Un'altra mano di carte, le deuxième album du groupe Limite Acque Sicure sort le 17 janvier pour ce qui est des plateformes et le 24 janvier pour la version CD.
Le label est à nouveau Minotauro Records.
On en reparle bientôt, évidemment.
le blog de Louis de Ny
Le label est à nouveau Minotauro Records.
On en reparle bientôt, évidemment.
Voilà donc un bel album pour finir l'année, sans doute un des derniers pour ce qui concerne le RPI. Il va être temps de faire les comptes !
La tracklist :
1. Majestic Whales
2. Les mots que tu ne dis pas
3. Limbo of the Rootless
4. Atonement of a Former Sailor Turned Painter
I. Guadeloupe
II. Port of Spain
III. Shango Orishas
IV. The Floating Painter's Palette
V. Chanson a la lune
VI. Port-Au-Prince
VII. Niet Vergeten!
VIII. Self-Portrait for Two
5. Zena (bonus track)
En 2021, nous avions eu droit au très bon album de ce groupe, The Dark Presence qui proposait un prog symphonique du meilleur cru.
Trois ans après voici donc ce Pathway to Hamlet's Mill. Un deuxième album qui a été largement conceptualisé et composé par son leader David Del Fabro.
Le sujet de l'album est le livre Hamlet's Mill de Giorgio de Santillana et Hertha von Dechend, qui traite du mythe comme d'une forme de perpétuation de la connaissance des anciens et de la structure du temps. Quelques part l'histoire se perpétue et le voyage entamé avec The Dark Presence se poursuit donc avec Pathway to Hamlet's Mill. Chaque morceau, à l'exception de "Interlude: a Guide Through the Path", est accompagné d'une courte citation qui sert d'introduction et fournit la clé de lecture et d'interprétation du texte. Il est d'ailleurs utile de préciser que pour une fois les parties narratives sont bien foutues et
n'alourdissent pas l'ambiance, c'est assez rare pour le souligner !
Comme pour The Dark Presence, la musique est toujours aussi ambitieuse, parfaitement composée et arrangée
par David Del Fabro, un musicien qui connaît à l’évidence son sujet., avec des équipiers solides pour interpréter les huit morceaux qui représentent en 45
minutes le meilleur d’un rock progressif inspiré qui ne lâche rien, faisant en
permanence la navette entre la tradition du prog seventies et un prog rock
moderne pêchu et accrocheur ("The flame within", ""Key to the Temple"), car les rythmiques appuyées et les riffs
de guitares métalliques ne font absolument pas peur à ce groupe ("The flame within", "Descent of God").
Il y a quand même une petite nouveauté intéressante par rapport au premier album avec la présence "C'è casa a 30 miglia", une ballade chantée en italien, dans laquelle David Del Fabro évoque les souvenirs mélancoliques de son enfance, qui sont derrière lui à tout jamais mais qui se confondent dans son esprit avec la vision d'un avenir possible.
Un mot pour le duo à deux voix qui fonctionne plutôt très bien avec même de vrais moments de grâce comme sur "The Pendulum".
L'impression très positive laissée par le premier album se confirme donc largement avec Pathway to Hamlet's Mill. Même si tout n'est pas très original, Blacksmith Tales a trouvé son style entre ces séquences puissantes gorgées de mélodies superbes ( "Dance of the Stars", "Key to the Temple" encore) et ces arrangements somptueux, grandioses dans le cas de "Hamlet's Mill Overture".
Le groupe : Stefano Sbrignadello (chant et chœurs), Beatrice Demori (chant et chœurs), Marco Falanga (guitare et base), Simone Morettin (batterie), Luca Zanon (piano, Moog, orgue Hammond, synthés), Davide Del Fabro (piano, chœurs).
