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dimanche 12 novembre 2023

Divae Projet : Stratosferico & Others Stories


L'histoire de Divae Project, commencée en 1995 avec l'album devenu depuis mythique Determinazione, se poursuit sous l'impulsion de Guido Bellachioma accompagné désormais du musicien confirmé, Davide Pistoni, les deux se partageant la direction artistique du projet.  La résurrection du nom s'était faite plus de vingt ans après et vous aviez pu bénéficier de ce scoop dans ce blog dès 2017 (article ici) . En 2021, une première réalisation voyait le jour avec la sortie du LP vinyle Stratosferico chroniqué ici. Puis, plus récemment, ont été publiés Prog Will Never Die en juin 2023 (chronique ici) ainsi que le 45 tours "After The War" en hommage à John Wetton. Guido m'avait prévenu, il y avait des morceaux encore à venir. Et voilà, nous y sommes ! Trente minutes de musique en plus, soit six morceaux qui viennent s'ajouter à ceux de l'album initial Stratosferico pour former le CD Stratosferico & Other Stories

Voyons donc ce que donne ces six morceaux supplémentaires.
"E la guerra" est un long récitatif assuré par Guido Bellachioma himself avec un fonds sonore à la fois triste, nostalgique et cafardeux. Il faut comprendre que les paroles de Guido évoquent un sujet sérieux hélas, encore et toujours d'actualité : la guerre. On est pris par la voix de Guido qui plus que simplement déclamer ses mots, vit son texte.
"Lampo" est une courte séquence rock et catchy, très typée début des années 80, qui pulse sur une base de prog symphonique simplifiée, exprimée avec ce côté direct et accrocheur que l'on trouvait dans les productions discographiques du Yes de cette période périlleuse pour le rock progressif.
"After the war" est cette chanson sortie récemment en 45 tours, qui était à l'origine sur l’album Astra (1985) du groupe Asia. Elle était la dernière piste de ce troisième album un peu dévalué, à tort ou à raison, d'Asia. Là n'est pas la question de cette chronique. En tout cas "After the war" ressortait nettement comme étant le morceau le plus ambitieux et le plus épique du LP. Cette reprise, bien sûr dédiée à John Wetton, n'est pas une simple copie. Divae Projet a eu la volonté d'en faire une version plus musclée et plus puissante en gommant le côté trop lisse de l'originale, en grande partie liée au formatage d'une production stéréotypée AOR/FM. Question chant, c'est Luca Velletri qui s'y colle apportant une tonalité comédie musicale qu'on pourra apprécier différemment selon ses propres références en la matière.
"La follia che diventa realtà" est basé sur une composition de Gianni Leone (Balletto di Bronzo), déjà enregistrée sous le nom de "Sinfonia" pour un autre projet du label Progressivamente, en l’occurrence pour l'Anthologie 1973 - 2003. Le morceau a été complètement refondu pour le Divae Project. La première partie est chantée, à nouveau par Luca Velleti. Elle semble couler de source avec une forte teneur  mélodique mise volontairement très en avant. Après un solo de guitare qui sert de pont, la seconde partie, complètement instrumentale, démarre. Et nous avons clairement là une signature sonore (autant rythmique qu'harmonique)  typique de Gianni Leone avec d'abord un sax, que l'on sent sur la réserve prêt à exploser, qui prend le lead, le temps d'être rejoint par d'autres intervenants : un violon dont les accents vaguement inquiétants vous rappelleront le jeu de Graham Smith avec Van der Graaf, un piano surexcité (là on se doute d'où vient cette manière de marteler les touches), qui entraîne le sax dans une danse endiablée, et des chœurs latins, s'exprimant en phonèmes, qui terminent définitivement de sataniser la séquence.
Présenter "E la guerra" en version orchestrale est une très bonne idée car la musique dépouillée des paroles, se révèle sous un autre jour, beaucoup moins sombre, beaucoup plus solennelle cette fois, en partie aussi en raison de certains changements dans les arrangements.
"A gift for Keith Emerson " est présenté en quatre mouvements instrumentaux qui racontent la vie hors norme de Keith Emerson, avec d'abord la période des débuts ("The beginning"), celle durant laquelle il démarre avec The Nice, puis l'époque de tous les succès et de tous les superlatifs avec le premier super groupe de l'histoire du rock progressif, Emerson Lake & Palmer ("From The Beginning To The Top"). C'est aussi à ce moment précis (nous sommes en 1970) qu'Emerson réussit l'exploit d'imposer les claviers dans le rock contemporain, et a fortiori dans le prog rock, en leur donnant un rôle égal à celui des guitares électriques. Mais la suite de sa carrière s'assombrit avec la découverte très tôt (en 1990) d'une maladie qui limite fortement l'usage de son bras droit. Emerson s'accroche alors pendant plusieurs années et tente de compenser ce handicap mais les symptômes s'aggravent inexorablement  jusqu’à l'immobilité totale du bras et des doigts. Il sombre alors dans une lourde dépression  (" From The Top To The Hell"). Le dernier mouvement ("Goodbye life") décrit une fin de vie tragique. En même temps qu'il repense à ses débuts, il sent, il sait, que qu'il n'a plus aucun avenir en tant que musicien et qu'il va  donc devoir en finir car sa musique est plus importante que sa vie elle-même. Après la dernière note, on entend le couvercle du piano qui se referme, le symbole d'un linceul qui vient recouvrir définitivement  les touches magiques noires et blanches de son instrument de prédilection. Bien évidemment, les 8 minutes 37 de cette suite sonnent à la manière de Keith Emerson et il faut reconnaître que le travail fourni par Davide Pistoni est remarquable. Il offre ainsi un hommage aussi respectueux que réussi à l'illustre claviériste anglais.
L'album Stratosferico est donc désormais complet avec ces six morceaux supplémentaires et vous pouvez le trouver et l'acheter en version CD ici même !

