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samedi 25 novembre 2023

PFM : The Event - Live in Lugano 2022

Circonspect j'étais. Comment voulez-vous que j'aborde un disque live de Premiata Forneria Marconi enregistré avec une équipe pour le moins originale. En effet, si les fans de la PFM ont intégré, et accepté, depuis longtemps la présence de Luca Zabbini pourtant toujours crédité en tant qu'invité. Comment faut-il comprendre l'apparition inattendue de Matteo Mancuso, qui est, pour l'occasion, le remplaçant du remplaçant de Franco Mussida. La proposition est d'autant plus surprenante que la PFM n'a jamais sorti d'album live avec ses collaborateurs actuels et que la dernière production live date de 2014. Elle consistait en une reproduction fidèle des cinq premiers albums du groupe lors d'une série de concerts donnés au Japon (coffret Il Suono del Tempo - Aerostella - 2015) . Déconcertant, isnt-it ?
Après avoir obtenu quelques précisions, je comprends qu Marco Sfogli n'était pas disponible pour cette date de concert le 27 août 2022 au Estival Jazz Festival de Lugano. Je comprends aussi que le management du groupe a décidé de lancer sous son label Aerostella, une série de sorties discographiques des prestations live du groupe, comme cela se fait beaucoup maintenant. Ce Live Event à Lugano en est donc le premier volet. L'évènement a justement été choisi en raison de la présence du jeune Matteo Mancuso, étoile montante parmi les guitaristes orientés jazz en Italie. Au passage, il a donc fallu que Mancuso apprenne en un temps record les parties de guitares, parfois complexes, des différents morceaux joués ce soir là. 
Voilà qui éclairci pas mal les choses. Nous pouvons donc passer à la musique avec l'édition double LP vinyle pour l'occasion. 
 
 
En regardant attentivement la set-list, on se rend compte que le groupe respecte un équilibre intéressant entre les morceaux des différentes époques. Le nouvel album Ho Sogno Pecore Elettrica est ainsi présent avec trois titres dont les deux gros instrumentaux "Mondi  Paralleli" et "Transumanza Jam". L'incontournable "Quartiere 8 " est de la partie. Il a la lourde charge de représenter la période années quatre vingt avec son fameux cri de guerre "Vaï Dzivas" et surtout avec une belle performance de Mancuso à la guitare électrique. Le plus récent et magistral instrumental "Cyber Alpha," tiré de Stati di Immaginazione, permet, là aussi, à Mancuso de se mettre en avant et de montrer toute l'étendue de son talent et de son feeling car sur un morceau comme çà, çà ne pardonne, soit tu passes, soit tu casses !
Il faut souligner que l'intérêt de cette prestation réside aussi dans le fait que, compte-tenu de la configuration particulière du groupe, une place plus importante que d'habitude est laissée à des développements qui prennent principalement la forme de dialogues entre les instrumentistes. Et il faut reconnaître qu'avec des techniciens du calibre de Luca Zabbini et de Matteo Mancuso, le niveau est élevé. De manière plus générale, on remarque que les musiciens prennent plaisir à ne pas juste reproduire les versions studios des morceaux et proposent des relectures partielles de certains titres y compris pour ce qui concerne les grands classiques du groupe, comme "La Carrozza Di Hans" (qui s'y prête assez bien, c'est vrai), "Photos of Ghost" (avec un vrai festival instrumental qui concerne le piano et le violon) et "Impressioni Di Settembre" joué d'abord de manière fidèle voire un rien solennelle avant d'être repris en fin de concert, après "Celebration", sur un mode grand final tout à fait seyant. On se dit même que "Mr 9 till 5" aurait pu être l'occasion de renouer avec une longue jam dans l'esprit de ce que faisait le groupe dans les années soixante dix, mais on se contentera de ce que l'on entend, qui est déjà très satisfaisant. On note enfin que la séquence "musique classique", qui dure six minutes, fait toujours son petit effet en offrant au public un enchaînement somptueux des pièces "La danza dei cavalieri", "Il potere dell'amore" et "Gli amanti di Verona" tirés du Roméo et Juliette de Prokoviev, alors que l'on trouve, un peu plus loin dans la set-list, la "Violin Jam" de Lucio Fabbri lancée par la basse de Djivas, qui précède l'ouverture débridée du Guillaume Tell de Rossini toujours aussi efficace.
A l'évidence, l'idée de capter et de présenter ce concert unique était excellente. La performance est autant emballante qu'irréprochable. Et il paraît juste d'insister sur la prestation de Matteo Mancuso qui donne l'impression d'être totalement dans son élément avec le matériel de la PFM. Pour rappel, Mancuso a eu une journée pour apprendre ses parties et être prêt. Alors, certes la voix de Franz faiblit un peu par moments. Mais comment reprocher cela à un musicien de soixante-dix-sept ans, qui continue encore et toujours de se démener comme un beau diable sur scène entre sa batterie et son micro pendant pratiquement deux heures. Le rendu sonore est très bon et très propre avec une source audio prise au soundboard qui aurait méritée un mixage studio postérieur plus osé pour en améliorer la dynamique (il y a également un enregistrement micro d'ambiance pour capter les réactions du public). Si l'on ajoute à cela la couverture pour le moins minimaliste, cet album peut être considéré comme une sorte de bootleg amélioré ou haut de gamme si vous préférez.
The Event - Live in Lugano me paraît donc une offre de choix pour les nombreux fans de la PFM qui continuent à assister par centaines aux  concerts que le groupe assure toujours en Italie., un groupe qui, après plus de cinquante ans à arpenter les scènes du monde entier, est encore capable de proposer chaque soir, un concert différent. Respect.