L'album est sorti le 20 septembre chez Aereostella
La tracklist :
01. Gravitational Objects of Lights, Energy and Mysticism
02. Mechanical evolution
03. The endless night of reason
04. Life between the lines
05. Tale of the oblivion dance
06. Keeper of the ocean's gate
Écoute possible sur bandcamp : Gathering Of The Legendary Elephant Monsters
Label : Black Widow Records
Le groupe : Giacomo Balzarotti (chant, chœurs), Serena Bruni (flûte), Lorenzo Gervasi (claviers), Pietro Paganelli (batterie, percussions), Fabio Massimo Sanzo (basse, chœurs), Valerio Vado (guitares)
Avec : Alessandro Corvaglia (chant sur 1 et 5), Eleonora Mosca (chant sur chœurs sur 4 et 5)
La tracklist :
1. Mura di Fuoco
2. Il Cavaliere Inesistente
3. Perpetua Confusione
4. Vuoto nel Vento
5. Animali сristiani
6. Bradamante
7. Ansie
8. Nel Segno della Croce
9. Cosmoconia
10. Pagani
11. L'Elmo d'oro
12. Regno Futuro
En écoute sur bandcamp : Lethe - il cavaliere inesistente
Le groupe : Guido Wassermann (guitares, synthés, chœurs), Andrea Guizzetti (piano, synthés, chœurs), Pietro Pellegrini (orgue Hammond, synthés), Tony Alemanno (basse), Diego Mariani (batterie, chœurs), Franco Giaffreda (chant, guitare, flûte).
La tracklist :
1. Pista 6 (8:56)
2. Viaggio nel nulla (4:59)
3. Flashback (Apocalisse) (5:50)
4. Wormhole (10:15)
5. Meta e metà (6:36)
6. E = mc2 (5:05)
Label : AMS Records
Aliante a été fondé en 2017 par deux anciens d'Egoband (Alfonso Capasso et Jacopo Giusti), une formation qui a produit cinq albums entre 1991 et 2016. Pour sa part, Aliante a déjà sorti trois disques qui représentent ce qui se fait de mieux aujourd'hui dans le prog italien instrumental. Le dernier album en date, Destinazioni oblique, avait d 'ailleurs bien marqué les esprits en 2022.
Anime invisibile est présenté comme une longue suite articulée autour de quatre mouvements d'une durée de huit à quinze minutes. L'écoute de l'entièreté de l’album fait beaucoup penser à un long voyage durant lequel l'auditeur traverse des univers différents plus ou moins hospitaliers. Il apparaît très vite évident que le premier titre, "Sopravvissuti", est quand même beaucoup habité par les sonorités de synthés et par les boucles électroniques imaginées par Michele Lenzi. Heureusement, Davide Capitanio peut placer quelques chorus lumineux qui ne sont pas sans évoquer Andrew Latimer. Mais la fin du morceau est carrément un one man show de Lenzi qui fait miauler ses machines sans aucune retenue dans un long crescendo sonique enflant jusqu'à la démesure et/ou jusqu'à l'extase. J'avoue avoir grandement apprécié le mouvementé et très efficace "L'eco dalle onde" (ah le - trop court - riff d'orgue !) ainsi que le très cool "Orange blue" resplendissant d'une beauté lumineuse et ondulant au gré d'un swing jazzy. Enfin il y a cette "Nuit dans le désert" qui ressemble à une longue envolée mystique et mystérieuse dégageant de délicates fragrances orientales, rappelant en cela le Camel de Rajaz. C'est aussi l'occasion pour Davide Capitanio de s'exprimer enfin totalement, notamment dans la section finale qui lui permet réellement de faire la différence en faisant complètement décoller le morceau.
Avec Anime invisibile, Aliante tient son cap et aligne un quatrième album qui se place sans problème au niveau de ses devanciers.
Le groupe : Davide Capitanio (guitares), Michele Lenzi (claviers, basson, flûte, guitare), Alfonso Capasso (basse), Jacopo Giusti (batterie, didgeridoo).
La tracklist :
1- Sopravvissuti
2- L'eco dalle onde
3- Orange blue
4- Nuit dans le désert
En 2017, alors même qu'Il Segno del Comando avait déjà trois albums à son actif, ses musiciens s'étaient retrouvés en studio pour enregistrer, en condition live, six des morceaux les plus emblématiques de la formation génoise.
