En écoutant ce nouvel enregistrement du premier album de
Finisterre, attendez-vous à un choc. C’est bien la même œuvre que celle réalisée il y a vingt cinq ans que vous
entendrez, mais interprétée totalement
différemment. Car c’est bien d’une nouvelle version dont il s’agit avec nombres
de parties entièrement repensées, modifiées et remaniées pour un résultat
époustouflant. Au point que la première écoute en est même troublante, surtout quand
vous avez entendu des dizaines de fois la mouture originelle. Les musiciens ont réussi le prodige de magnifier leurs
compositions. Tout semble être pareil et pourtant tout est différent. Vous savez, comme
les voitures anciennes que l’on voit rouler lors des rallyes de présentations le dimanche. D’aspect ce
sont les mêmes, pourtant toutes les pièces sont nouvelles ou ont été changées.
Là c’est pareil. Bien sûr Fabio, Stefano et Boris ont eu vingt cinq ans pour
réfléchir à la question et améliorer ce qui était à l’époque une œuvre de
jeunesse et ils s'y sont employés avec bonheur, mais les renforts d’Agostino Macor, d’Andrea Orlando et du précieux
Martin Grice font aujourd’hui la différence et apportent un plus indéniable et appréciable. Pour couronner le tout et ajouter encore au plaisir d'écoute, la superbe production de cet enregistrement n'a évidemment rien à voir avec celle, très approximative, de 1994.
Cet album, de pierre importante de
l’édifice prog italien des années quatre vingt dix, devient avec XXV une
grande œuvre du rock progressif tout court. Le résultat est prodigieux. Si vous ne me croyez pas écoutez le long final de "SYN" (on voudrait qu'il ne finisse jamais) ou encore ce "Phaedra" d'anthologie.
Çà valait le coup d'attendre vingt cinq ans.
Grazie Fabio, Stefano, Boris, Andrea, Agostino et aussi Martin.
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