mercredi 24 octobre 2018

Opera Oscura : Disincanto

Je vous conseille de vous intéresser à ce premier album d'Opera Oscura, un jeune groupe emmené par le clavier Alessandro Evangelisti également compositeur de la musique. C'est varié avec de beaux climats et un son puissant. çà va du prog au métal en passant par le gothique. Excellent !
Pour écouter, je vous mets le lien Progstreaming :
et le lien Bandcamp pour acheter :
Listen and Enjoy

samedi 20 octobre 2018

La Coscienza di Zeno : Una vita migliore

La sortie de Una vita migliore, le quatrième album studio de La Coscienza di Zeno, est prévue le 9 novembre. C'est chez AMS Records.
En attendant, appréciez l'artwork !

jeudi 18 octobre 2018

le blog de Bernardo Lanzetti


blog pour blog, je trouve bien l'idée de vous faire partager le lien du blog de Bernardo Lanzetti, chanteur d'Acqua Fragile et de Premiata Forneria Marconi. Vous découvrirez ainsi qu'il est en fait un artiste complet et protéiforme.

mercredi 10 octobre 2018

Paolo Siani feat. Nuova Idea

Pour l'instant, je n'ai que la pochette du nouvel album de Paolo Siani, signée Roberta Cavalleri. Dès que j'en sais plus sur le contenu, je vous en reparle. Pour mémoire Paolo Siani a été le batteur du Nuova Idea de la grande époque. Il a remis en route le groupe à partir de 2010 avec une partie de la formation d'origine : le guitariste  Ricky Belloni et le clavier chevelu Giorgio Usaï. Le premier album de Paolo Siani & Friends feat. Nuova Idea est sorti en 2010 (Castles, Wings Stories and dreams). Faces with no traces a suivi en 2016. The Leprechaun's pot of gold devrait bientôt voir le jour toujours chez Black Widow Records .  

samedi 6 octobre 2018

des sorties en vrac

Cà accélère un peu au niveau des nouveautés programmées pour octobre et novembre 2018.
 
La sortie du nouvel album d' Il Segno del Comando : L'incanto dello Zero. En présentation à La Claque (Genova) le 2 novembre.
 
La sortie du deuxième album de Cellar Noise : Dietro le quinte
 
La sortie d'un livre (en italien) écrit par Mauro La Luce sur l'histoire du groupe Delirium : il lungo viaggio.
 
 
 
et toujours :
 
La sortie d' Il risveglio del principe l'inattendu nouvel album de Celeste porté par Ciro Perrino 
 
La sortie du quatrième album pour La Coscienza di Zeno : Una vita migliore
 

lundi 1 octobre 2018

Le coin des vinyles : Lungo il sentiero di pietra (Sithonia)

  

  
 

SithoniaLungo il sentiero di pietra  (LP, Camerun Records, CR 001, 1989)
 
Ce mois-ci, je vous présente le premier album de Sithonia sorti en 1989. Particularité : il n’a été pressé qu’à cinq cent exemplaires uniquement en vinyle. Camerun Records était évidemment un label d’auto-production. Le groupe a ensuite poursuivi avec cinq autres albums, s’échelonnant de 1992 à 2011, tous édités en CD. Mais bizarrement  Lungo il sentiero di pietra  n’a jamais bénéficié d’une réédition CD alors même que la formation était chez Mellow records, pourtant  habituellement peu avare de ce genre d’exercice. Alors certes Sithonia a réalisé un parcours relativement discret et son audience est restée confidentielle dans le milieu du prog italien. Ceci explique peut être cela ! Le résultat est que Lungo il sentiero di pietra  en devient de facto à la fois un objet de curiosité et une relative rareté (il est encore trouvable à un prix raisonnable). En tout cas, pour « Le coin des vinyles », c’est parfait !
Le fait que ce premier effort ait été laissé de côté est d’autant plus dommage que Lungo il sentiero di pietra  est un très bon disque qui évite l’écueil du néo prog de l’époque au profit d’un prog italien que l’on pourra rapprocher des contemporains de Nuova Era, de Consorzio Acqua Potabile ou encore d’Il Castello di Atlante avec aussi quelques réminiscences plus vintage à la Le Orme et à la Banco del Mutuo Soccorso (« il sogno di scindigher »). Même s’il n’y a pas beaucoup de  moments où çà décolle franchement (un peu sur le dernier titre « folla di passggio »), l’ensemble est très agréable à écouter.