Loin d'être une décision anodine, ces prises 'in vivo" étaient l'occasion de réunir la nouvelle formation enfin stabilisée autour de l'inamovible Diego Banchero, le gardien du temple, il segno del comando personnalisé ! Plusieurs fois remanié depuis sa création en 1995, le groupe avait accueilli en 2013 ses deux nouveaux guitaristes (Davide Bruzzi et Roberto Lucanato) ainsi que le batteur Fernando Cherchi pour l'album Il volto verde. Puis le nouveau chanteur Riccardo Morello était arrivé peu après.
De fait, ce Live in Studio avait tenu toutes ses promesses et réjoui tous les fans du groupe, qu'il s'agisse de constater l'extraordinaire cohésion dont faisaient preuve les musiciens du groupe, d'apprécier la voix puissante du nouveau chanteur ou encore de découvrir la complicité miraculeuse des deux guitaristes, Roberto Lucanato et Davide Bruzzi.
Le CD avait été publié à l'époque en auto-production, ce qui fait que, bien sûr, il était épuisé depuis longtemps. Black Widow Records a donc eu la bonne idée de sortir une nouvelle édition de l'album en 2024. Non seulement, cet enregistrement n'a pas pris une ride mais il reste parfaitement d'actualité. Il confirme également qu'Il Segno del Comando avait très tôt fixé son style tenant dans une formule faite d'un alliage inoxydable entre un heavy rock gothique et un dark progressif mais avec un truc en plus. Et ce truc, c'est cette formidable capacité d'accélération dont est capable le groupe. "Golem" et "Il segno del comando" sont d'ailleurs deux exemples parfaits de la vélocité dont savent faire preuve les musiciens (les deux guitaristes en l’occurrence) pour s'extraire des marécages doomesques et emballer définitivement l'affaire. Pour ce qui concerne les morceaux sélectionnés pour ce Live in Studio, il apparaît une fois de plus que " La taverna dell'angelo" (incluant le solo de basse de Diego) et "Il segno del comando" (avec son ouverture démentielle à l'orgue liturgique) constituent bien les deux piliers inamovibles de la set-list du groupe en concert.
Vous aurez bien sûr remarqué au passage l'artwork toujours aussi dantesque de Danilo Capua qui illustre toutes les pochettes des disques d'Il Segno del Comando et de Universal Totem Orchestra, autrement dit, deux poids lourds du prog italien .
Au passé, au présent et encore au futur Il Segno del Comando, demeure, dans sa formule actuelle, un des tous meilleurs groupes œuvrant du côté obscur du rock progressif italien.
Le groupe : Diego Banchero (basse, chœurs), Riccardo Morello (chant, claviers), Davide Bruzzi (guitares, claviers, chœurs), Roberto Lucanato (guitares), Fernando Cherchi (batterie).
La tracklist :
1. Komplott Charousek
2. Golem
3. Usibepu
4. Retrospettiva di un amore
5. La taverna dell'angelo
6. Il segno del comando
Artwork : Danilo Capua
A écouter sur ce lien bandcamp Live in Studio
et à commander chez Black Widow Records
Phaedra est un groupe discret, tellement discret que depuis ses deux très bons albums sortis en 2010 (Ptah) et 2013 (Beyond the storm), on l'avait un peu oublié. Il faut dire que plus de dix ans ont passé sans aucune nouvelle. Mais en avril 2024, le groupe a sorti sans crier gare un nouvel album. De la formation d'origine, il ne reste que Claudio Bonvecchio et Stefano Gasperetti qui ont recruté un nouveau batteur, un nouveau guitariste mais surtout un chanteur et une chanteuse, ce duo vocale prenant tout sens à l'écoute des cinq morceaux de l'album.
