mercredi 28 novembre 2018

Phoenix Again : Live at Parkvilla Theatre

Nos amis de Phoenix Again sortent en cette fin de mois de novembre leur troisième live, Live at Parkvilla Theatre, souvenir d'une prestation mémorable des italiens aux Pays Bas. Il s'agit d'un double live uniquement disponible en version numérique téléchargeable sur le bandcamp du groupe à cette adresse :  phoenixagain.bandcamp.com

dimanche 18 novembre 2018

Macchina Pneumatica : Riflessi Maschere



Pour l'instant je n'ai que ce teaser YT à vous faire écouter.
Sortie prévue début 2019 chez Black Widow,
çà promet du sévère !
https://www.youtube.com/watch?v=kkctmwFg__Q&feature=share


samedi 17 novembre 2018

F.E.M. : Mutazione

le groupe F.E.M. (pour Forza Elettromotrice !) communiquait depuis un moment sur l'enregistrement de nouveaux morceaux. Voici donc l'annonce de la sortie de son deuxième album, Mutazione, programmée au 1er décembre.

Vous pouvez déjà écouter le titre "Mutazione" sur YT :

https://www.youtube.com/watch?v=_SSA3naWu6w

Et l'album entier est sur itunes :

https://itunes.apple.com/it/album/mutazione/1443017279

Les premières écoutes sont très prometteuses et augurent d'un très bel album toutefois très différent de Sulla Bolla di Sapone.


dimanche 11 novembre 2018

Il Segno del Comando : l'incanto dello zero

Maintenant que nous avons fait plus ample connaissance avec Il Segno del Comando (voir interview d'hier), je peux vous présenter L'incanto dello zero, la toute nouvelle livraison du groupe.
Il Segno del Comando porte un lourd héritage musical dark prog et gothique qu'il tente, les années, passant d'atténuer. Alors même s'ils essaient de faire des efforts, les musiciens d' Il Segno del Comando ne dérogent pas à leur style chaotique, voire rugueux qui peut parfois prendre à la gorge mais qui reste toujours très accrocheur comme sur ces deux excellents titres : 
 
"Il calice dell'oblio"
 
ou  "le 4 a"
 
Alors pour les âmes sensibles, je vous conseille d'écouter en priorité ces deux autres très bons morceaux :   
 
"Sulla via della veglia"
 
et "La grande Quercia"
 
Autrement, "Il mio nome è menzogna" devrait mettre tout le monde d'accord.
 
Et puis il y aussi la courte intro "Il senza ombra" qui fait son petit effet (et que j'aime beaucoup) : https://www.youtube.com/watch?v=g1OM8-mxhPE&list=OLAK5uy_lAJKPPwc2QrSBey3F7GO0vAyikxHYoXUU&index=1
 
Quoiqu'il en soit, avec cet album, Il Segno del Comando impose pour de bon son style et son nom dans le paysage du prog italien actuel.
C'est sorti chez Black Widow.

samedi 10 novembre 2018

gioco dell'intervista : Il Segno del Comando

Chi siete ?


Siamo Il Segno del Comando, una band difficilmente classificabile in uno stile musicale unico anche se, spesso, è stata inserita dalla critica nel genere definito rock progressivo.
Siamo nati a Genova (Italia) nel 1994, in un periodo in cui certi generi musicali (che negli anni ’70 avevano raggiunto il loro massimo successo), erano ignorati se non addirittura evitati da chiunque cercasse di fare musica. Questo gruppo inizialmente era nato come progetto parallelo ad altri e si riuniva solo per realizzare periodicamente dei dischi, ma dal 2013 ha finalmente iniziato un’attività regolare iniziando ad esibirsi anche dal vivo.
 


Perché state insieme ?

Perché siamo amici e suonare assieme è per noi fonte di grande piacere. La nostra musica contiene una buona parte di improvvisazione e amiamo suonare dal vivo. La band dalle sue origini ha subìto molti cambiamenti, ma la formazione attuale, che è attiva dal 2014, è fatta da musicisti che hanno collaborato per molti anni anche in altri progetti e che sono molto affiatati. Ognuno di essi da un contributo fondamentale al sound della band.
Al momento la formazione è composta da sei musicisti (Diego Banchero, Riccardo Morello, Davide Bruzzi, Roberto Lucanato, Fernando Cherchi e Beppi Menozzi).
 


A quali influenze si rifà la vostra musica ?