Voici la liste de musiciens impliqués dans ce projet :
 
Demetrio Stratos (voix sur 1), Davide Pistoni (piano, claviers, synthés, effets, orchestration), Giulio Capiozzo (batterie sur 2), Gianni Nocenzi (piano sur 3), Lino Vairetti (chant et harmonica sur 4 et 5), Gazebo (chants sur 6), Luca Velletri (chant sur 9 et 10), Francesco Isola (batterie sur 4 à 6, 8 à 10 et 12), Fabio Cerrone (guitare sur 4 à 6, 8 à 10, 12) - Lorenzo Trincia (basse sur 9 et 10), Fabio Trentini (basse sur 4, 5, 6), Carlo Maria Micheli (saxophone sur 4 et 10), Paolo Lucini (flûte sur 4 et 5), Enzo Vita (guitare sur 4), Alessandro Costanzo (chant sur 5), Dahl Ah Lee (violon sur 10), Elio Volpini (basse sur 5), Pericle Sponzilli (guitare acoustique sur 4 et 5), Guido Bellachioma (voix sur 7).
 
 
La tracklist du CD Stratosferico & Others Stories :
  1. Stratosferico.
  2. L'Urlo
  3. Rawon 
  4. Introduzione
  5. L'Uomo
  6. L'Amore vincerà di Nuovo
  7. E la guerra
  8. Lampo
  9. After the war
  10. La follia che diventa realtà
  11. E la guerra (version orchestrale)
  12. A gift for Keith Emerson