Norn est un opéra rock qui évoque trois divinités de la mythologie nordique, chargées de veiller sur la destinée humaine. A partir de là, Phaedra construit une œuvre qui ne manque ni de grandeur ni d'ambition. Pour tout dire le résultat est impressionnant avec une densité assez incroyable dans les thèmes proposés pour chaque morceau. Si vous espérez quelque chose de linéaire, passez votre chemin car Phaedra avance au pas de charge sans jamais tomber dans le prévisible. A cet égard, "Prigioniero di Prisca Doglianza ", le long morceau de 23 minutes est un modèle du genre avec ses alternances de climats oniriques ou plus impétueux mais aussi avec quelques moments plus explosifs qui rappellent le style généreux d'Il Bacio della Medusa ou de Lothlorien. Sans doute à cause de la présence de la voix féminine de Catia Borgogno mais aussi d'une approche parfois assez classique, certains passages évoquent également Conqueror mais en plus musclé. On ne peut pas non plus ne pas penser à plusieurs projets de Fabio Zuffanti, dont Merlin The Rock Opera. On reconnaîtra toutefois à Phaedra un degré bien supérieur dans la qualité d'écriture. Car, nous avons vraiment là des compositions de haute volée au service d'une musique qui réussit l'exploit de réaliser une synthèse de plusieurs influences, anciennes mais aussi plus récentes, du rock progressif. Tour à tour intimiste, plus sinueuse ou symphonique la musique de Norn ne peut pas laisser indifférent tant elle vit et tant elle respire une évidente intelligence artistique. On pourrait même rajouter une dose d'humour que ces musiciens ne dédaignent pas d'apporter avec des citations adroitement placées (çà ne dure pas longtemps à chaque fois !). Écoutez "L'emio simulacro" par exemple et ses évocations flagrantes au vieux Yes, "Prigioniero di Prisca Doglianza" pour Anglägard et Flower Kings ou encore "Prigioniero di Prisca Doglianza" pour Gentle Giant et Genesis.
L'album termine par " La Radiante Foresta", un morceau absolument sublime permettant une dernière fois aux deux chanteurs de mettre en valeur leurs voix magnifiques.
Vous l'avez compris, Norn a vraiment de grandes chance d'être en bonne place dans le top 2024 des meilleurs albums de RPI ! Ce n'est pas Régis de Sainte Marie qui me démentira (private joke).
Le groupe : Claudio Bonvecchio (basse, guitare 12 cordes), Stefano Gasperetti (claviers, guitare classique, violoncelle), Matteo Lorenzi (chant lead), Gabriele Girardi (guitare électrique), Cristiano Conte (batterie et percussions), Catia Borgogno (chant lead)
La tracklist :
1. La Selva degli Ombrosi Faggi (10:00)
2. Canto per Lucy (9:07)
3. L'Empio Simulacro (11:24)
4. Prigioniero di Prisca Doglianza (23:08)
5. La Radiante Foresta (7:03)
Una nuova band con un musicista che avevamo perso di vista da un po'. Enrico Filippi, tastierista di professione, ha suonato e contribuito in modo determinante ai primi due album di Aliante (Forme libere del 2017 e Sul confine del 2019) prima di lasciare i suoi compagni. Ora è tornato con i Teodicea, un trio che vede anche Giacomo Putrino alla batteria e Jacopo Morandi al basso. Questo progetto è in realtà in gran parte guidato da Enrico Filippi. Per lui si tratta di continuare il percorso iniziato con Aliante e di dare vita a tutta una serie di idee musicali lasciate in sospeso dopo l'esperienza con il suo precedente gruppo.
Il mondo esausto è una visione di un mondo contemporaneo che annichilisce e annienta le emozioni degli esseri umani afflitti da un senso di impotenza di fronte all'impossibilità di realizzare nella realtà ciò che la mente concepisce o desidera.
I nove brani strumentali rappresentano stati d'animo che cambiano di giorno in giorno: frenesia, delicatezza, frustrazione, rassegnazione, sgomento, speranza e, naturalmente, gioia. Alcuni brani danno un'indicazione diretta del sentimento espresso, altri no. L'ascoltatore è invitato a immergersi in queste colonne sonore della vita quotidiana e a riconoscersi in questi diversi stati emotivi. È un viaggio sonoro coinvolgente che diventa sempre più avvincente con l'aumentare degli ascolti, man mano che emergono intensi momenti sonori. Infatti, pur essendo molto varia, c'è una costante in questa musica: la profondità. Questa musica è anche autosufficiente, come dimostra il fatto che ci parla senza bisogno di parole. È anche chiaro che ogni suono di tastiera è stato scelto con cura, e che le scelte non sono state fatte a caso, ma ogni suono è stato selezionato per esprimere un preciso stato mentale nel modo più accurato possibile.
