dimanche 16 juin 2019

Giant The Vine : l'interview

Après vous avoir présenté leur premier album, Music For Empty Places, je vous propose de faire connaissance avec les membres du groupe Giant The Vine.


Qui êtes-vous ?
Contrairement à ce qui est souvent le cas pour beaucoup de groupes, nous ne sommes pas des amis d’école ou d’enfance. Nous nous sommes rencontrés grâce à un site d’annonces pour musiciens et nous avons immédiatement commencé à travailler sur Music Fo Empty Places. Nous sommes quatre personnes normales, de caractère facile, des musiciens unis par des goûts musicaux communs. Nous sommes nés dans quatre décades différentes : Fabio Vrenna dans les sixties, Fulvio Solari dans les seventies, Daniele Riotti dans les années quatre vingt et Antonio Lo Piparo dans les années quatre vingt dix !

Faites-vous du rock progressif ?
Thom York a dit : « Je ne sais pas ce qu’est le rock progressif. Quand Peter Gabriel mettait une fleur autour de sa tête et jouait de la grosse caisse avec son pied, c’était du prog ? ». Les morceaux dans Music For Empty Places sont instrumentaux. Ils ont des structures différentes de chansons pop, et vous pouvez entendre du mellotron et des arpèges, mais ce n’est pas suffisant pour appeler cela un album prog. Dans le rock progressif, il y avait la volonté de fusionner la musique classique avec le rock, il y avait de la virtuosité, il y avait des images épiques et des contes de fées. 

De quel morceau de cet album êtes vous le plus fier et pourquoi ?
« 67 Ruins ». C’est un morceau très équilibré. Les dynamiques changent continuellement et amènent progressivement à un final énergique. Il y a des titres, comme "Gregorius", que nous jouons en sachant qu'ils peuvent être un peu compliqués à la première écoute et qui demandent de notre côté une grande attention dans l’exécution. Lorsque nous jouons "67 Ruins", nous sommes plus cools et le résultat final est très satisfaisant. C'est pareil pour "Past is Over" dont la dernière partie nous procure le même genre de sensations. 


Si vous deviez inviter un musicien à jouer avec vous, ce serait qui ?
Richard Barbieri sans aucun doute ! Les claviers ont un rôle essentiel dans nos morceaux et du fait que nous n’avions pas encore de claviériste nous avons beaucoup galéré pour enregistrer cet album en ayant recours à des musiciens externes pour les parties de piano. Pour revenir à Barbieri, son travail avec Japan, Mick Karn ou Porcupine Tree est juste parfait.   


Quel est votre prochain projet ? 
Nous sommes en train de travailler sur de nouveaux morceau. ils sont un peu plus complexes que ceux de Music For The Empty Places, mais cela est très excitant. Nous espérons qu'ils représentent le deuxième chapitre de notre aventure et que nous pourrons les enregistrer avec un bon son. Dans Music For Empty Places, certains instruments ont été enregistrés en studio et d'autres dans mon garage avec beaucoup de temps de perdu et une montagne de difficultés techniques sachant qu'aucun d'entre nous n'est ingénieur du son.

2 commentaires:

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