
  2. Arkham
  3. Cospirazione
  4. Eurimaco, il mentitore (bestia pt 1) 
  5. Cthulhu
  6. Polifemo (incubo pt 1)
  7. Amigdala
  8. Incubo pt 2
  9. Peshtigo
  10. Sono qui (bestia pt 2)
  11. Vulnerabile (bestia pt 3)
  12. Bestia pt 4
  13. Merrick
  14. Proci (bestia pt 5)
  15. Sono dentro di me
  16. Saigon

 Distribué par Black Widow Records



vendredi 28 février 2020

Il Segno del Comando : Il Segno del Comando (1997/2019)


J'avoue que j'avais relégué le premier album éponyme d'Il Segno del Comando aux oubliettes. Il aura fallu cette réédition récente par Black Widow pour que je réécoute tranquillement cet opus primum. Premier constat : le son du groupe a évolué en vingt ans. Il n'a pas fondamentalement changé mais il a subi quelques modifications. La présence sur ce disque du claviériste Agostino Tavella n'y est sûrement pas étrangère (voir plus loin). Les ingrédients utilisés sont les mêmes que ceux auxquels la formation génoise a recours aujourd'hui (influences gothiques, atmosphères doom, penchants dark prog, inspiration occulte, messages ésotériques) mais les proportions sont différentes. Deuxième constat : ce disque mérite d'être remis en avant. Pour vous donner un ordre d'idées, Il Segno del Comando en 1997 c'était le meilleur de Jacula, d'Antonius Rex, d'Il Balleto du Bronzo, de Biglietto per l'Inferno  et plus récemment d'Akron et d'Abiogenesi avec une touche de L'Ombra della Sera pour les nombreuses évocations de vieux génériques télé italiens ("Messaggero di pietra"). Je ne peux pas mieux vous dire. D'ailleurs à propos des groupes de la sphère Zuffanti, des réminiscences de La Maschera di Cera, vu de du côté de son versant le plus sombre, ressortent aussi.  Il est flagrant que le groupe mettait à l'époque beaucoup plus en avant ces références aux musiques de téléfilms glauques destinés à répandre la terreur dans les foyers italiens équipés de leur première télé en noir et blanc.
A l'écoute de l'album, on redécouvre, avec une certaine surprise, le chant habité de Renato Carpaneto (alias "Mercy") mais aussi les claviers incroyablement prenants et expressifs d'Agostino Tavella qui passe sans problème de l'orgue d'église au piano électrique. Il faudra que j'ai une petite conversation avec Elisa Montaldo à ce sujet, mais je ne serais pas surpris qu'elle ait tilté sur ces sonorités churchy comme elle les aime (il y en a partout sur ce disque). Enfin Diego Banchero révèle ici un côté plus extraverti qu'à l’habitude de sa personnalité avec un jeu de basse très expressif à la limite par moments de l'exubérance ("Missa nigra" ou encore le complètement barré "La taverna dell'angelo " qui tourne progressivement à l'orgie sonore païenne). A été rajouté en prime sur la réédition l'instrumental "Magia postuma" sur lequel il ne manque que la voix d'Arthur Brown.
Ce premier disque, c'était peut-être les débuts d'Il Segno del Comando avec une certaine spontanéité incarnée par Renato Carpaneto et une iconographie déjà très particulière, mais le groupe savait ce qu'il voulait, affirmait son style et surtout accouchait d'un premier diablotin au caractère bien trempé. Car, avec le recul des années, il apparaît clairement que cet album  possède une âme, c'est d'ailleurs évident dès les premières secondes de "Tenebroze presenze". Alors, je vous conseille de faire comme moi et de remettre vite les pendules à l'heure. Il n'est jamais trop tard pour bien faire.


La tracklist :
1. Tenebrose presenze 
2. Il Segno del Comando
3. Salmo XVII  O "della doppia morte"
4. Messaggero Di Pietra
5. Ritratto di  donna Velata (Lord Byron's night promenade)
6. Missa nigra
7. La taverna dell'angelo
8. Ghost lovers in Villa piuma
9. Magia postuma (bonus track sur la réédition)
Le groupe : Renato Carpaneto "Mercy" (chant), Gabriele Grixoni (guitare),  Matteo Ricci (guitare), Agostino Tavella (claviers), Diego Banchero (basse), Carlo Opisso (batterie).
Invités : Osvaldo Giordano (mellotron  sur 2), Patrizia Baldacci (chant 5), Elena Menichini (chant sur 6), Andrea Romeo (sax  sur 7), et Doriana Barbè (programmation).

