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dimanche 22 juin 2025

Diego Petrini : La materia del suono


Il fallait bien que ça arrive ! Très impliqué dans le processus de composition de son groupe, Il Bacio della Medusa, le batteur (et claviériste) Diego Petrini a franchi le pas de l’œuvre en solitaire et nous propose son premier album solo. Certes, les équipiers du radeau de la méduse ne sont pas bien loin puisqu'ils sont presque tous présents pour épauler Diego. Il manque juste le bassiste Federico Caprai et le chanteur Simone Cecchini, l'autre tête pensante du groupe. 
La Materia del Suono est le résultat de plusieurs années d'un processus d'élaboration de compositions personnelles regroupées sur un album qui se présente en deux parties comprenant chacune six titres. Le tout est instrumental à une exception près dont on va reparler. La musique est dans l'ensemble très fluide. L'omniprésence du piano y étant sans doute pour beaucoup. Ce pianoforte est de fait le fil conducteur de chaque composition, souvent appuyé par les instruments à vent d'Eva Morelli.
La première partie, "L'armonia della natura", parfois proche du smooth jazz, est surtout marquée par le lumineux et épique "Macchia verde". Les morceaux se suivent, sans jamais se ressembler, et font penser à autant d'illustrations musicales pour un documentaire visuel imaginaire. 
Mais ma préférence va très nettement à la deuxième partie de l'album, "Sull'artificio dell'uomo". Cette succession de six titres est réellement magique. Ce n'est sans doute pas un hasard si elle évoque à plusieurs reprises les intonations d'Il Bacio della Medusa. Beaucoup plus prog, elle présente de nombreuses variations intéressantes avec en prime quelques traits mélodiques très réussis ("Fragole di Cinabro" et "Mimesi"). Quelques touches de musique ethnique ("Antropomorfa") et de musique folklorique ("Sublimazione") viennent judicieusement donner de belles couleurs à cette deuxième partie de l'album. Les deux derniers morceaux sont eux  particulièrement remarquables. "La plastica" tout d'abord, est une composition nettement plus mouvementée que le reste de l'album. Elle évolue sur une suite de rythmiques impaires. Sage jusque là, le piano y est ici complètement endiablé. Passionnant pendant ses presque huit minutes, le morceau semble être un condensé d'énergies puissantes habilement domptées par Diego Petrini. "Ciò che trascende" ensuite est donc le seul titre chanté. Alvaro Fella (Jumbo) y apparaît à son avantage et est bien plus à sa place en invité dans le contexte de cette forte chanson que dans celui d'un pseudo prog italien fabriqué au jus d'IA (suivez mon regard).  
Avec La Materia del suono, Diego Petrini démontre qu'il n'est pas que le batteur et claviériste d'Il Bacio della Medusa mais également un excellent compositeur. Il dévoile aussi beaucoup de sa personnalité et de sa sensibilité qui étaient jusque-là masquées par l'identification à un groupe qui possède, il est vrai, une forte identité musicale. Ce premier album solo de Diego Petrini, longuement mitonné, méritait vraiment de voir le jour.  

La tracklist

"L’Armonia della Natura"
1. Come in mare le onde 8:23
2. Alla Deriva 6:51
3. Macchia Verde 2:36
4. Immagini al Tramonto 5:55
5. Etere 7:38
6. Sangue Freddo 4:17

"Sull'artificio dell'uomo"
7. Fragole di Cinabro 4:01
8. Antropomorfa 3:37
9. Sublimazione 3:23
10. Mimesi 5:00
11. La Plastica 7:52
12. Ciò che Trascende 5:44
 
Sortie : le 20 jui 2025
 

Liens écoute :  

samedi 5 août 2023

Il Bacio Della Medusa : Imilla

Imilla est le cinquième opus studio de la formation de Pérouse, Il Bacio Della Medusa. Un album qui succède au très particulier Seme qui se distinguait par un nette cassure avec le passé stylistique du groupe. D'abord par un changement de ton qui se durcissait nettement au point de sonner carrément comme un combo de hard rock. Ensuite, par l'intégration d'expériences électroniques plus ou moins heureuses. Avec Imilla, les membres du groupe affichent leur volonté de revenir à une musique plus viscérale et à un rock aux multiples facettes. En clair, le style qui a fait connaître et aimer cette formation.
Nous voici donc face à ce nouveau concept album, dont le sujet principal est la vie d'une héroïne sud-américaine (née allemande par contre, d'un père pro-nazi), une certaine Monika Ertl, qui avait pris le nom de guerre d’Imilla lorsqu’elle a rejoint la milice révolutionnaire bolivienne à la fin des années 60 et qui a été arrêtée, torturée et exécutée le 12 mai 1973 à l'âge de 35 ans.