dimanche 18 juin 2023

Divae Project : Prog will never die

Guido Bellachioma (Prog Italia, Progressivamente) persiste et signe en continuant à faire vivre le Divae Project et en donnant ce nouveau rendez-vous aux fans inconditionnels de prog italien. Comme il le rappelle très bien "sans mémoire, il n'y a pas de futur". Vous avez, avec cette affirmation déjà entendue ailleurs, une idée précise de l'état d’esprit dans lequel est Guido pour ce Divae Project qui est, rappelons-le, une lointaine émanation du groupe romain Divae et de son album Determinazione sorti en 1995. Aujourd'hui, les musiciens formant le Divae Project sont différents mais l'idée générale reste la même : s'inspirer du passé pour se projeter dans le futur. Au passage, le projet intègre le principe de faire intervenir ponctuellement des gloires du prog italien. En 1995, c'était Gianni Leone (Il Balleto di Bronzo) et Lino Vairetti (Osanna) qui avaient été sollicités. En 2021 avec Stratosferico, c'était à nouveau Lino Vairetti (Osanna) mais aussi Enzo Vita (Il Rovescio della Medaglia), Pericle Sponzili (Reale Accademia di Musica), Elio Volpini (Flea, L'Uovo di Colombo, Etna), Paolo Lucini (Ezra Winston), Fabio Trentini (ex Le Orme) et Gianni Nocenzi (Banco del Mutuo Soccorso), pour les musiciens invités, avec des hommages  appuyés à Demetrio Stratos (Area), Giulio Capiozzo (Area) et Danilo Rustici (Osanna, Città Frontale, Luna, Uno).
Ce Prog will never die est lui en grande partie consacré à Banco del Mutuo Soccorso avec la présence appréciable des frères Nocenzi. L'album, uniquement publié en 33 tours vinyle (500 exemplaires) présente sur sa face A, trois instrumentaux composé par Davide Pistoni, l'artisan principal de ce disque. La face B est constituée de trois reprises de Banco del Mutuo Soccorso. 
Pour ce qui concerne la Face A "Tango Zoppo" ne trompe pas son monde. C'est bien un tango mais un tango façon prog qui fonctionne sur un rythme inhabituel en 11/4, donc absolument pas dansant. L'accordéon de rigueur est bien là mais il délivre des notes plutôt tristes. Il est épaulé par une guitare électrique qui déroule un très long solo en distorsion. Les deux instruments se relaient dans une bel harmonie. Surprenant mais très intéressant au final. "E pericoloso giocare con il fuoco" est une formidable tentative (réussie) de fusion entre le jazz rock (représenté par le jeu de guitare de Fabio Cerrone à la Alan Holdsworth) et le psyché prog (incarné par un synthé aux sonorités acides et au pitch bend nerveux). Accessoirement, çà groove sévère sur ce morceau avec une rythmique carrément funky. " Prog will never die" se veut être la suite prog de l'album. Après une très longue première partie romantique, très classique d'approche, jouée au piano sur fond de synthé, le court second mouvement se veut lui plus contemporain, impressionniste, avec un piano qui reste l'instrument principal. Arrive alors le troisième mouvement complètement ancré dans un rock progressif à la Banco justement ! Cela reste très mélodique avec des arrangements symphoniques et une guitare électrique positionnée en soliste. Le break de batterie permet de relancer la machine pour aborder une autre facette du style Banco, plus rock et rythmiquement plus nerveuse, ce qui a pour effet de déboucher sur un final très puissant, genre grand orchestre, qui enfle encore sur les toutes dernières mesures.
Pour la face B, il s'agit maintenant de retrouver Gianni Nocenzi (au piano bien sûr), accompagné du groupe Divae Project, pour une réinterprétation de "la città sottile". J'ai bien écrit réinterprétation, car effectivement Gianni semble avoir dépensé beaucoup d'énergie pour arriver à en proposer une version à la fois évoluée et fidèle à l'esprit de l'original. C'est de fait parfaitement réussi au point que l'on pourrait imaginer qu'il s'agit d'une version alternative. Le grand moment du morceau est bien sûr la partie centrale dans laquelle Gianni se retrouve seul à jouer une partition de piano totalement retravaillée et pensée avec une insertion de piano préparé, calé sur une octave, une expérience tout à fait satisfaisante. Mais j'aime aussi le gros chorus de guitare électrique qui suit et qui ne dénature absolument pas l'essence du morceau. La ballade intemporelle "750.000 anne fa...l'amore" est, elle, traitée sur un mode romantique poussé à l’extrême, le violon de Natalia Dudynska apportant la touche poignante et déchirante à cette chanson interprétée en trio seulement (piano, chant, violon), le groupe rock ne se permettant d'intervenir qu'à deux reprises, la première fois en 7/8, d'où ce côté soudainement sautillant, la deuxième en simple accompagnant. "Bambino" enfin, un morceau passé plutôt inaperçu et tiré de l'album Il 13, avec cette fois Vittorio Nocenzi qui offre une nouvelle introduction qui prend la forme d'un joli prélude joué sur un piano numérique avec pour épicentre un accord de 5ème mineur qui donne cette tonalité extrêmement romantique à l'ensemble, Vittorio étant ici étonnamment tout en retenue. La chanson en elle même est magnifiquement interprétée avec un chanteur, Luca Velletri, qui fait très bien le job sur l'ensemble des trois titres chantés (il met sa voix dans les traces de celle de Francesco Di Giacomo quand même !) et un bassiste que l'on connaît bien dans le prog, Fabio Trentini, qui assure une ligne de basse remarquablement chantante et expressive.
Il y a à l'évidence beaucoup d'émotion qui se dégage de la face B de ce disque avec des musiciens qui trouvent le juste dosage entre le respect de la tradition et l'apport de propositions restant loyales à l'esprit d'origine. En cela le Divae Project de Guido Bellachioma et Davide Pistoni est en phase avec sa ligne de conduite "apprendre de ses erreurs sans rien nier, en essayant de révéler des nouvelles frontières avec une énergie renouvelée". Nous y sommes encore cette fois. Bravo.