Info de dernière minute : The Event - Live in Lugano a été distingué par le magazine italien Panorama qui le classe dans les vingt meilleurs albums de 2023 aux côté des productions de Baustelle, Calibro 35, Ligabue, Lucio Corsi (très bon ce jeune homme au passage) et des inévitables Maneskin.

Les musiciens : Franz Di Cioccio (chant, batterie), Patrick Djivas (basse), Lucio Fabbri (violon, claviers, chœurs), , Alessandro Scaglione (piano,moog, chœurs), Eugenio Mori (batterie).
Invités : Luca Zabbini (orgue Hammond, chant, chœurs), Matteo Mancuso (guitare acoustique, guitare électrique)


La tracklist :

LP 1, face A
1. Mondi paralleli (3:04)
2. Il respiro del tempo (6:23)
3. Transumanza jam (3:22)
4. Impressioni di settembre (6:31)

LP1, face B
1. Il banchetto (5:32)
2. La carrozza di Hans (7:00)
3. Photos of ghost (6:44)

LP2, face A
1. Quartiere 8 (6:24)
2. Cyber alpha (5:24)
3. Harlequin (8:21)

LP2, face B
1. La danza dei cavalieri / Il potere dell'amore / Gli amanti di Verona (6:05)
2. Mr 9 till 5 (5:12)

LP2, face B
1. Violin jam (2:54)
2. Ouverture William Tell (1:45)
3. Celebration (3:36)
4. Impressioni di settembre (reprise) (1:22)

mardi 4 juillet 2023

Franco Mussida : il pianeta della musica e il viaggio di lòtu

Franco Mussida reste pour moi une figure essentielle et incontournable du rock progressif italien pionnier.  Et cela, même s'il s'est volontairement mis en retrait de ce style musical depuis maintenant plusieurs années. Franco Mussida aura été, au même titre que Flavio Premoli, un inspirateur et un apporteur primordial dans la musique créée et jouée par son groupe Premiata Forneria Marconi. Ce constat n'est pas contestable ou alors avec beaucoup de mauvaise foi. Bien sûr, le comportement de Franco aurait pu être plus corporate lors de ses dernières années au sein de la PFM. Mais sans doute en raison d'une certaine lassitude bien compréhensible et surtout parce qu'il avait la volonté de se consacrer entièrement à son institut de musique, le Centro Professione Musica, fondé en 1984, Franco ne participait plus que "du bout des doigts" à l'aventure de son groupe historique. Bien. Est-ce une motivation pour désormais ignorer ce qu'il fait musicalement ? Je ne le crois pas. Est-ce une raison pour ne pas parler de son dernier opus ? Je suis sûr que non. Certes, jusque là Franco n'a pas été très prolifique dans ses productions solo et c'est un euphémisme que d'affirmer que les albums Racconti della tenda rossa (1991) et Accordo (1995) n'avaient pas convaincu. Mais presque vingt ans ont passé depuis ces craquages et ce retour de Franco s'annonce d'une autre eau. 