L'album, entièrement conçu et composé par le frontman du groupe, Simone Cecchini, a été initialement enregistré dans un format principalement acoustique avant d'être d'abord habillé par des arrangements de Diego Petrini, puis de finalement subir un traitement plus dans une veine progressive, sans pour cela abandonner complètement ses racines folkloriques et latines telles que pensées à l'origine.
On est content d'entendre un groupe solide avec des membres aussi inamovibles qu'indispensables de par leur fortes individualités artistiques : Diego Petrini aussi à l'aise aux claviers qu'aux percussions,  Federico Caprai le bassiste qui compte et impose son jeu solide, l'ambivalente Eva Morelli, fée délicate à la flûte et lionne rugissante aux saxophones, Simone Cecchini à la voix aussi puissante que théâtrale, sans oublier le nouveau venu, Andrea Morelli (le frère d'Eva) qui remplace avantageusement Simone Brozzetti à la guitare électrique, avec quelques chorus bien sentis et autant de riffs rock distribués tout au long des neuf pistes, histoire de montrer de quoi il est capable.

Mais avec Imilla, on est surtout heureux de retrouver enfin, ce qui fait la force, mais aussi la particularité du groupe : cette puissance hors du commun alliée à une folie fantasque quasi permanente. A ce cocktail déjà  détonnant, il faut ajouter des éléments de folklore méditerranéen utilisés non pas comme trame de fonds mais bien comme ingrédients complémentaires, donnant ainsi des couleurs chaudes, et parfois même brûlantes, à une musique qui exsude toujours une vitalité hors du commun. Vous voyez où je veux en venir bien sûr.  Depuis 15 ans, la référence posée par le groupe lui-même, est l'extraordinaire album Discesa Agl'inferi d'un giovane amante, son mètre-étalon en quelque sorte Et sans vous faire plus languir, je vous l'affirme ce Imilla est à la hauteur de son lointain devancier. Il en est un digne successeur, sans doute un peu moins fou, sûrement mieux dosé, mais le résultat est là, le ton aussi !

On notera en prime, le clin d’œil appuyé aux vieux films italiens des années 70 de type poliziottesco avec la pochette qui reprend les codes de l'époque, qu'il s'agisse du graphisme du dessin lui-même (avec les couleurs qui vont bien) comme de la police de caractère utilisée pour le titre. Mais le groupe fait encore mieux en ouvrant et en refermant cet album avec, à chaque fois, un instrumental  avec une mise en forme (arrangements compris) intentionnellement proche d'une illustration musicale de film (bruitages sonores compris), Simone Cecchini allant jusqu'à poser des vocalises évocatrices aux moments cruciaux de chaque partition, tout cela en gardant les accents distinctifs permettant d'être sûr qu'il s'agit bien des musiciens du radeau de la Méduse qui sont à la manœuvre.    

Grâce à ce très beau Imilla, Il Bacio Della Medusa renoue avec le niveau qualitatif qu'on lui a connu et reprend sa place parmi les plus importants groupes de la scène prog-rock italienne moderne, de ces formations phares qui ont brillamment émergées durant les premières années du vingt et unième siècle. J'avoue qu''après Seme, j'avais quand même douté de l'orientation prise par le groupe. Il était donc temps de rectifier le tir. C'est fait et bien fait !