Les musiciens :
Davide Pistoni : claviers, piano, synthés, arrangements
Fabio Cerrone : guitares
Francesco Isola : batterie
Lorenzo Trincia : basse
Stefano Indino :accordéon (A1)
Luca Velletri : chant (B1, B2, B3)
Natalia Dudynska : violon (B2)
Fabio Trentini : basse (B3)

Gianni Nocenzi : piano (B1)
Vittorio Nocenzi : piano (B3)


La Tracklist :

A1 : Tango Zoppo
A2 : E pericoloso giocre con il fuoco
A3 Prog will never die

B1 : La città sottile
B2 : 750.000  anni fa...l'amore
B3 : Bambino

Vous pouvez commander votre exemplaire par Ma.Ra.Cash ou encore chez Vinyl Strike





vendredi 26 mai 2023

Divae Project : Prog will never die

Il faut bien que vous ayez des scoops de temps en temps ! Alors, regardez voir ce que le pape du prog italien, Guido Bellachioma, nous a concocté avec la participation royale de Gianni et Vittorio Nocenzi. Les deux frères milanais réinterprètent sur la face B du vinyle trois titres de Banco del Mutuo Soccorso : "La città sottile", "750 000 anni fa... l'amore ?" et "bambino". La face A présente trois instrumentaux inédits : " Tango zoppo", "E pericoloso giocare con il fuoco", "Prog will never die". Que du très bon et du très grand en perspective.

çà sort le 23 juin et c'est une production Divae Project évidemment !

