Mine de rien, sous le nom d'Habelard2, le milanais Sergio Caleca fait son truc tout seul dans son coin, sans rien demander à personne (ses albums sont auto-produits). C'est déjà le huitième album solo, depuis 2013, pour le claviériste d'Ad Maiora. Huit albums en à peine plus de sept ans, c'est quand même pas mal pour un musicien qui, il est vrai, est sur le pont depuis 1977 et qui avait déjà commis toute une série de disques sous différents noms entre 1979 et 1994. Il en profite d'ailleurs pour cultiver un certain éclectisme dans les genres musicaux abordés. Il peut se le permettre. Il est seul aux commandes. Il fait donc ce qu'il veut ! En plus, il faut souligner que l'homme est doué pour composer de remarquables pièces dans des styles divers allant de la prog au classique en passant par la pop arty, le jazz et même le pastiche de bandes son de films policiers ("Music for an imaginary crime action movie "). Cette vidéo sur YT donne une assez bonne idée de son travail.
Quand je dis que Sergio fait tout tout seul sur ce nouvel album (Noises), il fait vraiment tout ! Il joue de la guitare électrique de la guitare acoustique, de la basse et des synthés. Faute d'avoir une collection de claviers à la Wakeman, il utilise des logiciels de type Cubase et Kontact5 pour recréer les sonorités de Mellotron, Hammond ou Wurlitzer qu'il recherche, idem pour la batterie et les percussions pour un résultat vraiment bluffant.
Un seul homme pour jouer de tous les instruments et pas de chant. On sait l'exercice difficile. Pourtant Sergio s'en sort bien. Son secret réside sans doute dans son approche pleine d'humilité de la musique et dans sa volonté de ne jamais vouloir en faire trop alors qu'il a, à l'évidence, un bagage classique solide. Le résultat est ce long ruban fluide que l'on écoute avec plaisir d'une traite, ce qui n'empêche pas d'en extraire quelques belles perles qui ont toutes pour point commun d'exhaler le Cantebury sound dans toute sa splendeur ("Water drops", "Step by step", "Inquietanti presenze", "Pandemonio").
Tout est de très grande qualité dans ce Noises : du soyeux "Last train" au symphonique "Coffee break" (qui hésite entre Happy The Man et Camel) en passant bien sûr par les quatre morceaux incontournables dont j'ai parlé plus haut, et sans oublier le très pastoral "Nektar" dont la mélodie élégante ne vous quittera pas, bien après la fin du morceau.
Je termine en soulignant qu'il se dégage de cet album une impression de sérénité et de positivité qui me rappelle Caravan (attention ce n'est pas une comparaison purement musicale, quoique par moments !) et donne à son écoute une sensation de bien être que "Step by step" incarne très bien.
Intéressez-vous au travail de Sergio Caleca, je vous promets que vous découvrirez des trésors. Si vous avez le temps, allez vous balader notamment du côté de l'album Maybe publié en 2017 et enregistré avec des membres de Maxophone, Phoenix Again, The Watch, Ubi Maior et Ad Maioria bien sûr, vous ne serez pas déçu.
Quand je dis que Sergio fait tout tout seul sur ce nouvel album (Noises), il fait vraiment tout ! Il joue de la guitare électrique de la guitare acoustique, de la basse et des synthés. Faute d'avoir une collection de claviers à la Wakeman, il utilise des logiciels de type Cubase et Kontact5 pour recréer les sonorités de Mellotron, Hammond ou Wurlitzer qu'il recherche, idem pour la batterie et les percussions pour un résultat vraiment bluffant.
Un seul homme pour jouer de tous les instruments et pas de chant. On sait l'exercice difficile. Pourtant Sergio s'en sort bien. Son secret réside sans doute dans son approche pleine d'humilité de la musique et dans sa volonté de ne jamais vouloir en faire trop alors qu'il a, à l'évidence, un bagage classique solide. Le résultat est ce long ruban fluide que l'on écoute avec plaisir d'une traite, ce qui n'empêche pas d'en extraire quelques belles perles qui ont toutes pour point commun d'exhaler le Cantebury sound dans toute sa splendeur ("Water drops", "Step by step", "Inquietanti presenze", "Pandemonio").
Tout est de très grande qualité dans ce Noises : du soyeux "Last train" au symphonique "Coffee break" (qui hésite entre Happy The Man et Camel) en passant bien sûr par les quatre morceaux incontournables dont j'ai parlé plus haut, et sans oublier le très pastoral "Nektar" dont la mélodie élégante ne vous quittera pas, bien après la fin du morceau.
Je termine en soulignant qu'il se dégage de cet album une impression de sérénité et de positivité qui me rappelle Caravan (attention ce n'est pas une comparaison purement musicale, quoique par moments !) et donne à son écoute une sensation de bien être que "Step by step" incarne très bien.
Intéressez-vous au travail de Sergio Caleca, je vous promets que vous découvrirez des trésors. Si vous avez le temps, allez vous balader notamment du côté de l'album Maybe publié en 2017 et enregistré avec des membres de Maxophone, Phoenix Again, The Watch, Ubi Maior et Ad Maioria bien sûr, vous ne serez pas déçu.
La tracklist :
1. Last train à écouter ici
2. Water drops
3. Step by step à écouter ici
4. Coffee break
5. Noises (part 1 - 2 - 3)
6. Mediterraneo
7. Inquietanti presenze à écouter ici
8. Nektar
9. Pandemonio
10. Rimorsi et rimpianti
11. Fine delle trasmissioni
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
si vous n arrivez pas à poster votre commentaire, contactez-moi directement. En tout cas merci à vous pour l intérêt que vous portez à ce blog.