Car il pianeta della musica e il viaggio di lòtu se présente comme un condensé de toutes les musiques qui ont forgé et fait le musicien Franco Mussida mais aussi comme un testament musical. Il existe d'ailleurs un livre qui est sorti en 2019,  Il pianeta della musica, dans lequel Franco explique très bien tout ce qu'il veut exprimer et faire passer comme messages. Je le cite : " La Musique et la personne ne font qu’une, l’une habite l’autre et vice versa. Bien qu’elles s’aiment à la folie, au fond, elles se connaissent très peu. Elles se côtoient depuis toujours et montrent aujourd’hui les signes d’un couple en crise qui semble vivre ensemble seulement par habitude."

Je n'ai pas envie de jouer au jeu des sept ressemblances avec la PFM ( je sais, ce jeu n'existe pas, je viens de l'inventer), çà n'est pas le sujet de cette chronique et cela serait vraiment injustement réducteur par rapport à l'immensité des paysages sonores qui forment "la planète de la musique" imaginée par Franco. Il vous suffit de savoir que cet album est en même temps très loin de Premiata Forneria Marconi et en même temps très proche, tant la forte personnalité musicale de Franco rayonne partout où il est et où il joue. Quand on évoque cette forte présence d'un musicien confirmé et respecté, on peut aussi parler de signature distinctive et, à ce propos, il faut bien sûr inclure ce doigté merveilleux à la guitare, délié, soyeux, chantant. Me faire croire que son successeur, aussi doué soit-il, peut le remplacer dans la PFM, voire faire mieux (comme j'ai lu et entendu) est pour moi, depuis le début, une supercherie. La preuve est ici, flagrante, dans cet album qui renferme l'essence même de l'artiste Franco Mussida. Voilà pourquoi ce disque a mis autant de temps à se faire et à être publié. Nous sommes à l’extrême opposé de toute création forcée et commerciale. A maintenant soixante seize ans passés, Franco ne se sent obligé de rien sauf de devoir transmettre son savoir et son expérience, sauf à tenter de faire comprendre, à ceux qui sont prêts à recevoir son message, ce qu'est fondamentalement la musique. Dans cette posture philosophique proche d'une forme de sagesse universelle, le temps est une composante indissociable qui porte les notions de patience et d'accomplissement de soi. Autant de qualités qui ne font pas partie de notre monde moderne. Le mieux est d'ailleurs de terminer sur ces mots de Franco "Entendre de la musique aide à nous changer intimement, et par conséquent à changer le monde." 

L'écoute de cet album m'a fait vivre une expérience rare : la sensation de revenir à une source originelle découverte il y a maintenant presque cinquante ans. Merci pour cela et pour cette merveilleuse musique Franco.

Les musiciens : Franco Mussida (guitares, chant, récitatif), Paolo Costa (basse), Giovanni Boscariol (claviers), Tiziano Carfora (percussions),  Cindy Bailliu (chant sur 8), Giulia Lazzerini (chant sur 2 et 3), Marina Ferrazzo (chant sur 2 et 3), Paola Bertello (chant sur 8), Roberta Calia (chant sur 8), Silvia Laniado (chant sur 8) + Ensamble Mandolinistico sur 11 (dirigé par Sandro Mussida)

La tracklist

  1. Lòtu e il piano planetario
  2. L'oro del suono
  3. Il mondo in una nota
  4. Afromedindian blues
  5. Democrazia solidale
  6. Ti lascio detto
  7. Io noi la musica
  8. E tutto vero
  9. Il sogno e la strada
  10. Nini
  11. Incanto e amicizia
  12. Il lavoro della bellezza
  13. Alberi

samedi 26 novembre 2022

Présentation de Via Lumière à Gênes le 3 décembre

C'est avec un immense plaisir que je serai à Gênes le samedi 3 décembre 2022 Via del Campo Rosso, chez la merveilleuse Laura Monferdini pour présenter mon livre traduit en italien, Via Lumière. Et devinez qui sera là ? Patrick Djivas himself mais aussi Claudio Pozzani qui a assuré une magnifique traduction du livre.


vendredi 19 août 2022

Louis de Ny : intervista in italiano (Vivoumbria - Alfredo Buonumori)

 

Louis De Ny con Patrick Djivas

Abbiamo scambiato quattro chiacchiere con l’autore del libro Louis De Ny – non nuovo a cimentarsi nello scrivere di prog italiano – per avere il suo punto di vista su quest’opera e sul resto della sua produzione letteraria.