mercredi 26 septembre 2018

and the winner is : Premiata Forneria Marconi

Premiata Forneria Marconi qui remporte le prix du meilleur groupe étranger (donc hors Royaume Uni) au Progressive Music Awards 2018, excusez du peu mais çà claque ! Pas mal pour un vieux groupe italien qui affiche presque cinquante ans de bons et loyaux services au compteur.  
un grande applauso Patrick, Franz & co !

dimanche 23 septembre 2018

le nouveau Acqua Fragile est arrivé

Après un inattendu troisième album (A New Chant) sorti fin 2017 soit quarante trois ans après Mass-Media Stars, les trois papys (comprendre Franz Dondi, Piero Canavera et l'ineffable Bernardo Lanzetti) semblent avoir pris goût à l'affaire et ont décidé dans la foulée de redonner une existence pérenne à Acqua Fragile. Pour preuve, trois nouveaux membres viennent d'être recrutés :  Rossella Volta (chant), Stefano Pantaleoni (claviers) et Michelangelo Ferilli (guitares). Pour faire quoi ? L'avenir nous le dira !
En attendant, je vous remets un titre extrait de A New Chant qui était ma foi un album fort sympathique avec un Bernardo Lanzetti qui faisait plutôt moins la chèvre que d'habitude !
Allez en piste pour "My Forte" : https://www.youtube.com/watch?v=xxa9pZIDDno

dimanche 16 septembre 2018

L'entretien jeu de La Fabbrica dell'Assoluto

Les romains de La Fabbrica dell'Assoluto ont pondu en 2015 un premier album absolument remarquable. 1984 : l’ultimo Uomo d’Europa représente la quintessence du prog italien et ose aller chercher Il Baletto di Bronzo sur son terrain pour au moins l'égaler et peut être même le dépasser. Vous pouvez me croire  1984 : l’ultimo Uomo d’Europa fera date et s'extraira  sans problème de la production pléthorique de cette décade. Ces mecs ont la maturité, la technicité et l'inspiration et en plus ils sont sympas. En attendant leur deuxième album, voici leur entretien-jeu.
Qui êtes-vous ? / Chi siete ?
Nous sommes La Fabbrica dell’Assoluto, un groupe qui s’est formé dans le quartier de Tuscolano à Rome avec la volonté d’exprimer notre musique et nos idées ensemble. Nous avons choisi ce nom car l’usine est un endroit qui représente bien notre époque et l’absolu car c’est un terme qui définit bien la musique que nous voulons créer.
Pourquoi êtes vous ensemble ? / Perché state insieme ?
L’histoire du groupe a commencé il y a de nombreuses années. En fait, Marco Piloni (basse), Daniele Sopranzi (guitare) et Michele Ricciardi (batterie) ont grandi ensemble et ont commencé à jouer de la musique ensemble dès leur plus jeune âge.
Ils ont été rejoints par Daniele Fuligni (claviers) et Claudio Cassio (chant) qui sont venus compléter la formation.
Aujourd’hui nous sommes toujours ensemble car au fur et à mesure du temps qui a passé, une amitié très forte s’est développée entre nous et c’est elle qui nous fait avancer et nous permet de nous exprimer à travers le groupe. 