Il risultato è di grande successo, con proposte musicali a volte introspettive o espansive, oscure o luminose, calme e raccolte o decisamente infuocate. In ogni caso, è molto bello, con la maggior parte dei temi suonati alle tastiere (pianoforte, organo, synth), Enrico Filippi ha l'arte e la maniera di non essere mai due volte nella stessa modalità. È anche chiaro che questo musicista sa esattamente dove vuole andare, ogni composizione è notevolmente ben pensata e realizzata.
Aspettatevi di divertirvi molto.
Tracklist :
1 - 777
2 - Gioia e Risoluzione
3 - L'Ineluttabile
4 - Weltschmerz
5 - Ripresa di Coscienza
6 - Intro 442
7 - Lofoten
8 - Punto di Fusione
9 - Il Viaggio del Moro
Avant propos qui n'engage que l'auteur de cette chronique : Qu'elle soit basée sur des constats reliés au réel ou purement spéculative, la théodicée est une des nombreuses réponses philosophiques de l'Homme à son besoin quasi maladif de trouver des explications rationnelles à ce qui ne l'est pas en se référant à des notions relatives (j'ai failli écrire subjectives) de bien et de mal. Décidément, le mode de pensée occidentale reste en toutes circonstances cartésien et raisonneur, en un mot, stérile.
Voilà pour l'explication, que je reconnais très personnelle, du nom de ce nouveau groupe dans lequel est impliqué un musicien que nous avions perdu de vue depuis un moment. En effet, Enrico Filippi, claviériste de son état, avait participé, et largement contribué, aux deux premiers albums du groupe Aliante (Forme libere en 2017 et Sul confine en 2019) avant de quitter ses camarades. Le voilà de retour avec Teodicea, un trio dans lequel on trouve également Giacomo Putrino à la batterie et Jacopo Morandi à la basse. Ce projet est en fait largement porté par Enrico Filippi. Il s'agit pour lui de poursuivre la démarche entamée avec Aliante et de donner vie à toute une série de d'idées musicales laissées en suspens après l’expérience avec son ancien groupe.
Il mondo esausto se veut être une vision d'un monde contemporain qui anéanti et annihile les émotions de l’être humain affligé par un sentiment d’impuissance face à l’impossibilité de réaliser dans la réalité ce que l’esprit conçoit ou désire.
Les neuf pistes instrumentales dépeignent des humeurs qui d'un jour à l'autre se révèlent changeantes : la frénésie, la délicatesse, la frustration, la résignation, le désarroi, l'espoir et bien sûr la joie. Certains titres vous donneront une indication directe sur le sentiment exprimé, d'autres pas. L’auditeur est donc invité à se plonger dans ces bandes son du quotidien et à se reconnaître dans ces différents états émotionnels. Il s'agit bien d'un voyage audio immersif qui se révèle de plus en plus prenant au fur et à mesure des écoutes avec l'émergence de moments sonores intenses. Car bien qu'elle soit très variée, il y a une constante dans cette musique, c'est sa profondeur. Cette musique qui se suffit également à elle-même, la preuve en est qu'elle nous parle sans avoir besoin de mots. On comprend également que chaque son de clavier a été choisi avec soin, des arbitrages qui ne doivent rien au hasard, chaque sonorité sélectionnée devant exprimer le plus exactement possible un état mental précis.
La tracklist :
1 - 777
2 - Gioia e Risoluzione
3 - L'Ineluttabile
4 - Weltschmerz
5 - Ripresa di Coscienza
6 - Intro 442
7 - Lofoten
8 - Punto di Fusione
9 - Il Viaggio del Moro
La tracklist :
Le groupe : Lorenzo Giovagnoli (chant, claviers), Giulio Vampa (guitares), Valerio de Angelis (basse), Marco Fabbri (batterie), Gianluca Milanese (flûte traversière)
IT :
Le groupe : Vittorio Ballerio (chant), Fabio Troiani (guitares, mandoline, bouzouki, programmations), Piero Chiefa (basse), Alessio Del Ben (batterie), Serhan Kazaz (guitare et bouzouki).