Buongiorno Louis, ti ringraziamo per la disponibilità; come stai ?

Ciao Alfredo, molto bene; grazie per avermi dato l’opportunità di parlare del progressive rock italiano, è sempre un grande piacere per me.

Come nasce la tua passione per il progressive rock, ed in particolare quella per il prog italiano ?

E presto detto; in realtà trovo che nel progressive rock italiano sia presente una sintesi ee una connessione tra ciò che preferisco – il progressive rock in generale – e quelle con cui sono cresciuto (la musica classica e forme di pop elaborato).

Inoltre confesso che questa passione per il rock progressivo italiano è largamente amplificata dal mio amore per l’Italia.

In particolare nei tuoi libri pubblicati tra il 2015 ed il 2018 – “Le petit monde du rock progressif italien ; Une discographie amoureuse” e “Plongée au coeur du rock progressif italien Le théâtre des émotions” – analizzi il prog italiano; come mai questa scelta ?

In Francia non esisteva nulla di scritto sull’argomento, e comunque niente documentato ed analizzato ma soltanto descrittivo.

Mi è sembrato ideale far conoscere meglio questa corrente musicale in Francia dal momento che molti che apprezzano il rock progressivo non conoscono quello italiano.

L’ho trovato ingiusto perché il progressive rock italiano rappresenta il meglio come melodie ed armonie e perché si tratta di una vera e propria corrente musicale con la sua storia, i suoi musicisti e le sue interazioni.

Quali sono le differenze tra i due lavori ?

Il libro uscito nel 2015 («Le Petit Monde du rock progressif italien») mi permetteva di aprire il dossier e di far conoscere in 600 pagine la storia del movimento, le principali band ed i migliori album.

L’altro, uscito nel 2018 “Plongée au coeur du rock progressif italien – Le théâtre des émotions” è la naturale prosecuzione del primo.

Ho pensato di far parlare i musicisti della nuova generazione del rock progressivo italiano perché da voi c’è un incredibile serbatoio di musicisti di talento e soprattutto creativi.

Per poter far uscire questo volume era però necessario che il primo libro vendesse bene in Francia, e fortunatamente così è stato.

Ciò mi ha consentito di aggiungere, nel secondo libro, altre band ed altri album e dare una visione completa della storia del rock progressivo italiano durante gli anni ’80.

Tra i due libri presento in modo dettagliato più di 500 dischi e cito quasi 1000 gruppi o musicisti.

Da poche settimane è invece stato pubblicato il tuo lavoro nel quale analizzi il legame o tra il prog italiano ed il cinema (Giallo & Rosso Le rock progressif italien fait son cinéma); ce ne parleresti ?

«Giallo & Rosso – Quando il progressive rock italiano faceva il suo cinema» mi ha dato modo di lavorare con un nuovo editore video francese (Frenezy).

Lui restaura e riedita film, principalmente italiani, degli anni ’70 di genere giallo, horror, poliziottesco e western) e la prima collaborazione si è concretizzata con il film «La Vittima designata».

Ho fatto i bonus dei DVD/Blu-ray sulla musica, su Bacalov e sui New Trolls.

In seguito ho proseguito la mia ricerca utilizzando la documentazione che già possedevo per creare un libro sulle connessioni e la contaminazione tra il l progressive rock italiano e le musiche dei film (ma anche delle trasmissioni televisive italiane) degli anni ’70.

Il materiale non manca di certo con un sacco di storie inedite e sconosciute.

Oltre ai Goblin, molti altri artisti italiani legati al filone dell progressive rock italiano hanno prodotto colonne sonore.

E’ stata anche l’occasione per tracciare il profilo di compositori conosciuti ma con una prospettiva particolare (in relazione alla musica progressiva) come Claudio Simonetti, Ennio Morricone, Luis Bacalov, Armando Sciascia o ancora Fabio Frizzi che ha gentilmente accettato di fare la prefazione del libro.