Quelles influences revendiquez-vous dans votre musique ? / A quali influenze si rifà la vostra musica ?
La particularité de La Fabbrica dell’Assoluto est que chacun d’entre nous a apporté ses influences dans le son du groupe, ce qui fait que nous avons aujourd’hui une palette sonore à 360° (rires). Objectivement les racines musicales qui nous réunissent sont bien sûr le rock progressif, qu’il soit italien (Banco del Mutuo Soccorso, Il Rovescio della Medaglia, Premiata Forneria Marconi…) ou étranger (King Crimson, Pink Floyd, Yes, Opeth…).
D’autres influences font que notre musique est aussi marquée par le jazz, le hard rock et le métal.
Quel est votre morceau le plus progressif, pourquoi ? / Qual è il vostro brano più progressivo e perché ?
Pour nous, le titre qui représente le mieux le rock progressif est "Processo di Omologazione". C’est une suite qui fait partie de notre album « 1984 : l’ultimo Uomo d’Europa ». La musique de ce morceau raconte les émotions du protagoniste de l’histoire et suit ses transformations, ce qui fait que la succession des étapes émotionnelles par lesquelles il passe fait du tout une évolution musicale « progressive ». C’est difficile à expliquer mais écoutez ce morceau et vous comprendrez que c’est le moment le plus progressif de l’album.  

Quel est votre prochain projet ? /  Qual è il vostro prossimo progetto ?
Nous sommes en train de travailler sur le nouvel album qui reprendra quelques thèmes du premier disque mais nous ne voulons pas en dire plus pour l’instant. Nous sommes en plein dans la réalisation de ce nouvel album et nous ne voulons pas décevoir nos fans.
Cependant, nous avons déjà présenté à la FIM de Milan et au Pistoia Blues Festival (en tant que groupe d’ouverture pour Steve Hackett) la première partie d’une suite qui s’appellera « L’uomo Nuovo » et qui sera incluse dans notre prochaine livraison (*).
Nous espérons avoir le plaisir de la présenter au public aussitôt que possible. !
(*) votre serviteur a eu la chance d’écouter ce nouveau morceau à Milan et confirme qu’il est excellent et tout à fait dans la lignée du premier album avec toutefois une inclinaison plus métal (à vérifier dans la version finale).

samedi 15 septembre 2018

Daal met les bouchées doubles !

 
Quatre ans après Dances of the drastic navels, Daal tente de rattraper le temps perdu en sortant simultanément deux nouveaux albums : Decalogue of Darkness et Navels falling into a living origami.
 
Decalogue of Darkness semble être le travail dont les deux membres de Daal sont le plus fiers. Ils sont accompagnés d'Ettore Salati (ex The Watch) déjà entendu chez Daal et de Roberto Aiolfi (Prowlers).
Voici le teaser de 8 minutes qui promet du très bon :
 
Navels falling into a living origami semble être une sorte de projet parallèle fait à partir de chutes qui ont été réunies pour former une longue suite de 50 minutes. On retrouve d'autres musiciens connus de la sphère RPI comme Marcella Arganese (Mr Punch, Ubi Maior), Guglielmo Mariotti (ex The Watch et Taproban, Mr Punch) 
 
Le teaser donne un résultat sonore plus aventureux mais très plaisant à l'écoute :

vendredi 14 septembre 2018

R.U.G.H.E.

Fabio Zuffanti réactive R.U.G.H.E;, ce groupe confidentiel qu'il avait monté il y a quelques années avec Boris Valle (Finisterre) et Carlo Carnevali. A la vérité, la trace sonore laissée en 2009, sous forme d'un CD éponyme n'avait pas forcément convaincue à moins d'aimer au delà du raisonnable une musique que l'on peut apparenter à de l'ambiant industriel mâtiné avant-gardisme bruitiste (oui je sais, çà ne fait pas vraiment envie). Donc Zuffanti et ses deux acolytes remettent çà avec une prestation live programmée à Gênes le 6 octobre et, normalement, un album à suivre.
Fabio Zuffanti ferait bien mieux de remonter Finisterre avec Boris Valle, Stefano Marelli, Agostino Macor et Andrea Orlando et que tout ce petit monde nous fasse un bel album.  Fabio si tu m'entends !

