Cela fait très longtemps que je ne me suis pas intéressé à Clive Nolan, je l'avoue. Les albums d'Arena, de Shadowland ou encore de Strangers on a Train (avec la regrettée Tracy Hitchings) me semblent être relégués très loin dans mes souvenirs d'expériences musicales, pas toujours satisfaisantes, d'il y a trente et encore vingt ans. Je suis de plus de nature assez circonspect face à ces artistes qui multiplient les projets musicaux avec comme corollaire une production pléthorique d'albums (Neal Morse et même Roine Stolt en font aussi partie).
Il était donc temps de se rebrancher sur l'Anglais Clive Nolan. La présence de deux Italiens dans le projet Imaginaerium dont la tonique chanteuse Laura Piazzai m'en a donné l'occasion. L'autre représentant italien étant le guitariste Simone Milliava (également associé au projet Chamber of Creation d'Antonello Epifani).
Bien qu'il serve de justification et d'inspiration à ce projet, je ne m'attarde pas plus que ça sur le concept. Vous le savez, ce n'est pas mon habitude. Juste savoir que l'histoire ou plutôt l'action se situe en Angleterre, dans le Norfolk,, au Ier siècle après JC, et qu'elle met en avant la reine guerrière Boadicée (Boudica) se révoltant contre les occupants romains, après avoir été fouettée en place publique (là, il y avait quelque chose de plus croustillant à faire, dommage !). Rien d'étonnant à tout cela, quand on sait que Clive Nolan est un grand passionné d'histoire (britannique de préférence) et qu'il adore tout ce qui touche à l'ésotérisme.
Il était donc temps de se rebrancher sur l'Anglais Clive Nolan. La présence de deux Italiens dans le projet Imaginaerium dont la tonique chanteuse Laura Piazzai m'en a donné l'occasion. L'autre représentant italien étant le guitariste Simone Milliava (également associé au projet Chamber of Creation d'Antonello Epifani).
Bien qu'il serve de justification et d'inspiration à ce projet, je ne m'attarde pas plus que ça sur le concept. Vous le savez, ce n'est pas mon habitude. Juste savoir que l'histoire ou plutôt l'action se situe en Angleterre, dans le Norfolk,, au Ier siècle après JC, et qu'elle met en avant la reine guerrière Boadicée (Boudica) se révoltant contre les occupants romains, après avoir été fouettée en place publique (là, il y avait quelque chose de plus croustillant à faire, dommage !). Rien d'étonnant à tout cela, quand on sait que Clive Nolan est un grand passionné d'histoire (britannique de préférence) et qu'il adore tout ce qui touche à l'ésotérisme.
Côté musique, avec pour postulat que Clive Nolan est l'unique auteur-compositeur-arrangeur, et me rappelant de ses précédents projets associant des voix féminines, notamment Tracey Hitchings mais aussi Agnieszka Swita avec Caamora, je m'attendais à quelque chose tournant entre le rock opera et la comédie musicale. Au final, le résultat est à la fois plus complexe et plus diversifié que l'on pouvait l'imaginer. Je considère cet album comme un conte musical épique relevant de l'heroic-fantasy avec quand même pas mal de grands moments que ce soit "Cry Boudica", "The Final Redoubt", "When My Eyes Are Closed", "To The Victor Go The Spoils". Je mets à part le final "Blood Moon" qui se distingue par une ambiance vraiment prenante, voire énorme, dont l'impact est un peu affadi par une sortie en fade out. Sur l'ensemble de l'album, la forme adoptée, voulant coller au récit, entraîne automatiquement une hétérogénéité stylistique. On peut comprendre que certains thèmes (la rébellion, la guerre ou la désespérance après la défaite par exemple) soit traités avec des atmosphères musicales très différentes. Je reste par contre assez dubitatif au sujet de "Never Burn the Cakes" qui me semble hors sujet tant au niveau du style musical que de l'anecdote évoquée. De même, le chant de Clive Nolan sur "The Last Arrow" vient casser la superbe dynamique insufflée jusque là par Laura, dans une resucée de "La belle et la bête" !
Car il est évident que la voix généreuse et expressive de Laura tire les chansons vers le haut. Son style de chant, que l'on peut qualifier d'habité, convient parfaitement à ces compositions au demeurant excessivement mélodiques. Laura n'est pas du genre à s'investir à moitié, et cela se ressent dans ses performances vocales pour lesquelles elle met tout ce qu'elle a dans le ventre. On sent qu'elle s'identifie complètement à son héroïne, Boudica.
Côté artwork, il faut reconnaître que, comme pour The rise of Medici, de gros moyens ont été mis pour proposer un produit fini de grande qualité avec au final l'opprtunité de posséder un véritable objet d'art, consistant en un livre de plus de trente pages, comprenant illustrations, photos, textes, accompagnant le CD principal, un CD bonus et un DVD avec des vidéos bonus et un making off de la réalisation du projet.
Si vous voulez offrir un chouette cadeau de Noël à un ami progueux, alors vous avez, avec ce très beau coffret Imaginaerium - Siege, de quoi lui faire vraiment plaisir (les liens pour commander sont en fin de page).
Musiciens :
Clive Nolan : claviers, piano, chant lead vocals (8), choeurs (1,3, 7, 10)
Laura Piazzai : chant lead et choeurs
Mirko Sangrigoli : batterie, guitares (1,3, 6, 7)
Luis Nasser : basse
Simone Milliava : guitares (1, 2,5,7 ,8,10)
Soheila Clifford, Caron Morgan,,Ethan Barnett, Ryan Morgan : voix (1)
Mirko Sangrigoli : batterie, guitares (1,3, 6, 7)
Luis Nasser : basse
Simone Milliava : guitares (1, 2,5,7 ,8,10)
Soheila Clifford, Caron Morgan,,Ethan Barnett, Ryan Morgan : voix (1)
Tracklists :
CD 1 :
1. Cry Boudica
2. The Final Redoubt
3. Footprints
4. All There Is to See
5. When My Eyes Are Closed
6. To The Victor Go The Spoils
7. Never Burn the Cakes
8. The Last Arrow
9. Deep
10. Blood Moon
CD bonus :
1. Dorian Gray (re-visit)
2. The Last Arrow (acoustic guitar and voice)
3. Cry Boudica (instrumental guitar version)
4. When My Eyes Are Closed (piano and voice)
5. All There Is to See (duet version)
6. The Final Redoubt (instrumental guitar version)
7. Deep (pure strings)
8. Dorian Gray (acoustic guitar mix)
9. Footprints (Viking walk)
DVD/Blu-Ray
1. Official Video "The Final Redoubt" (4:35)
2. Video Documentary "The Making Of and More" (43:53)