C’è anche una messa in prospettiva originale tra ogni film elencato – quindici in tutto – e la sua colonna sonora grazie a testi scritti da uno specialista francese del cinema. Questo libro è quindi unico nel suo genere e interessa sia gli appassionati di rock progressivo italiano che quelli di cinema italiano, citando anche titoli quasi sconosciuti.

Piccolo passo indietro; a gennaio del 2020 è uscito il volume “Via Lumière La biographie autorisée du bassiste d’Area et de PFM”, che recentemente – a fine giugno – è stato pubblicato nella traduzuone di italiano da parte della casa editrice Officina di Hank; come mai un libro su Patrick ?

Dal momento che mi appassiona e scrivo professionalmente sul movimento del rock progressivo italiano ed essendo francese, è naturale che interessi di Patrick Djivas.

La sua carriera in Italia (cinquant’anni comunque) ha fatto parte della storia del progressive rock italiano con Area prima e poi con Premiata Forneria Marconi.

Ha avuto una vita emozionante con incontri incredibili, ma è anche una splendida persona, colta e gentile.

Spero di aver scritto un bel libro su di lui perchè lo merita.

Ti va di raccontare qualche aneddoto sulla realizzazione del libro che ti viene in mente ?

Con Patrick avevamo previsto che il libro uscisse in italiano alla fine del 2020 ma il covid ha complicato tutto; abbiamo dovuto essere pazienti per trovare sia un editore italiano che un traduttore.

Siamo stati fortunati con la casa editrice Officina di Hank a Genova, che ringrazio, che ci ha fatto seguire da Fabio Rossi, e con la splendida traduzione di Claudio Pozzani.

Ho in parte riscritto e completato il libro per la versione italiana e ritengo la versione italiana migliore di quella francese.

C’è qualche speranza di vedere pubblicati i tuoi libri in italiano ?

Come abbiamo appena detto per la biografia di Djivas è accaduto recentemente; per i primi due libri sul progressive rock italiano, non penso; d’altronde nel vostro paese ci sono persone molto competenti che hanno già scritto libri su questo argomento.

Per il «Giallo & rosso» mi piacerebbe molto perché, come ti ho detto, si tratta di un libro originale, unico nel suo genere, ma onestamente, ci sono poche possibilità; sarebbe necessario un grosso lavoro in particolare per la traduzione; se qualcuno legge questa intervista ed è pronto, che mi contatti pure.

Approfitto per ringraziarti per aver mostrato interesse per i miei libri e porto a conoscenza di quanti ci leggeranno che ho anche un blog sul rock progressivo italiano (rockpogressifitalien.blogspot.com); è in francese ma spesso anche in italiano ed è prevalentemente dedicato alle novità ed alle uscite di album.

Vivoumbria - Alfredo Buonumori – 19 08 2022

lundi 27 décembre 2021

ma sélection des meilleurs albums de RPI pour 2021


Je suis toujours un peu mal à l'aise avec cette histoire de meilleurs albums de l'année. Tout d'abord parce que cela reste très subjectif et très personnel. Ensuite car je connais quand même un paquet des musiciens concernés et qu’il n'est pas toujours facile de rester objectif. Voilà pourquoi je préfère parler de "sélection" ou de "top" mais pas de "classement". 

Au passage, merci aux artistes, musiciens et groupes pour ces beaux moments de musique sans cesse renouvelés le plus souvent sans qu'ils aient en retour la juste rémunération de leur travail artistique (s'il vous plaît, faites moi plaisir, boycottez Spotify). La reconnaissance est donc essentielle et est le moins que l'on puisse faire quand on s'intéresse un tant soit peu à ce qu'ils créent. Au passage, une partie des albums de cette sélection sont des auto-productions dont mes trois coups de cœur. Les temps changent !

Merci également à tous ceux qui m'envoient leur musique, labels et artistes, soit en format physique (bien !) soit par lien (moins bien).

2021 aura globalement été une bonne année pour le rock progressif italien avec pas mal de sorties intéressantes. Pour ce qui concerne ma sélection, je vous propose cette année trois catégories avec trois albums retenus à chaque fois (si le titre est souligné c'est qu'il y a un lien pour une écoute totale ou partielle de l'album).