lundi 10 septembre 2018

KENT : canterburitalian prog


Tout est dans le titre mais je détaille quand même. Richard Sinclair (Caravan, Hatfield & the North, Camel) et Beppe Crovella (Arti & Mestieri) ont monté ce groupe dédié au Canterbury sound. On va attendre un peu de voir ce que çà donne. Je fais partie des inconditionnels de Richard Sinclair. J'aime sa manière de chanter (il a le  timbre de voix le plus cool que je connaisse), son jeu de basse mais aussi son positionnement artistique. Pour l'instant, seuls quelques concerts sont prévus. On va espérer mieux, beaucoup mieux ! un album ?     
 

vendredi 7 septembre 2018

Celeste

Cela fait un bon moment maintenant que nous suivons le réveil de Celeste avec le projet Il Risveglio del Principe. Et ce premier extrait presque finalisé donne envie d'écouter le reste.
En écoute : "Bianca vestale"  https://www.youtube.com/watch?v=SyeqW7usIXQ

dimanche 2 septembre 2018

vendredi 31 août 2018

Le coin des vinyles : L'Isola (Maxophone)




Maxophone, L’isola, (AMS Records n° 131, 2017)

EP 10’’ (33 tours), 2 titres, vinyle gris

Allez on démarre en douceur ce premier numéro mensuel du Coin des vinyles avec cet EP de Maxophone qui a été pressé spécialement pour le Record Store Day 2017.
La face A propose un titre inédit, « L’isola », en grande partie réalisé par Alberto Ravasini qui a enregistré quasiment seul le morceau, se chargeant de tous les instruments y compris la basse. Sa voix, un peu déformée (l’âge ?), donne une tonalité très sombre à ce titre poignant. "L'isola" est en fait un vieille chanson composée en 1976. Elle devait figurer sur le deuxième album du groupe qui n'est jamais paru. On en trouve par contre une version assez aboutie sur From Cocoon to Butterfly. La face B porte « La Fabbrica delle Nuvole » tiré de l’album du même nom, sorti début 2017, que je recommande au passage d’acheter. Certes le Maxophone 2017 n’a plus sa verve d’il y a quarante ans mais il compense grandement par une grâce et une poésie en tout point émouvantes. 
Le retour de Maxophone avait donné beaucoup d’espoirs aux fans de prog italien, hélas le décès de son clavièriste fondateur, Sergio Lattuada, en mai 2018, a probablement sonné le glas définitif du groupe. Cet EP pourrait donc bien être la dernière trace discographique laissée par cette magnifique formation.

en écoute : "La Fabbrica delle Nuvole"  https://www.youtube.com/watch?v=Swki6tHsy7I

A bientôt, le mois prochain !/A presto, il mese prossimo !

mardi 28 août 2018

Edito : Le coin des vinyles

Bonjour à tous
Figurez-vous que les galettes sont revenues à la mode !
Je dis pas çà parce que je vis en Bretagne mais c’est un fait, la galette marche très fort en ce moment. Donc comme tout le monde j’ai ressorti mes vieilleries et j’ai aussi racheté quelques albums qui me tenaient à cœur.
Et voilà, de fil en aiguille, l’envie de créer une rubrique spéciale vinyles s’est imposée tout naturellement.
Je vais donc vous présenter une fois par mois un LP de prog italien. Mais je vous préviens, ne comptez pas sur moi pour vous faire le coup des disques super rares. Soyons clair, le style collectionneur psychotique qui dégote la pièce unique à un prix affolant et qui la fait miroiter à tout le monde, l’air de dire, vous avez vu, il n’y a que moi à l’avoir, ce n’est pas mon truc. Dans le même genre d’idée, je ne vais pas exclusivement aller chercher des albums des seventies qui atteignent aujourd’hui des prix à mon avis déraisonnables. Nous allons ratisser large.
Il y aura donc des LP d’un peu toutes les époques. Comme d’habitude, pour ceux qui me connaissent par mes livres, je vais vous parler de ce que j’aime et de ce que j’ai envie de vous faire connaître. Pour éviter de faire doublon, je vais faire en sorte de vous présenter des disques qui ne sont pas dans mes bouquins. Comme çà vous pourrez compléter ! Je vais aussi essayer, dans la mesure du possible, de vous trouver des albums qui ont un petit quelque chose en plus. 
Voilà, une fois encore c’est un grand plaisir pour moi d’avoir la chance de pouvoir partager la musique que j'aime et que j’écoute depuis si longtemps.  
On se retrouve très bientôt dans la rubrique « Le coin des vinyles ».    
 