Il nostro approccio compositivo trae ispirazione dalla musica dei maestri del soundtrack horror, dal jazz-rock, dal metal, dal cantautorato e dal rock progressivo. Non disdegnamo di compiere accurate ricerche nella musica di altre epoche ed altre culture. Ogni nostro album si ispira sempre ad un’opera letteraria di valore esoterico che influenza la composizione di testi e musiche. Nei nostri album ha, infine, molta importanza il lavoro grafico che porta alla costruzione degli artwork.

 


Di quale brano o di quale album siete più orgogliosi e perché ?

Amiamo ogni album della nostra discografia che ad oggi consta di 4 LP, un disco Live in Studio e varie partecipazioni a tribute album. Ognuno di questi lavori ha una sua particolarità. Ovviamente in questo periodo siamo molto orgogliosi dell’ultimo nostro Album « L’Incanto dello Zero » pubblicato lo scorso 2 novembre 2018 per Black Widow Records e che rappresenta a nostro avviso un punto di arrivo molto importante per la nostra band. Inoltre questa pubblicazione è associata ad un romanzo (Lo Zero Incantatore) che può essere acquistato assieme al nostro disco e che è stato scritto proprio con lo scopo di fare da base alle tematiche che abbiamo affrontato nella composizione. Questo romanzo è il frutto di anni di ricerche e studi in ambito esoterico ed è stato scritto da Cristian Raimondi che è il coordinatore del piccolo comitato di studi e ricerche interno a Il Segno del Comando.

 


Qual è il vostro prossimo progetto ?

Ora che abbiamo appena pubblicato il nuovo album, il nostro principale progetto è quello di concentrarci sull’attività live, sperando anche di portare la nostra musica fuori dall’Italia. Nel frattempo inizieremo a registrare un EP che ho già scritto. Grazie di cuore per questa intervista a nome di tutto Il Segno del Comando e grazie per l’opportunità che ci hai dato di presenziare su queste pagine.

L'entretien jeu d'Il Segno del Comando


Le nouvel album d' Il Segno del Comando vient tout juste de sortir (L'incanto dello zero). Voilà une bonne occasion pour mieux faire connaissance avec ce groupe qui apporte une touche très particulière dans le paysage du prog italien actuel (ils vont vous expliquer !). Un salut très amical au passage à Diego Banchero qui est vraiment un mec très sympa en plus d'être un excellent bassiste.
Qui êtes-vous ?



Nous sommes Il Segno del Comando, un groupe difficile à classer dans un style musical unique, bien que la critique l’ait souvent inclus dans le genre appelé rock progressif.
Le groupe est né à Gênes (Italie) en 1994, à une époque où certains genres musicaux qui avaient atteint leur maximum de succès dans les années 70, étaient ignorés, voire evités par quiconque s’occupait de musique. Ce groupe est né à l'origine comme un projet parallèle, et n’a été initialement rassemblé que périodiquement, pour enregistrer en studio. Toutefois, à partir de 2013, il a finalement démarré avec une activité régulière et a commencé à se produire sur scene.
Pourquoi êtes vous ensemble ?
Nous sommes liés par une amitié de longue date, et jouer ensemble est un grand plaisir pour nous. Notre musique contient une bonne part d'improvisation et nous aimons la jouer sur scène.
Depuis ses origines le groupe a subi de profonds changements, mais la formation actuelle est stable et active depuis 2014. Elle est composée par des musiciens qui collaborent depuis de nombreuses années sur differents projets, et qui sont très soudés. Chacun d'eux apporte une contribution fondamentale au son du groupe.
La formation est actuellement composée de six musiciens. (Diego Banchero, Riccardo Morello, Davide Bruzzi, Roberto Lucanato, Fernando Cherchi et Beppi Menozzi).
Quelles influences revendiquez-vous dans votre musique ?
Notre approche de la composition trouve ses racines dans les maîtres de la bande originale de films d’horreur, meme si on ne peut nier des influences aussi dans le jazz-rock, le métal, la chanson d’auteur ou le rock progressif. Nous ne dédaignons pas effectuer des recherches approfondies sur la musique d'autres époques ou d'autres cultures. Chacun de nos albums est toujours inspiré par une œuvre littéraire de portée ésotérique qui influence la composition des textes et de la musique. Enfin, dans nos albums, le travail graphique menant à la construction de la pochette et du livret est très important.
De quel morceau ou de quel album êtes vous le plus fier et pourquoi ?
Nous aimons chaque album de notre discographie, qui se compose aujourd’hui de 4 disques, d’un Live en Studio et de diverses partécipations à des albums hommage. Chacune de ces œuvres a sa propre particularité. Nous sommes évidemment très fiers de notre dernier album L’Incanto dello Zero  publié le 2 novembre 2018 par Black Widow Records et qui, à notre avis, représente un point très important dans le parcours du groupe.
Cette publication est aussi associée à un roman (Lo Zero Incantatore), qui peut être acheté avec notre disque, et qui a été écrit dans le but de concrétiser et de donner un fondement aux thèmes abordés dans la composition. Ce roman est le résultat d'années de recherches et d'études dans le domaine de l'ésotérisme,. Il a été écrit par Cristian Raimondi, qui oeuvre en tant que coordinateur du petit comité d'études et de recherches interne pour Il Segno del Comando.
Quel est votre prochain projet ?
En ce moment nous venons de publier le nouvel album, donc notre projet principal est de nous concentrer sur l’activité sur scène, avec l’espoir de promouvoir notre musique hors des frontières d’Italie. Nous avons aussi prévu de commencer les enregistrements pour un nouveau EP, dont les paroles et la musique sont déjà écrites.
Merci beaucoup pour cette interview au nom de tout Il Segno del Comando, et merci pour l'opportunité que tu nous a offerte d'être presents sur ces pages.