Le groupe :  Simone Cecchini (chant, guitares, kazoo, chœurs), Diego Petrini (batterie, percussions, piano, orgue, Mellotron, synthés, Melodica, machine à écrire), Eva Morelli (flûte traversière, sax alto et soprano), Federico Caprai (basse), Andrea Morelli (guitares électriques, steel guitare)

La tracklist

01. Un Visto per la Bolivia
02. Amburgo 1 Aprile 71
03. La Dolorida
04. Zio Klaus
05. Dentro Monika Qualcosa Non Va
06. Ho Visto gli Occhi di Inti Virare a Nero
07. Senior Service
08. Lo Specchio di Hans Ertl
09. Colt Cobra 38 Special

Sortie prévue le 25 août 2023 chez A.M.S. Record et pour l'édition limitée en vinyle rouge (300 copies), çà se passe ici

samedi 31 octobre 2020

Il Bacio della Medusa : AnimAcusticA

En cette fin d'année 2020, le rythme des sorties s'accélère pour le petit monde du prog italien. Cette fois, c'est au tour d'Il Bacio della Medusa de sortir chez AMS Records ce qui devient son deuxième album live (après celui de 2015). Il s'agit d'une captation relativement récente réalisée le 19 octobre 2019 à l'occasion du festival Trasimeno Prog qui se déroulait dans un lieu désormais mythique en Italie pour les concerts prog de qualité : le Palazzo della Corgna in Castiglione del Lago. Il Bacio della Medusa en a profiter pour immortaliser ce concert très différent de ce que le groupe a l'habitude de proposer. Car outre une set list en grande partie renouvelée (seuls deux titres sont communs aux deux albums), la différence de taille avec le premier live réside dans une interprétation acoustique et revisitée des morceaux (acoustique pas unplugged).   

Voilà qui me convient car la musique d'Il Bacio della Medusa mérite un bel écrin, une mise en valeur digne de l'univers du luxe, tout en gardant le côté théâtral et lyrique du chant de Simone Cacchini. Et c'est bien le cas ici ! Avec en prime une relecture des morceaux qui se traduit par des arrangements appropriés appliqués à une exécution que je n'ai pas peur de qualifier de "plus classique". Cela pourra, a contrario, en perturber certains. Mais prenez le temps d'écouter (et de savourer) "La Sonda"  et vous constaterez que la puissance du rock est bien présente, à partir de 3 mn, mais différemment, de manière plus subtile disons. Sont également de la partie le jazz mais surtout les rythmes sud-américains et la musique d'Amérique du Sud en général qui semblent de plus en plus inspirer le groupe. Les musiciens d' Il Bacio della Medusa ont toujours fait preuve d'une grande capacité à marier divers styles musicaux. Ils le démontrent encore avec bonheur. Quand je parle de bonheur, je pense ainsi au plaisir que j'ai eu à écouter "Preludio, Il Trapasso", "Confessione d'un Amante" et "Cantico del Poeta Errante" dans des versions sublimées. Je pense aussi au final irrésistible d"Animatronica Platonica" et au géant "Scorticamento di Marsia" où le chemin du groupe croise à plusieurs reprises celui de Delirium. C'est l'exercice qui le veut : le chant de Simone Cecchini et les instruments à vent d'Eva Morelli sont ici encore mieux mis en valeur que d’habitude. Si Simone n'avait pas besoin de çà tant sa voix était déjà naturellement mise en avant, concernant le jeu d'Eva, ce n'est que justice. 

A noter enfin que le groupe nous offre un prime un titre studio bonus, l’inédit 'Testamento d'un poeta" qui a le double avantage de nous faire sortir de l’album en douceur dans un dernier beau moment de grâce.  

En résumé, si vous aimez  Il Bacio della Medusa, ce live devrait vous plaire. Pour les autres, c'est sûrement un bon moyen pour découvrir la musique d'un groupe qui est sur le pont depuis bientôt vingt ans (il est donc temps !). Vous pouvez d’ailleurs en profter pour lire ou relire l'interview du groupe ici.

La tracklist: à écouter sur le bandcamp du groupe

1. Preludio: Il Trapasso
2. Confessione d'un Amante
3. Il Vino (Breve delirio del vino)
4. La Sonda
5. 5 e 1/4... Fuori dalla Finestra il Tempo è Dispari
6. Animatronica Platonica
7. Sudamerica
8. Uthopia... il Non Luogo
9. Scorticamento di Marsia
10. Cantico del Poeta Errante
11. De Luxuria, Et De Ludo, Et De Taberna
12. Corale per Messa da Requiem
12. Testamento d'un Poeta

Le groupe : Simone Cecchini (chant, guitare acoustique 6 et 12 cordes), Diego Petrini (batterie, piano, synthé, mellotron), Federico Caprai (basse), Simone Brozzetti (guitare électrique), Eva Morelli (flûte, saxo), Simone Matteucci (guitare électrique)
 