Les plus affutés auront reconnu en photo le LP Parsifal des I Pooh (1973).

 

jeudi 23 août 2018

Edito : madre mia

Toutes mes excuses pour cette interruption estivale plus longue que prévue. Le destin en a décidé  autrement. Je n'ai pas l'habitude de m'étendre et de me répandre sur ma vie privée. Chacun a ses épreuves auxquelles il doit faire face et ses souffrances qu'il doit gérer comme il peut. La vie est à la fois belle et cruelle. Mon maître Frédéric Dard m'avait pourtant prévenu mais on n'est en fait jamais préparé à l'indicible douleur de la perte d'un être cher. Madre mia.
 
On se retrouve bientôt car de belles choses se prépare sur le front du prog italien. Le nouvel album de La Coscienza di Zeno est prêt. Celeste est en train de terminer le sien. Les membres d'Alphataurus m'ont promis un nouvel album maintenant qu'ils ont trouvé leur nouveau bassiste. Disequazione se prépare à enregistrer un deuxième album avec je l'espère une meilleure distribution que pour le premier. Enfin Maurizio Venegoni nous prépare une sacrée surprise mais ce sera pour 2019.
 
Merci à tous de votre fidélité.  Louis

mercredi 22 août 2018

Aretha était la plus grande

Dans cette vidéo de 1970, tirée d’une émission de télé américaine, Aretha Franklin chante en direct bien sûr et non en play back “I say a little prayer”, ce magnifique titre composé en 1966 par Burt Bacharach pour Dionne Warwick. Quand l’intro du morceau démarre, Aretha arrive par la gauche de l’écran, magnifique, la tête coiffée d’un bonnet blanc tressé qui met en valeur son visage encore poupin (Aretha a alors 28 ans). Elle semble sereine et détendue. Pourtant çà commence mal. Trop loin du micro, Aretha rate le début du titre. Les premières paroles sont quasiment inaudibles. Elle s’en rend évidemment compte. Pourtant, elle ne laisse rien paraître et assure comme prévu la gestuelle répétée pour la mise en scène de la chanson : d’abord un salut large de la main droite puis la prise à deux mains jointes du micro comme une forme de prière en relation bien sûr avec le titre de la chanson. Puis soudainement, à la 26ème seconde, elle lève rapidement les yeux, elle cherche la caméra. C’est fugace mais il suffit de voir son regard pour comprendre qu’il va se passer quelque chose de grand. Car Aretha a décidé de mettre le paquet. Réaction de star. Aretha ne va plus rien lâcher. Elle en rajoute même comme cette vocalise inattendue à 1 mn 30. Aretha continue à accroître progressivement la densité de son interprétation jusqu’à la poussée orgasmique qui arrive à partir de 2 mn 30. Aretha est à cet instant la vraie, la seule reine de la soul. Observez les expressions de son visage, l’intensité de son regard quasi hypnotique. Aretha domine son sujet. Elle sait qu'elle a gagné. Il existe beaucoup de vidéos d’Aretha  Franklin interprétant ce morceau en public, certaines d’ailleurs de la même année,  mais aucune de ses prestations n’a ni cette puissance ni ce caractère décisif qui font de cette captation un moment d'exception.
Voilà c'était mon hommage à Aretha Franklin dont la voix m'a fait si longtemps rêver et décoller. Merci Lady Soul.

jeudi 2 août 2018

Festival Rock au Chateau

 
Même s'il n'y a pas de groupes italiens de programmés cette année à Rock au Château, le RPI sera bien présent ! Mes livres seront en vente au stand Koid9 de l'ami Renaud et je serai là pour les dédicacer et échanger avec plaisir.
 
Rendez vous donc à Villersexel pour ce magnifique festival organisé avec maestria par Michelle Surleau.
 