La tracklist :
IT :
Caravaggio è un gruppo a parte. Paradossalmente, il suo rock progressivo con tocchi mediterranei, come afferma lui stesso, non è uno stile così comune nel panorama del prog italiano attuale. La sua performance al recente Festival Veruno 2 Days + 1 a Revislate ha permesso a molti partecipanti, tra cui italiani, di scoprire questa formazione atipica. Con alcune recenti modifiche al suo team, Caravaggio ha fornito una performance esemplare piena di punch e colori sonori originali. Perché oltre al nuovo bassista (Piero Chiefa) e il nuovo chitarrista (Serhan Kazaz), la band ha avuto tra i suoi membri un fisarmonicista e la corista Simona Eileen.
Per quanto riguarda il Veruno, il gruppo ha avuto la buona idea di presentare un CD da collezione duplicato in 100 copie numerate, con una grafica realizzata a mano quindi unica per ogni esemplare. La possibilità di poter ascoltare tre brani registrati dal vivo, a Milano nel dicembre 2023, in versioni leggermente diverse, meno prodotte e quindi più crude: "Before my eyes", "Not on me" e il sempre superbo "Guernica".
Ma ci sono anche su questo CD, quattro nuovi pezzi o meglio tre perché "Behind the Mask" è in due parti, prima di tutto, una semplice canzone lenta un po' triste e molto malinconica, con un accompagnamento minimalista poi una seconda sezione iniziata da un riff metal. Si ritrova rapidamente ciò che fa il marchio di fabbrica del gruppo con questo canto generoso e questa fisarmonica che si invita ovunque ma non si impone mai. Behind the Mask, part 2" è un titolo avventuroso, pieno di colpi di scena, di grande fluidità che permette anche di scoprire i molteplici talenti del nuovo chitarrista, Serhan Kazaz. "Isolamento" si rivela subito più scosso, il seguito confermando una volontà di creare incidenti lungo tutto il pezzo. " Rejoice" respira il folklore mediterraneo con il naso pieno ma con la salsa di Caravaggio. È quindi anche molto rock e iper espressivo con a volte un manierismo assunto perfettamente controllato. Serhan Kazaz fa onore alle sue origini e dimostra di saper anche servirsi di un bouzouki. Ci sarebbe stato sorpreso se non fosse così! Ne approfitto per soffermarmi qualche istante sul canto sorprendente di Vittorio Ballerio la cui voce unica, poco accademica in effetti, si distingue per il suo lato estremamente vivo e per le sue intonazioni brillanti e colorate. Parte dell'identità sonora di Caravaggio proviene da questa voce, le composizioni di Fabio Troiani fanno brillare il resto.
Questi pezzi originali aprono ovviamente prospettive per un futuro secondo album che si annuncia già sotto i migliori auspici. Nel frattempo questa sequenza "concerto Veruno + CD collector" è stata gratificante per i membri del gruppo e allegra per i vecchi e nuovi fan della band. Gaudeamus igitur!
Petite pause de quelques jours sur le site pour cause de festival ! Cette année encore les organisateurs du VerUno nous gâtent avec trois jours de concerts gratuits alignant une série de grands noms du prog et du prog métal.
En fin d'après-midi, le Forum 19 accueillera plusieurs concerts plus intimistes avec : Dark Ages, LifeStream, Hora Prima, Missing Ink et Kristoffer Gildenlöw.
Le groupe : Elena "Hellen" Villa (chant, basse, guitare, mandoline), Claudio "Clod" Cinquegrana (guitares, claviers, chœurs), Silvano "Syl" Bottari (batterie, percussions).
+ Stefano Genti (claviers, chœurs)
La tracklist :
Label : Black Widow Records
Sortie : le 20 septembre 2024