Mon premier contact avec ce groupe au nom étonnant (mais les italiens ne sont pas à çà près en matière de noms de groupe improbables) s'est fait un peu par hasard en Italie à l'occasion de la FIM 2017 à Erba. Le groupe était programmé pour jouer le 28 mai. Entre temps j'avais rencontré les frères Pettinelli à leur stand puisqu'ils sont également (et surtout) les créateurs d'un studio d'enregistrement (Consorzio ZdB). Nous avions parlé de longues minutes de Banco del Mutuo Soccorso et d'Area dont ils sont fans et dont ils avaient tous les disques vinyles originaux avec eux (il y en avait pour une fortune !). Le surlendemain le concert m'avait agréablement surpris malgré l'absence de dernière minute des deux membres d'Il Rovescio della Medaglia (Enzo Vita et Pino Ballardini) qui étaient pourtant annoncés sur le programme pour venir jouer un ou deux morceaux avec Lo Zoo di Berlino (un problème de santé apparemment). Les trois musiciens (basse, batterie, claviers) avaient produits un show assez étonnant fait d'une musique plutôt futuriste (mélange de post rock, d'avantgarde et de psychédélisme intemporel) brillamment illustrée par une projection de films d'animations passionnants. Franchement j'avais beaucoup aimé leur prestation que j’avais trouvé captivante.
A l'époque le groupe avait joué des titres de son premier album Rizoma - Elements. Et voilà que j'apprends coup sur coup qu'un nouvel album vient de sortir (resistenze elettriche) et que le groupe va jouer en France au festival Crescendo à Saint Palais sur Mer.
C'est donc l'occasion ou jamais de mettre en avant ce groupe atypique qui détonne dans le paysage actuel d'un prog italien qui tourne pas mal en rond et peine à se renouveler.
Pour que vous fassiez mieux connaissance avec Lo Zoo di Berlino, voici les liens Soundcloud et Bandcamp. Bonne découverte !
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