Mes Coups de Cœur 2021

Ske, Insolubilia TOP "1" 2021

Elisa Montaldo, Fistful of Planets part II

Antiche Pescherie Nel Borgo, Si no sabir...tazir !

 

Mes Musts 2021

Syndone, Kama Sutra

Accordo dei Contrari, UR-

Premiata Forneria Marconi, Ho Sognato Pecore Elettriche

 

Les belles surprises de 2021  

Archangel, (Third warning)

Gruppo Autonomo Suonatori, Omnia Sunt Communia

Alessandro Corvaglia, Out of the gate

Je n'oublie pas les autres albums qui m'ont également beaucoup plu dont Fufluns (Refusés), Stefano Lupo Galifi (dei ricordi un museo),  Habelard2 (Copriferro Semantico), Hora Prima (L'uomo delle genti), Hunka Munka (Foreste Interstellari), Hype, (Evolve), Il Porte di Venere (e pensa che mi meraviglio ancora), Il testamento degli Arcadi (il testamento degli Arcadi), Bernardo Lanzetti (Horizontal rain), Nodo Gordiano (H.E.X.), Officina F. Lli Seravalle (Blecs), Osanna, Il diedro del Mediterraneo, Prometheo (Quello Che Rimane), Raven Sad (The leaf and the wing).


dimanche 1 septembre 2019

Giorgio Fico Piazza : Autumn Shades

Cela faisait un moment que cela démangeait Giorgio Piazza. On l'avait d'abord vu, il y a quelques années monter sur scène, en invité (notamment avec Il Cerchio d'Oro) avec sa vieille basse Fender. Puis, il y a trois ans, Giorgio a monté son propre groupe avec de très jeunes musiciens. Sa formation a pas mal tourné en Italie (et en France au ProgSud). Celui, qui va désormais sur ses soixante quinze ans, a donc décidé de franchir un pas supplémentaire en sortant cet album live de reprises de son groupe historique, Premiata Forneria Marconi. Rappelons au passage qu'il a été un membre fondateur et le bassiste de ce groupe légendaire sur les deux premiers albums sortis en 1972, Storia di un minuto et Per un Amico
Sur ce disque (Autumn Shades), il est accompagné, outre son groupe habituel, par deux artistes exceptionnels, le guitariste Marco Colombo (qui à joué avec Gianna Nannini) et une chanteuse qui commence à pas mal faire parler d'elle, Annie Barbazza découverte il y a quelques années par Greg Lake. Ils sont tous les deux présents sur "impressioni di settembre" et "E festa". J'ajoute que la batterie est tenue par l’incontournable Marco Fabbri.

La tracklist est évidemment très "classique" et ressemble à un best of de la PFM :
01 - Appena un po’
02 - Dove... Quando
03 - La carrozza di Hans
04 - Geranio
05 - Generale
06 - Per un amico
07 - Il Banchetto
08 - Impressioni di settembre
09 - E’ festa
10 - Grazie davvero

Musiciens : Giorgio Fico Piazza (basse), Eric Zanoni (guitares et chant), Riccardo Campagno, Giuseppe Perna (claviers et chant), Marco Fabbri (batterie). Invités : Marco Colombo (lead guitare sur 8, 9) Annie Barbazza (chant sur 8, 9).

Voici un extrait du concert du 2 août 2018 à Estate Al Farnese Piacenza, çà devrait donc logiquement donné quelque chose très proche de çà ("impressioni di settembre" avec Annie Barbazza au chant), c'est à dire quelque chose d'assez sublime :
https://www.youtube.com/watch?v=Z95f-hVOMxY&fbclid=IwAR3SxauOdux0kYpYv5m_oSMgEEN_jhvX5MqYJKkN_rILXs0ZiYNQvBEKh60

Autumn Shades, Sortie le 6 septembre 2019 

mercredi 26 septembre 2018

and the winner is : Premiata Forneria Marconi

Premiata Forneria Marconi qui remporte le prix du meilleur groupe étranger (donc hors Royaume Uni) au Progressive Music Awards 2018, excusez du peu mais çà claque ! Pas mal pour un vieux groupe italien qui affiche presque cinquante ans de bons et loyaux services au compteur.  
un grande applauso Patrick, Franz & co !