dimanche 11 juillet 2021

Divae Project : Stratosferico

Dans la lignée du projet Divae de 1995 qui avait accouché du merveilleux Determinazione, devenu depuis un album culte avec ses deux éditions verte et rouge, Guido Bellachioma renouvelle vingt cinq ans après l’expérience en gardant son statut de guide spirituel et en s'associant avec le musicien expérimenté Davide Pistoni (qui a travaillé avec Zucchero et récemment avec Il Rovescio della Medaglia) qui prend en charge toute la partie production artistique mais qui intervient également comme compositeur, comme arrangeur et qui assure la plupart des parties de claviers.  
Cet album ressemble plus à un EP ou à un mini LP constitué de six morceaux qui sont autant d'histoires évoquant les multiples facettes du prog italien, faisant aussi bien allusion au côté pop/rock qu'à celui plus aventureux d'un prog expérimental mais aussi d'une musique classique contemporaine. 
Ce disque est aussi l'occasion de rendre hommage à de grands personnages du prog italien disparus : Demetrio Stratos (Area), Giulio Capiozzo (Area), Danilo Rustici (Città Frontale, Osanna, Uno, Nova, Luna).
Pour donner vie à ce concept très particulier, car tenant beaucoup d'un entre-soi intimiste, Guido et Davide ont réuni une pléiade de musiciens gravitant dans et autour de la sphère prog italienne notamment, pour les plus connus, Lino Vairetti (Osanna) déjà présent sur Determinazione, Enzo Vita (Il Rovescio della Medaglia), Pericle Sponzili (Reale Accademia di Musica),Elio Volpini (Flea, L'Uovo di Colombo, Etna), Paolo Lucini (Ezra Winston), Fabio Trentini (ex Le Orme) et Gianni Nocenzi (Banco del Mutuo Soccorso).
Nous allons maintenant revenir sur ce que nous ont préparé Guido et Davide.
"Stratosferico" est un texte de la tradition populaire hellénique que Demetrio Stratos avait repris lors de ses recherches vocales en octobre 1976 et que sa femme, Daniela Ronconi, a exhumé pour l'occasion. Davide Pistoni a créé une musique sur ces paroles et c'est lui qui est au piano et aux synthés. Ce que l'on entend est tout à fait dans l'esprit des expérimentations de Demetrio. Le titre "Stratosferico" n'est donc pas usurpé.    
"L'urlo". C'est Christian Capiozzo, le fils de Giulio, qui a fournit cette bande sur lequel son père joue un solo de batterie assez étonnant par sa densité. Davide Pistoni en a bien compris l’urgence et a composé une bande-son qui, non seulement, met en valeur les patterns de Giulio Capiozzo mais qui en plus donne un sens à ce "hurlement".
Pour la troisième piste de la face A (il s'agit d'un disque vinyle !), Gianni Nocenzi offre, avec "Rawon", une composition inédite qu'il interprète seul au piano. Comme toujours avec Gianni c'est fin et inspiré. C'est fluide et intelligent. Un vrai moment de grâce. 
Toute la face B est dédiée à Danilo Rustici, le guitariste "rouge" d'Osanna qui avait ensuite quitté le groupe pour fonder Uno, Luna et aussi Nova avec son frère Corrado (le futur collaborateur de Zucchero). Trois chansons extraites de L'uomo, le premier album d'Osanna, sorti il y a pile cinquante ans justement, sont présentées avec pour point commun d'avoir comme (co) compositeur Danilo Rustici. Lino Vairetti est évidemment présent. Il assure la partie d'harmonica sur "Introduzione" et le chant sur "L'uomo". L'autre chanteur de ce morceau étant Alessandro Costanzo qui apparaissait aussi sur Determinazione en 1995. Ces deux titres sont excellents, pour ne pas dire royaux, notamment "Introduzione" qui est allongé par rapport à son modèle de 1971. La  dernière piste est une surprise car "L'amore vincerà di nuovo" est présentée avec des arrangements nouveaux pour un résultat qui donne une version très édulcorée par rapport à l’originale de 1971 (d'ailleurs la chanson est raccourcie). C'est sans doute la raison pour laquelle Lino a laissé le micro à Gazebo (un des chantres de l'italo disco dans les années quatre vingt). Il assure très correctement sa partie vocale dans un registre plus doux et moins habité que celui de Lino.
Le LP vinyle est sorti en juin 2021 à occasion du disquaire day, en édition limitée à 500 copies numérotées. 
Vous aurez noté que l'artwork signé de l’illustrateur Giulano Piccininno (qui a aussi travaillé récemment pour Le Orme) est particulièrement réussi, rappelant quelques vieilles couvertures de disques de Garybaldi et surtout de I Romans. Les cinq cent heureux possesseurs d'un exemplaire de Stratosferico auront la joie, en prime, de contempler à loisir un joli poster inséré à l’intérieur de la pochette. Il y a donc vraiment de quoi se faire plaisir avec cette jolie carte postale de prog italien envoyée de Rome par Guido Bellachioma.
 

 Face A
  1. Stratosferico.
  2. L'Urlo
  3. Rawon 

Face B

  1. Introduzione
  2. L'Uomo
  3. L'Amore vincerà di Nuovo

 

 

samedi 4 novembre 2017

Divae

Divae : Determinazione. Vous vous rappelez sûrement de ce magnifique album sorti en 1995. Il y avait même Lino Vairetti (Osanna) et Gianni Leone (Il balleto di bronzo) qui faisaient chacun une apparition sur un titre. Et bien il se pourrait bien que Determinazione ait une suite dans quelques temps. çà c'est du scoop !