 


dimanche 28 octobre 2018

Il Bacio della Medusa : gioco dell'intervista

Chi siete ?
Risponde Simone Cecchini:
Siamo Il Bacio Della Medusa, un gruppo di musicisti dal Lago Trasimeno (Umbria) condividiamo il sogno della musica dal settembre del 2002, e il nucleo originario della Band è ancora intatto: Simone Cecchini: vocals, acustic guitar/ Diego Petrini: drums, piano, synth, mellotron / Federico Caprai: Bass  Simone Brozzetti : Electric Guitar
Eva Morelli : flute, alto & soprano sax, piccolo
Simone « Il Poca » Matteucci : Electric Guitar
Simone Brozzetti : Electric Guitar
Eva Morelli : flute, alto & soprano sax, piccolo
Simone « Il Poca » Matteucci : Electric Guitar
/ Simone Brozzetti: Electric Guitar / Eva Morelli: flute & sax.
Alla line up dall’ autunno 2017 si è aggiunto Simone "Il Poca" Matteucci:Electric Guitar.
A quali influenze si rifà la vostra musica ?
Risponde Federico Caprai:
Sicuramente la nostra musica si ispira all' underground e al Prog Rock degli anni 60/70: gruppi storici come Pink Floyd, VDGG, Genesis, Jethro Tull, Gong e King Crimson, ma anche all' Hard Rock e all' Heavy Metal degli anni 80 e 90. In Italia abbiamo voluto seguire le orme dei cantautori come Finardi, De Andrè, De Gregori, Branduardi o dei grandi del Prog come Banco, Orme, Pfm ed Osanna. Io e Simone Cecchini amiamo alla follia i Queen.
Come definireste la vostra musica ?
Risponde Simone Cecchini
Ovviamente sono anni che pubblico e critica di settore ci etichettano come Rock Progressive Band e credo che ciò sia plausibile. Noi del BACIO però abbiamo sempre preferito definirci ART ROCK. Fin dagli esordi, abbiamo perseguito lo scopo di dare una valenza artistica a qualsiasi aspetto del nostro fare musica: arragiamenti ricercati, dignità letteraria dei testi,, la cura dei dettagli nel proporre i nostri spettacoli dal vivo, ed anche le cover dei dischi.
Date la vostra definizione di rock progressivo
Risponde Federico Caprai e Simone Cecchini
Il rock Progressivo non dovrebbe essere uno stile definito, molti gruppi tendono ad enfatizzare suoni o soluzioni musicali che ricordano i classici del genere, senza tirar fuori personalità. Il Prog dovrebbe essere prima di tutto libertà di espressione e di composizione, un mezzo per trasmettere emozioni e raccontare storie o per arricchire culturalmente l’ascoltatore  e mai e poi mai un pretesto per mettersi in mostra ed esasperare virtuosismi musicali.
Di quale brano o di quale album siete più orgogliosi e perché ?
Risponde Federico Caprai
Non c’è un album o una canzone a cui teniamo più rispetto ad un altra (magari per Simone Cecchini scrivendo i testi questo è diverso e può sentirsi più vicino ad un brano rispetto che un altro), ogni album è stato fine a se stesso e ci ha poi indirizzato verso il successivo. In questo momento ci sentiamo in piena sintonia con Seme*, perchè è lo specchio di quello che siamo ora, ma già abbiamo la consapevolezza che presto ci muoveremo in nuove direzioni.

dimanche 1 juillet 2018

L'entretien jeu d'Il Bacio della Medusa

Seme*, le nouvel album d'Il Bacio della Medusa vient tout juste de sortir, il était donc temps d'aller interviewer un groupe qui ne déçoit jamais depuis son premier album éponyme sorti en 2004 sans parler du magnifique et inégalé à ce jour Discesa agl'inferi d'une giovane amante.
Simone Cecchini et Federica Caprai se sont partagés les réponses.
Qui êtes-vous ? Chi siete ?
Simone Cecchini : Nous sommes Il bacio delle Medusa, un groupe de musiciens venant de Trasimeno. Nous partageons ce rêve musical depuis septembre 2002. Le noyau original du groupe est encore intact : Simone Cecchini (chant, guitare acoustique), Diego Petrini (batterie, piano, synthé, mellotron), Federico Caprai (bassa), Simone Brozzetti (guitare électrique), Eva Morelli (flûte,  sax). Depuis l’automne 2017, notre formation a été augmentée avec l’arrivée de Simone « il poca » Matteucci (guitare électrique).