NB : la programmation a été modifiée, Yang a annulé sa participation et Jack Dupon a basculé sur le samedi 4 août. Autre (bonne) nouvelle : Pat O'May montera sur scène avec Karcius.

jeudi 26 juillet 2018

L'entretien jeu de Laviàntica

Formation peu connue de la sphère prog, Laviàntica avait pourtant sorti un très bon premier album éponyme en 2013 dont la distribution était restée trop confidentielle. Cette fois avec The Expérience, le groupe semble vouloir franchir un cap en affichant ouvertement une posture progressive, il a pour cela recruté deux nouveaux membres. Ecoutez attentivement cet album, vous constaterez que Laviàntica a largement les moyens de ses nouvelles ambitions.  The Experience est un disque à la fois très solide et prog jusqu'au bout des oreilles. La distribution est assurée par Musea Parallèles.
Il est donc temps de faire un peu plus connaissance avec ce groupe. 
Voici l'entretien jeu de Laviàntica qui a fait son choix des 5 questions auxquelles il souhaitait répondre.
Qui êtes-vous ? / Chi siete ?
Le noyau central du groupe consiste en quatre amis (Luciano Stendardi, Paolo Perilli, Paolo Musolino et Marco Palma) qui ont grandi dans la même banlieue de Rome. Ils partagent la même passion pour le rock depuis la période des années quatre vingt, celle de leur adolescence. Daniele Sorrenti et Roberto Rossi sont arrivés eux plus récemment. Ils sont venus augmenté et complété le groupe en apportant leur professionalisme et leur expérience. 
 

Pourquoi êtes vous ensemble ? / Perché state insieme ?
L'amitié qui nous lient ensemble depuis l'enfance est le principal facteur de cohésion. Le fait d'être ensemble nous a permis de grandir individuellement et d'exploiter les synergies entre nous. Cela nous a conduit a créer des compositions de meilleure qualité que ce que nous aurions pu faire autrement individuellement.


Quelles influences revendiquez-vous dans votre musique ? A quali influenze si rifà la vostra musica ?
Notre musique est influencé par les acquis musicaux de chaque membre du groupe. Cela va de Genesis, Premiata Forneria Marconi, Banco del Mutuo Soccorso à Deep Purple, les Beatles, aussi jusqu'à David Bowie et plus récemment Steven Wilson.

Faites-vous du rock progressif ? / Fate rock progressivo ? 
Quand nous avons commencé à composer, nous n'avions pas de genre spécifique en tête, l'addition des influences de chacun nous faisait simplement avancer. Après avoir réalisé le premier album, Clessidra, nous avons été classifiés selon les différents supports et médias, comme faisant du crossover-prog, de la prog-pop etc...

Avec ce nouvel album, The Experience, nous nous sommes définitivement dirigés vers un rock progressif plus symphonique, aussi nous ne pouvons que nous féliciter de l'arrivée de la flûte traversière et du minimoog !

Quel est votre morceau le plus progressif, pourquoi ? Qual è il vostro brano più progressivo e perché ?
Le dernier album est entièrement progressif. Cependant, si nous avions à choisir, il y a au moins deux morceaux que nous sélectionnerions : "Laviàntica" tiré du premier album (qui a également donné son nom au groupe) et 'The Journey" pour notre dernier travail. Les deux sont des mini-suites instrumentales, avec de nombreux changements d'atmosphères, de rythmes et de tempos.





samedi 7 juillet 2018

Ske 1001 Autunni édition spéciale

En 2011, Paolo Botta avait monté Ske, un projet parallèle à Yugen et Not A Good Sign, ses autres (principaux) groupes. Il semble que depuis un moment Paolo ait envie de réactiver Ske. En attendant un probable nouvel album, voici que sort une nouvelle version de 1000 Autunni, malicieusement renommée pour l'occasion 1001 Autunni. Le digipack comprendra outre l'album de 2011, un deuxième CD Live avec des interprétations parfois différentes des titres de l'album studio et avec aussi un inédit.  C'est chez Altrock/Fading records.   