Enregistré en de février à mai 1996 à Gênes, remastérisé en 2019
Label : Black Widow Records ( https://blackwidow.it/)


dimanche 11 novembre 2018

Il Segno del Comando : l'incanto dello zero

Maintenant que nous avons fait plus ample connaissance avec Il Segno del Comando (voir interview d'hier), je peux vous présenter L'incanto dello zero, la toute nouvelle livraison du groupe.
Il Segno del Comando porte un lourd héritage musical dark prog et gothique qu'il tente, les années, passant d'atténuer. Alors même s'ils essaient de faire des efforts, les musiciens d' Il Segno del Comando ne dérogent pas à leur style chaotique, voire rugueux qui peut parfois prendre à la gorge mais qui reste toujours très accrocheur comme sur ces deux excellents titres : 
 
"Il calice dell'oblio"
 
ou  "le 4 a"
 
Alors pour les âmes sensibles, je vous conseille d'écouter en priorité ces deux autres très bons morceaux :   
 
"Sulla via della veglia"
 
et "La grande Quercia"
 
Autrement, "Il mio nome è menzogna" devrait mettre tout le monde d'accord.
 
Et puis il y aussi la courte intro "Il senza ombra" qui fait son petit effet (et que j'aime beaucoup) : https://www.youtube.com/watch?v=g1OM8-mxhPE&list=OLAK5uy_lAJKPPwc2QrSBey3F7GO0vAyikxHYoXUU&index=1
 
Quoiqu'il en soit, avec cet album, Il Segno del Comando impose pour de bon son style et son nom dans le paysage du prog italien actuel.
C'est sorti chez Black Widow.

samedi 10 novembre 2018

gioco dell'intervista : Il Segno del Comando

Chi siete ?


Siamo Il Segno del Comando, una band difficilmente classificabile in uno stile musicale unico anche se, spesso, è stata inserita dalla critica nel genere definito rock progressivo.
Siamo nati a Genova (Italia) nel 1994, in un periodo in cui certi generi musicali (che negli anni ’70 avevano raggiunto il loro massimo successo), erano ignorati se non addirittura evitati da chiunque cercasse di fare musica. Questo gruppo inizialmente era nato come progetto parallelo ad altri e si riuniva solo per realizzare periodicamente dei dischi, ma dal 2013 ha finalmente iniziato un’attività regolare iniziando ad esibirsi anche dal vivo.
 


Perché state insieme ?

Perché siamo amici e suonare assieme è per noi fonte di grande piacere. La nostra musica contiene una buona parte di improvvisazione e amiamo suonare dal vivo. La band dalle sue origini ha subìto molti cambiamenti, ma la formazione attuale, che è attiva dal 2014, è fatta da musicisti che hanno collaborato per molti anni anche in altri progetti e che sono molto affiatati. Ognuno di essi da un contributo fondamentale al sound della band.
Al momento la formazione è composta da sei musicisti (Diego Banchero, Riccardo Morello, Davide Bruzzi, Roberto Lucanato, Fernando Cherchi e Beppi Menozzi).
 


A quali influenze si rifà la vostra musica ?

Il nostro approccio compositivo trae ispirazione dalla musica dei maestri del soundtrack horror, dal jazz-rock, dal metal, dal cantautorato e dal rock progressivo. Non disdegnamo di compiere accurate ricerche nella musica di altre epoche ed altre culture. Ogni nostro album si ispira sempre ad un’opera letteraria di valore esoterico che influenza la composizione di testi e musiche. Nei nostri album ha, infine, molta importanza il lavoro grafico che porta alla costruzione degli artwork.

 


Di quale brano o di quale album siete più orgogliosi e perché ?

Amiamo ogni album della nostra discografia che ad oggi consta di 4 LP, un disco Live in Studio e varie partecipazioni a tribute album. Ognuno di questi lavori ha una sua particolarità. Ovviamente in questo periodo siamo molto orgogliosi dell’ultimo nostro Album « L’Incanto dello Zero » pubblicato lo scorso 2 novembre 2018 per Black Widow Records e che rappresenta a nostro avviso un punto di arrivo molto importante per la nostra band. Inoltre questa pubblicazione è associata ad un romanzo (Lo Zero Incantatore) che può essere acquistato assieme al nostro disco e che è stato scritto proprio con lo scopo di fare da base alle tematiche che abbiamo affrontato nella composizione. Questo romanzo è il frutto di anni di ricerche e studi in ambito esoterico ed è stato scritto da Cristian Raimondi che è il coordinatore del piccolo comitato di studi e ricerche interno a Il Segno del Comando.

 


Qual è il vostro prossimo progetto ?

Ora che abbiamo appena pubblicato il nuovo album, il nostro principale progetto è quello di concentrarci sull’attività live, sperando anche di portare la nostra musica fuori dall’Italia. Nel frattempo inizieremo a registrare un EP che ho già scritto. Grazie di cuore per questa intervista a nome di tutto Il Segno del Comando e grazie per l’opportunità che ci hai dato di presenziare su queste pagine.