Quelles influences revendiquez-vous dans votre musique ? A quali influenze si rifà la vostra musica ?
Federico Caprai : Notre musique est sans aucun doute inspirée par la scène Underground et Prog Rock des années 60/70, les groupes historiques bien sûr comme Pink Floyd, Van der Graaf Generator, Genesis, Jethro Tull, Gong et King Crimson mais aussi le hard rock et le heavy métal des années 80 et 90.  En Italie, nous voulons mettre nos pas dans ceux de chanteurs/compositeurs comme Finardi, De André, De Gregori, Branduardi ou des grands noms de la Prog comme Banco del Mutuo Soccorso, Premiata Forneria Marconi, Le Orme, et Osanna. Simone Cecchini et moi nous aimons aussi à la folie Queen. 
Comment définiriez vous votre musique ? Come definireste la vostra musica ?
Simone Cecchini : Manifestement cela fait des années que le public et les critiques du genre nous ont classé comme un groupe de rock progressif. Je pense que c’est possible. Mais nous avons toujours préféré nous qualifier comme groupe d’Art Rock. Depuis les débuts, nous avons eu pour objectif de donner une vraie valeur artistique à tous les aspects de notre musique : des compositions raffinées, des paroles avec des références littéraires dignes de ce nom, une attention à tous les détails pour nos prestations en concerts, et aussi les pochettes de nos albums.    
Donnez votre propre définition du rock progressif  Date la vostra definizione di rock progressivo
Federico Caprai & Simone Cecchini : le rock progressif ne devrait pas être défini comme un style. Beaucoup de groupes ont une nette tendance à mettre l’accent sur des sonorités ou des formules musicales qui évoquent les poncifs du genre sans apporter aucune personnalité. Avant tout, le Prog devrait être un moyen totalement libre de s’exprimer et de composer, un moyen de transmettre des émotions et de raconter des histoires ou d’enrichir culturellement l’auditeur, mais jamais au grand jamais un prétexte à des démonstrations de virtuosité musicale.  
De quel morceau ou de quel album êtes vous le plus fier et pourquoi ? Di quale brano o di quale album siete più orgogliosi e perché ?
Federico Caprai : il n’y a pas un album ou un morceau que nous préférons plus qu’un autre (c’est peut être différent pour Simone Cecchini, qui écrit les paroles et qui de ce fait peut se sentir plus proche d’une chanson que d’une autre). Chaque disque est une fin en soi qui nous dirige ensuite vers le prochain album. En ce moment nous nous sentons en totale harmonie avec Seme *, car il est le miroir de ce que nous sommes aujourd’hui mais nous savons déjà que nous allons bientôt partir dans de nouvelles directions.  

dimanche 10 juin 2018

Il Bacio della Medusa " Seme * "

Il Bacio della Medusa revient enfin six ans après Deus lo Vult avec un nouvel album Seme * qui sortira le 15 juin. Pour ceux, dont votre serviteur, qui en sont restés à ce formidable rock progressif théâtral des trois premiers albums, attendez vous à une mini révolution. Les seuls  points de repère restent la voix caractéristique de Simone Cecchini et la flûte d'Eva Morelli. Pour le reste, c'est à dire l'essentiel, le groupe a évolué musicalement et çà s'entend ! Outre le premier titre éponyme "Seme" qui est une vraie bombe hard rock, vous allez être surpris en constatant que les musiciens d'Il bacio della Medusa varient largement leur propos et se plongent désormais avec délice aussi bien dans le jazz, le folk, le rock classique que dans la musique électronique ! Un album à ne pas manquer.
 
Track list :  1. Seme, 2. La Sonda, 3. 5 e 1/4… Fuori dalla Finestra il Tempo è Dispari, 4. Sveglia !!!,
5. Animatronica Platonica, 6. Uthopia… Il Non Luogo, 7. Il Sentiero di Luce, 8. Animaemotica
label : AMS records