vendredi 6 juillet 2018

Laviàntica The Experience

comme annoncé en décembre sur ce blog, Laviàntica a sorti aujourd'hui (y'a pas plus frais comme info !) son deuxième album,  The Experience. Et en plus çà sort chez Musea Parallèles !
Le lien du teaser
 

dimanche 1 juillet 2018

L'entretien jeu d'Il Bacio della Medusa

Seme*, le nouvel album d'Il Bacio della Medusa vient tout juste de sortir, il était donc temps d'aller interviewer un groupe qui ne déçoit jamais depuis son premier album éponyme sorti en 2004 sans parler du magnifique et inégalé à ce jour Discesa agl'inferi d'une giovane amante.
Simone Cecchini et Federica Caprai se sont partagés les réponses.
Qui êtes-vous ? Chi siete ?
Simone Cecchini : Nous sommes Il bacio delle Medusa, un groupe de musiciens venant de Trasimeno. Nous partageons ce rêve musical depuis septembre 2002. Le noyau original du groupe est encore intact : Simone Cecchini (chant, guitare acoustique), Diego Petrini (batterie, piano, synthé, mellotron), Federico Caprai (bassa), Simone Brozzetti (guitare électrique), Eva Morelli (flûte,  sax). Depuis l’automne 2017, notre formation a été augmentée avec l’arrivée de Simone « il poca » Matteucci (guitare électrique).

Quelles influences revendiquez-vous dans votre musique ? A quali influenze si rifà la vostra musica ?
Federico Caprai : Notre musique est sans aucun doute inspirée par la scène Underground et Prog Rock des années 60/70, les groupes historiques bien sûr comme Pink Floyd, Van der Graaf Generator, Genesis, Jethro Tull, Gong et King Crimson mais aussi le hard rock et le heavy métal des années 80 et 90.  En Italie, nous voulons mettre nos pas dans ceux de chanteurs/compositeurs comme Finardi, De André, De Gregori, Branduardi ou des grands noms de la Prog comme Banco del Mutuo Soccorso, Premiata Forneria Marconi, Le Orme, et Osanna. Simone Cecchini et moi nous aimons aussi à la folie Queen. 
Comment définiriez vous votre musique ? Come definireste la vostra musica ?
Simone Cecchini : Manifestement cela fait des années que le public et les critiques du genre nous ont classé comme un groupe de rock progressif. Je pense que c’est possible. Mais nous avons toujours préféré nous qualifier comme groupe d’Art Rock. Depuis les débuts, nous avons eu pour objectif de donner une vraie valeur artistique à tous les aspects de notre musique : des compositions raffinées, des paroles avec des références littéraires dignes de ce nom, une attention à tous les détails pour nos prestations en concerts, et aussi les pochettes de nos albums.    
Donnez votre propre définition du rock progressif  Date la vostra definizione di rock progressivo
Federico Caprai & Simone Cecchini : le rock progressif ne devrait pas être défini comme un style. Beaucoup de groupes ont une nette tendance à mettre l’accent sur des sonorités ou des formules musicales qui évoquent les poncifs du genre sans apporter aucune personnalité. Avant tout, le Prog devrait être un moyen totalement libre de s’exprimer et de composer, un moyen de transmettre des émotions et de raconter des histoires ou d’enrichir culturellement l’auditeur, mais jamais au grand jamais un prétexte à des démonstrations de virtuosité musicale.  
De quel morceau ou de quel album êtes vous le plus fier et pourquoi ? Di quale brano o di quale album siete più orgogliosi e perché ?
Federico Caprai : il n’y a pas un album ou un morceau que nous préférons plus qu’un autre (c’est peut être différent pour Simone Cecchini, qui écrit les paroles et qui de ce fait peut se sentir plus proche d’une chanson que d’une autre). Chaque disque est une fin en soi qui nous dirige ensuite vers le prochain album. En ce moment nous nous sentons en totale harmonie avec Seme *, car il est le miroir de ce que nous sommes aujourd’hui mais nous savons déjà que nous allons bientôt partir dans de nouvelles directions.