L'entretien jeu d'Il Segno del Comando


Le nouvel album d' Il Segno del Comando vient tout juste de sortir (L'incanto dello zero). Voilà une bonne occasion pour mieux faire connaissance avec ce groupe qui apporte une touche très particulière dans le paysage du prog italien actuel (ils vont vous expliquer !). Un salut très amical au passage à Diego Banchero qui est vraiment un mec très sympa en plus d'être un excellent bassiste.
Qui êtes-vous ?



Nous sommes Il Segno del Comando, un groupe difficile à classer dans un style musical unique, bien que la critique l’ait souvent inclus dans le genre appelé rock progressif.
Le groupe est né à Gênes (Italie) en 1994, à une époque où certains genres musicaux qui avaient atteint leur maximum de succès dans les années 70, étaient ignorés, voire evités par quiconque s’occupait de musique. Ce groupe est né à l'origine comme un projet parallèle, et n’a été initialement rassemblé que périodiquement, pour enregistrer en studio. Toutefois, à partir de 2013, il a finalement démarré avec une activité régulière et a commencé à se produire sur scene.
Pourquoi êtes vous ensemble ?
Nous sommes liés par une amitié de longue date, et jouer ensemble est un grand plaisir pour nous. Notre musique contient une bonne part d'improvisation et nous aimons la jouer sur scène.
Depuis ses origines le groupe a subi de profonds changements, mais la formation actuelle est stable et active depuis 2014. Elle est composée par des musiciens qui collaborent depuis de nombreuses années sur differents projets, et qui sont très soudés. Chacun d'eux apporte une contribution fondamentale au son du groupe.
La formation est actuellement composée de six musiciens. (Diego Banchero, Riccardo Morello, Davide Bruzzi, Roberto Lucanato, Fernando Cherchi et Beppi Menozzi).
Quelles influences revendiquez-vous dans votre musique ?
Notre approche de la composition trouve ses racines dans les maîtres de la bande originale de films d’horreur, meme si on ne peut nier des influences aussi dans le jazz-rock, le métal, la chanson d’auteur ou le rock progressif. Nous ne dédaignons pas effectuer des recherches approfondies sur la musique d'autres époques ou d'autres cultures. Chacun de nos albums est toujours inspiré par une œuvre littéraire de portée ésotérique qui influence la composition des textes et de la musique. Enfin, dans nos albums, le travail graphique menant à la construction de la pochette et du livret est très important.
De quel morceau ou de quel album êtes vous le plus fier et pourquoi ?
Nous aimons chaque album de notre discographie, qui se compose aujourd’hui de 4 disques, d’un Live en Studio et de diverses partécipations à des albums hommage. Chacune de ces œuvres a sa propre particularité. Nous sommes évidemment très fiers de notre dernier album L’Incanto dello Zero  publié le 2 novembre 2018 par Black Widow Records et qui, à notre avis, représente un point très important dans le parcours du groupe.
Cette publication est aussi associée à un roman (Lo Zero Incantatore), qui peut être acheté avec notre disque, et qui a été écrit dans le but de concrétiser et de donner un fondement aux thèmes abordés dans la composition. Ce roman est le résultat d'années de recherches et d'études dans le domaine de l'ésotérisme,. Il a été écrit par Cristian Raimondi, qui oeuvre en tant que coordinateur du petit comité d'études et de recherches interne pour Il Segno del Comando.
Quel est votre prochain projet ?
En ce moment nous venons de publier le nouvel album, donc notre projet principal est de nous concentrer sur l’activité sur scène, avec l’espoir de promouvoir notre musique hors des frontières d’Italie. Nous avons aussi prévu de commencer les enregistrements pour un nouveau EP, dont les paroles et la musique sont déjà écrites.
Merci beaucoup pour cette interview au nom de tout Il Segno del Comando, et merci pour l'opportunité que tu nous a offerte d'être presents sur ces pages.









samedi 6 octobre 2018

des sorties en vrac

Cà accélère un peu au niveau des nouveautés programmées pour octobre et novembre 2018.
 
La sortie du nouvel album d' Il Segno del Comando : L'incanto dello Zero. En présentation à La Claque (Genova) le 2 novembre.
 
La sortie du deuxième album de Cellar Noise : Dietro le quinte
 
La sortie d'un livre (en italien) écrit par Mauro La Luce sur l'histoire du groupe Delirium : il lungo viaggio.
 
 
 
et toujours :
 
La sortie d' Il risveglio del principe l'inattendu nouvel album de Celeste porté par Ciro Perrino 
 
La sortie du quatrième album pour La Coscienza di Zeno : Una vita migliore