lundi 5 novembre 2018

Una Stagione all'inferno : il Mostro di Firenze

Petit retard de fin d'année en cours de rattrapage. La pile de CD s'accumule mais il y a quelques pépites là dedans qui doivent rapidement être sorties du lot. C'est le cas de ce "Il Mostro di Firenze". Il s'agit du premier album d'un groupe qui a pourtant déjà vingt et un ans d'existence. Cette galette est une perle de dark prog avec tout ce que l'on aime dans ce prog italien qui a basculé du côté obscur de la force.
C'est sorti cette année chez Black Widow et c'est encore en écoute sur Progstreaming :
http://progstreaming.nl/pages/play-album.php?activeAlbum=2018-06-25-02 - Una Stagione all`Inferno - Il Mostro Di Firenze
A suivre bientôt : un entretien spécial avec les membres de ce groupe secret.  

jeudi 1 novembre 2018

Le coin des vinyles : In ogni luogo, in ogni tempo (Periferia del Mondo)

 
 
 
 
 

Periferia del Mondo

In ogni luogo, in ogni tempo (Akarma, AK 3001, LP, 2000)

Face A : “L’infedele”, “I bless the night”, “Meltèmi”

Face B : “In ogni luogo, in ogni tempo”, “Brand-y”, “The ghost in the shell”

Titres sur le 45 tours bonus (3001/45RPM) : (A) “Leave your daily”/(B)”Ladro”

Vous remarquerez que ce premier album de Periferia del Mondo n’a été chroniqué dans aucun de mes livres. Et pourtant, je l’aime bien ce disque ! Et ce pour trois raisons très différentes les unes des autres !
D’abord, la pochette est belle (de ce côté là, rien à dire, Akarma faisait du bon boulot).
Ensuite, il y a Francesco di Giacomo qui chante sur le superbe premier titre, « L’infidele », avec aussi Rodolfo Maltese aux guitares. Il y a donc du Banco là dedans et c’est vraiment bon à entendre ! En fait à l’époque le leader de Periferia del mondo,  Alessandro Papotto, jouait encore avec Banco del Mutuo Soccorso. Ceci explique la participation amicale de ces deux grands artistes.
Et enfin, avec l’édition vinyle, il y avait un 45 tours en plus du LP. On ne se refait pas ! On affectionne l’objet rare, on adore le truc en bonus même si sa valeur est minime. Pif Gadget avait compris çà il y a bien longtemps maintenant.  En l’occurrence, le 45 tours livré avec le 33 tours permettait de récupérer les deux titres manquants entre l’édition CD (8 titres) et le LP vinyle (6 titres), « Leave your daily » faisant office de single. Cerise sur le gâteau, ce 45 tours avait son propre artwork.



Musicalement, c’est du Periferia del Mondo, c’est à dire très diversifié dans les styles approchés (jazz, rock, prog) avec une majorité de très bon (« L’infedele », « Meltèmi », « In ogni luogo, in ogni tempo », « Brand-y ») et du plus quelconque. L’hésitation permanente entre chant en anglais et chant en italien interpelle une fois de plus et dessert autant l’homogénéité de cet album que, tout simplement, sa musicalité. Alessandro Papotto ne m’en voudra pas. Il sait tout le bien que je pense de lui car c’est un grand musicien qui poursuit encore aujourd’hui avec succès l’approfondissement de son art. Et surtout, avec son brassage de styles parfois surprenant, il a réussi a imposer Periferia del Mondo dans le paysage du rock progressif italien.